Ragnarok / Taihellef Wars
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Chapitre 98 - Rencontre avec Yureka

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Chapitre 98 - Rencontre avec Yureka Empty Chapitre 98 - Rencontre avec Yureka

Message  Schlangan Dim 11 Aoû 2013 - 11:10

Après que Schlangan ait appris le sceau Releeshan et détruit le démon Kungar, il passa une dernière nuit de repos sur l'île Releeshan. Le lendemain, les villageois l'amenèrent vers un vaisseau qui n'avait pas servi depuis longtemps. Pour le remercier d'avoir vaincu le démon, ils lui offrirent le vaisseau, et Schlangan décida de voyager dans l'espace pour découvrir de nouvelles choses, puisque l'armée qu'il avait servi avait totalement disparu. Le décor changea à nouveau, pour montrer Schlangan arrivant une planète ensoleillée.

Schlangan : Bon, commençons à visiter.

Schlangan regarda autour de lui, et arriva à proximité d'un bosquet. Il vit alors une plante étrange, aux feuilles violettes. Alors qu'il observait, un individu se rapprocha de lui.

Schlangan : Je n'ai jamais vu cette plante tiens.
???? : C'est une plante vénéneuse. Si vous touchez la feuille, vous mourrez en trois jours.

Schlangan se retourna, et vit l'individu aux cheveux châtains clairs qui se tenait derrière lui. L'individu en question n'était pas effrayé par son apparence, et les spectateurs le reconnurent, le futur membre de l'alliance Ragnarok, Yureka.

Schlangan : Très bien, merci, mais... Qui êtes-vous ?
Yureka : Qui donc ?
Schlangan : Vous.
Yureka : Ah, moi ? Je m'appelle Yureka.
Schlangan : Et bien, merci Yureka.
Yureka : De rien, John Doe.
Schlangan : John Doe ? Qui est-ce ?
Yureka : Euh... Vous. Vu que vous ne m'avez pas dit votre nom.
Schlangan : Vous ne me l'avez pas demandé.
Yureka : Il est pourtant d'usage de donner son nom lorsque l'on veut connaître celui de son interlocuteur.
Schlangan : Ah bon. Eh bien, je m'appelle Schlangan.
Yureka : Et bien bonjour Schlangan. Je peux savoir ce que vous venez faire ici ?
Schlangan : Je visite. Quelle est cette planète.
Yureka : Aucun idée. Je suis également en balade.
Schlangan : Ah. Mais dans ce cas, comment connaissiez-vous la plante ?
Yureka : Je l'ai touchée il y a quatre jours.
Schlangan : Je croyais que quiconque la touchait mourrait en trois jours ?
Yureka : C'est le cas pour une personne ordinaire sans connaissances en médecine.
Schlangan : Je vois. Ah, il y a quelque chose derrière vous.
Yureka : Quoi donc ?
Schlangan : Ce doit être un dinosaure, avec trois cornes, une collerette, et marchant à quatre pattes.
Yureka : Ah. Ils sont végétariens. Du moins en théorie.
Schlangan : Pas de chance, je n'ai rien mangé, et je ne suis pas végétarien. RYUKAA.

Schlangan frappa le tricératops de plein fouet, le cuisant en même temps. L'humanoïde serpent constata cependant qu'il n'avait rien pour couper la bête, mais Yureka s'en chargea, et le désossa en un temps record. Les deux s'assirent paisiblement pour manger la viande de dinosaure.

Schlangan : Et bien bon appétit.
Yureka : Au fait, vous êtes de quelle race ?
Schlangan : Aucune idée, et vous ?
Yureka : Moi, humanoïde. Bon, pour vous on va dire que vous êtes un serpent croisé avec une chauve-souris.
Schlangan : Si vous voulez, peu m'importe. C'est déjà un miracle que vous n'ayez pas fui en me voyant. Vu que les humains normaux ont l'air de me craindre.
Yureka : Bah... Les humains ne devraient craindre qu'une seule chose.
Schlangan : Quoi donc ?
Yureka : Leur future belle-mère ! Mwahahahaha !
Schlangan : ...
Yureka : Hum. Dites, je peux vous tutoyer car ça commence à me prendre la tête de vous vouvoyer.
Schlangan : Bonne idée, je sens que l'auteur en a marre.
Auteur : SILENCE !
Yureka : Il y a une ville non loin d'ici, tu veux venir ?
Schlangan : Pourquoi pas, ça m'occupera.

Schlangan et Yureka partirent donc en direction de la ville en question, qui se trouvait au final à une vingtaine de kilomètres de leur position. Après avoir dégommé quelques dinosaures sur la route, ils arrivèrent à leur destination. Étrangement, la ville semblait déserte, et le duo marcha dans les rues pendant plusieurs minutes. C'est alors qu'ils remarquèrent un attroupement de gens à une intersection, et ils se rapprochèrent pour voir. Les gens s'écartèrent à leur arrivée, et dix individus armés les mirent en joue. Ils portaient des masques dissimulant leur identité.

Individu masqué 1 : C'est gentil de vous joindre à nous. Ne bougez plus.
Schlangan : Que se passe-t-il ?
Individu masqué 2 : Une prise d'otages, bien évidemment.
Yureka : Une prise d'otage, ça a l'air drôle.
Schlangan : Mouais.
Individu masqué 3 : Assez bavardé. Mettez les mains en l'air.

Yureka leva les mains, mais Schlangan les garda dans ses poches, n'ayant nullement l'intention de bouger. Ce qui ne semblait pas plaire aux individus masqués. Schlangan remarqua alors que la rue dans laquelle il se trouvait était en pente.

Schlangan : Nous sommes en pente.
Yureka : Et alors ?
Schlangan : Et bien...
Individu masqué 3 : J'ai dit : les mains en l'air !
Schlangan : Elles sont très bien dans mes poches.
Yureka : Ne nous faites pas de mal. Nous ne sommes pas méchants, juste féroces.
Schlangan : C'est vrai. On ne tue que pour se nourrir.
Individu masqué 4 : Rejoignez les autres, ou je vous descend !
Schlangan : Mais la route est déjà en descente, donc pour venir jusqu'ici, on est déjà descendus.
Yureka : Tiens, je n'avais pas remarqué ta répartie.
Schlangan : Ça dépend de mon humeur, mais en tout cas vu qu'on est en pente, ils devraient bien rouler jusqu'en bas.
Individu masqué 2 : Vous l'aurez voulu, bande de rigolos ! Vous allez servir d'exemple !

L'individu masqué numéro deux fut le premier à faire feu en direction de Schlangan, qui se contenta d'attraper les balles à mains nues. Un de ses collègues tira également sur Yureka qui dévia les balles comme s'il chassait de vulgaires mouches.

Individu masqué 1 : Que...
Schlangan : Allez, mettons-les au courant. DRAGON THUNDER !

Schlangan envoya un éclair sur l'un des preneurs d'otages, le projetant sur de ses collègues, ce qui les fit chuter et rouler tout en bas de rue.

Schlangan : C'est bien ce que je pensais. Tout va bien, ça roule !
Yureka : Alloins... Il faut traiter les gens en douceur : HAICHI NO HACHI ZETSAI.

Deux flèches d'énergie se formèrent devant Yureka, et partirent droit sur deux autres preneurs d'otages, les touchant en plein cœur, laissant Schlangan perplexe.

Schlangan : Ah bah c'est malin. Maintenant ils ne seront pas tous empilés comme il faut. Il aurait fallu les faire rouler.
Yureka : C'est ça qui te préoccupe ? Je m'attendais plutôt à ce que tu dises un truc comme : "C'est ça que tu appelles de la douceur ?"
Schlangan : Hmm ? Ce n'était pas de la douceur ? Ils n'ont pas eu le temps de souffrir.
Yureka : C'est pas faux.
Individu masqué 7 : Ne nous ignorez pas !

Les preneurs d'otages restants tirèrent en direction des deux compères, sans plus d'effet. L'instant d'après, des flèches et des éclairs mirent fin à leur tentative. Les gens furent alors soulagés, car les malfaiteurs étaient morts. Toutefois, l'étrange apparence de Schlangan les effrayait, si bien qu'ils préférèrent s'amasser autour de Yureka pour le remercier, ce qui fit sourire Schlangan.

Yureka : Heu... Vous n'êtes pas obligés de tous venir vers moi, mon pote aussi vous a aidé vous savez...
Schlangan : Mais non, ton aide leur va droit au cœur, comme tes flèches.
Yureka : Peut-être, mais je ne peux plus me déplacer du coup.
Schlangan : Ça m'arrange, je suis libre de mouvement.
Yureka : Trop aimable... Mais, n'ayez pas peur de lui, ce n'est qu'un déguisement, il ne vous fera rien ! Il n'aime pas la tête qu'il a normalement.

Entendant cela, une partie des villageois encercla Schlangan pour le remercier aussi, et Yureka en semblait satisfait.

Yureka : A ton tour.
Schlangan : ... Un déguisement ? Voyons voir, si on me barre la route, peut-être que je vais la dégager en anéantissement ce qui se trouve devant moi.

Schlangan fit apparaître de l'électricité dans sa main, ce qui fit reculer les villageois. Mais alors, un homme aux cheveux blonds, portant des lunettes et un costume cravate s'avança devant le groupe.

Homme : Un grand merci à vous deux. Je suis le maire de cette ville.
Yureka : C'est bon, on a compris, plus la peine de nous remercier.
Maire : J'ai cependant un service à vous demander.
Schlangan : Quoi donc ?
Maire : Les malfrats que vous avez éliminé font partie d'un groupe qui nuit à notre ville depuis quelques temps. Pourriez-vous nous en débarrasser ?
Schlangan : On n'est pas là pour ça... D'ailleurs tiens, pourquoi est-on là ?
Yureka : C'est sûr, on n'a pas le temps. J'aimerais savoir où se trouve le sanctuaire.
Schlangan : Le sanctuaire ? Sanctuaire de quoi ?
Yureka : Hum... Je voulais dire, le parc touristique appelé le sanctuaire.

Yureka tourna la tête en regardant vers le ciel, ce qui n'échappa pas à Schlangan. Se doutant de quelque chose, il se rapprocha de Yureka et le regarda droit dans les yeux.

Schlangan : Tu mens très mal.
Yureka : Heu...
Schlangan : Tu peux me le dire, ça ne tuera pas.
Yureka : C'est vrai. Et bien voilà, j'ai entendu parler d'un sanctuaire qui contenait des trésors appartenant à deux anciens clans très puissants.
Schlangan : Des clans ? De quelle époque ?
Yureka : Très lointaine.
Schlangan : Ah, comme le clan du dragon et le clan des aigles ?
Yureka : Heu, peut-être. Je ne les connais pas. Tu en sais beaucoup sur eux ?
Schlangan : Pas vraiment, j'ai juste appris leur existence grâce à un descendant du clan du dragon.
Yureka : Je les croyais tous morts.
Schlangan : Non. Un instant, tu les croyais tous morts, donc tu les connais aussi.
Yureka : Heu... monsieur le maire ! La réponse à ma question s'il vous plaît.

Yureka s'empressa de se tourner face au maire, laissant Schlangan penser qu'il y avait quelque chose de louche dans cette affaire. Le maire indiqua que le sanctuaire se trouvait sur la gauche, et les deux tournèrent la tête vers la droite.

Yureka : Par là ?
Maire : L'autre gauche...
Yureka : Ah, je me fais toujours avoir. Allons-y.
Maire : Un instant.
Schlangan : Quoi encore ?
Maire : Le sanctuaire est par là, mais il y a un petit problème.
Yureka : Quoi donc ?
Maire : Les malfrats dont je vous parlais ont installé leur campement devant le sanctuaire.
Schlangan : ... Bah, il nous suffira de les dégommer alors. Soyez heureux.
Yureka : Quelle perte de temps, mais bon pas le choix.

Les deux compères se mirent en route vers le sanctuaire, et arrivèrent dans un bois. Ils marchaient tranquillement, lorsque subitement une jeune femme déboucha d'un sentier, et fonça droit sur eux en courant.

Jeune femme : Enfin des gens ! Je vous en prie, aidez-moi !
Yureka : Allons bon, quoi encore ?
Jeune femme : Je suis poursuivie par des bandits ! J'ai réussi à m'enfuir, mais ils sont à mes trousses.
Schlangan : Décidément, il y a beaucoup de bandits dans le coin.
Yureka : C'est vrai, mais nous ne pouvons pas ignorer la détresse d'une jeune demoiselle. Occupons-nous de ça.
Schlangan : Pff... Je croyais que tu ne voulais pas perdre de temps.
Yureka : La situation l'impose.
Schlangan : Mouais.

Les bandits dont parlait la jeune femme arrivèrent quelques instants plus tard. Il s'agissait d'un grand homme baraqué, portant un gourdin. Sur son épaule était assis un homme de petite taille portant deux dagues.

Schlangan : Ah ouais, quand même.
Yureka : Quoi, ils t'impressionnent ?
Schlangan : Ouais, c'est impressionnant.
Yureka : ... Parle-t-on de la même chose au moins ?
Schlangan : Je le pense bien. Juste le temps de sortir d'une ville, ou se retrouve avec un dégénérescence des armes employées. Nous sommes passés d'armes à feu à de simples armes blanches ou contondantes.
Yureka : C'est bien ce que je pensais, on ne parlait pas de la même chose.
Bandit 1 : Écartez-vous.
Bandit 2 : Nous voulons cette fille. Donnez-nous votre argent, et partez.
Schlangan : Ils veulent la fille ou notre argent ?
Yureka : Les deux je crois.
Schlangan : Pas envie.
Bandit 1 : Soit vous obéissez, soit vous mourrez.
Schlangan : Je prends l'option trois.
Bandit 1 : L'option trois ? C'est quoi, frangin ?
Bandit 2 : Imbécile, ils essaient de t'embrouiller, ne les écoute pas !
Yureka : Il n'a pas l'air très futé.
Schlangan : C'est le cas de le dire.
Jeune femme : Méfiez-vous, ils sont très dangereux !
Schlangan : Assez perdu de temps.

Schlangan s'avança vers les deux bandits. Le grand leva son gourdin, et Schlangan lui mit une claque, l'envoyant voler au travers du bois. Le petit avait tout juste eu le temps de sauter, mais Schlangan ramena sa main dans l'autre sens, le baffant également, le projetant de l'autre côté du bois.

Schlangan : Repartons.
Yureka : Ouais.
Jeune femme : Puis-je venir avec vous ?
Schlangan : ... Si tu arrives à nous suivre.
Yureka : Ne faites pas attention à lui, il est parfois un peu sec.
Schlangan : Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre...

Le trio sortit rapidement du bois, débouchant en haut d'une colline. En contrebas se trouvait le sanctuaire recherché, et devant était établi un camp.

Schlangan : Ce doit être le camp des bandits.
Yureka : On dirait. Et bien c'est parti.

Schlangan, Yureka et la jeune femme partirent donc en direction du camp. Aussitôt, de nouveaux bandits, cette fois armés comme les preneurs d'otage, tentèrent de les arrêter. Bien entendu, cela fut totalement vain. Avec de simples flèches et éclairs, les bandits tombaient les uns après les autres. Schlangan remarqua alors que la jeune femme les suivait tranquillement, sans être inquiétée pour le moins du monde. Rapidement, les bandits furent éradiqués, et seul le leader subsista. Celui-ci n'en croyait pas ses yeux.

Leader : Mais vous êtes des monstres !
Yureka : Lui peut-être, mais moi je suis tout à fait humain !
Schlangan : Mouais.
Leader : Vous ne vous en tirerez pas comme ça, tous les deux !
Schlangan : On dirait qu'il est myope.
Yureka : Peut-être que la demoiselle ne l'intéresse pas.
Leader : De quoi parlez-vous ? Vous n'êtes que deux !
Schlangan : Bah, non.
Leader : ...Je ne sais pas à quoi vous jouez, mais vous ne vous en tirerez pas si facilement !

Le chef des bandits s'empara d'une grenade et la lança droit sur Schlangan et Yureka. D'un éclair, Schlangan renvoya la grenade vers le dernier bandit, le faisant exploser avec. La jeune femme se mit alors à rire. De l'énergie émergea des différents corps éparpillés, et la jeune femme absorba l'énergie. Elle tendit la main vers Schlangan et Yureka, créant une boule d'énergie que les deux esquivèrent de justesse.

Jeune femme : Ah, ça va mieux.
Schlangan : ... Qu'est-ce que ça veut dire ?
Jeune femme : Je suis un esprit, et je ne peux être vue que par ceux que je choisis. C'est pourquoi il ne me voyait pas.
Yureka : Et pourquoi nous attaquer ?
Jeune femme : J'ai été tuée il y a très longtemps, à l'époque où se sanctuaire a été bâti. Les deux objets se trouvant dedans ont contribué à ma mort. Je ne peux donc permettre à personne de s'en emparer, surtout des gens compatibles avec eux.
Schlangan : Compatibles ?
Jeune femme : Je vous aurais bien éliminés dans le bois, mais j'ai besoin d'âmes pour regagner ma force. Avec tous ceux que vous avez tués, cela devrait suffire.

La jeune femme créa une boule d'énergie d'un mètre de diamètre, et l'envoya droit sur Schlangan et Yureka. L'humanoïde serpent envoya un dragon de feu pour contrer l'attaque, tandis que Yureka fit apparaître quatre boules d'énergie qui fusionnèrent en un rayon. Les deux attaques annihilèrent la boule d'énergie ennemie, et désintégrèrent l'esprit qui se trouvait sur la trajectoire.

Schlangan : ... Ce fut bref.
Yureka : Plutôt. Nous pouvons donc entrer dans le sanctuaire.
Schlangan : Ouais.


Suite au prochain chapitre.
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