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Épisode 32 - Le Royaume des Démons

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Épisode 32 - Le Royaume des Démons Empty Épisode 32 - Le Royaume des Démons

Message  Schlangan Jeu 24 Sep 2009 - 21:08

Un après-midi, sur Releeshan, Agenusha avait convoqué tous les membres de son équipe pour faire le point. Ceux-ci arrivèrent tous en retard.

Agenusha : Bon, qu'est-ce que vous fichiez encore, ça fait 15 minutes que vous devriez être là !
Michaël : Je mangeais.
Voice : Je dormais.
Antoine : Je glandais.
Mathias : Je lisais.
Laureline : Je méditais.
Van't Folth : Je calculais.
Katerina : Je rechignais.

Agenusha : Ah elle est belle cette team, décidément ! Bon, alors, faisons un peu le point sur l'empire, depuis le temps, les choses avancent lentement, non ? Van't Folth ?
Van't Folth : Exact, comme nos estimations le prédisaient, les mines sont en train de croître sur les différentes colonies.
Mathias : Et nous pouvons donc en déduire que...
Agenusha : Ok, très bien. Maintenant...

Mais Agenusha ne put pas continuer. Quelqu'un fit alors irruption dans la pièce. Il s'agissait du commandant divin de la sous-division des démonistes, Akuma.

Akuma : Je ne vous dérange pas ?
Agenusha : Si.
Akuma : Tant mieux alors.
Agenusha : ...
Akuma : Bien, Agenusha, il a été décidé que tu irais à Makai.
Agenusha : Nani ?
Akuma : Oui, il y a une arme qui traine par là-bas, que tu devras récupérer.
Agenusha : Heu... pourquoi faire ? Et c'est où ça Makai ?
Akuma : Car il ne faut pas qu'elle tombe en possession de n'importe quelles mains ! Et Makai est le royaume des démons.
Agenusha : Ouais, bah, tu n'as qu'à demander à Krishna, moi je n'ai pas envie.
Akuma : Krishna ? Il serait capable de rater sa mission, aussi simple soit-elle.
Agenusha : ...
Akuma : Donc voilà c'est entendu, tu vas y aller.
Agenusha : Sûrement pas, faisant partie de la division de la lumière, je n'ai pas d'ordres à recevoir de ta part !
Akuma : ... Tu justifies ton appartenance à cette division quand ça t'arrange, n'est-ce pas ?
Agenusha : Evidemment.
Akuma : ... Tu me sous-estimes trop. Je reviendrai !
Agenusha : Mais oui c'est ça, allez, du vent !
Akuma : Grmfl.

Et Akuma s'en fut. La réunion put alors reprendre.

Agenusha : Bien, je disais donc, maintenant...

Mais une fois encore, Agenusha ne put poursuivre sa phrase. Akuma était déjà de retour.

Akuma : Et voilà, le problème est réglé.
Agenusha : Quoi encore ?
Akuma : J'ai ici un papier qui atteste que tu dois suivre ma recommandation, signé par le général de la lumière.
Agenusha : ...
Akuma : Tiens, regarde.

Akuma tendit le papier qui s'illumina alors. De la lumière émana du papier et prit forme. La forme devint solide, et il s'agissait du général de la lumière, Hakirai.

Hakirai : Yo, Agenusha !
Agenusha : On ne vous a jamais appris à frapper avant d'entrer ?
Hakirai : A ton avis, que va-t-il se passer si je frappe dans la porte ?
Agenusha : ...
Hakirai : Et bien elle va se briser, tu ne voudrais pas que ça arrive, n'est-ce pas ?
Agenusha : Incapable de retenir ta force, hein ? Bon, qu'est-ce que tu veux, je suis occupé là !
Hakirai : Très simple, tu vas faire ce qu'Akuma te demande.
Agenusha : Et pourquoi donc ? As-tu une raison de m'y envoyer ?
Hakirai : Moi, aucune.
Agenusha : Et bien dans ce cas, je n'y vais pas.
Hakirai : Par contre, tu as quelques centaines de milliers de papiers à remplir dans les bureaux de la division de la lumière, c'est ton tour.
Agenusha : PARDON ?!
Hakirai : Oui, tu dois régler plein de paperasses, et il n'existe aucun droit de s'y dérober, sauf peut être un moyen.
Agenusha : Lequel ?
Hakirai : Si tu venais à aider un confrère du royaume des dieux de grade supérieur ou égal à commandant, tu bénéficierais d'une dérogation spéciale te permettant d'échapper à la paperasse.
Agenusha : Donc en gros, soit les papiers, soit Makai, c'est ça ?
Hakirai : Oui.
Agenusha : Bon, très bien, j'irai, si vous me laissez terminer ma réunion !
Hakirai : A la bonne heure.
Akuma : Je savais que tu serais raisonnable et enclin à m'aider Agenusha.
Agenusha : Mais bien sûr, je me sens plutôt contraint.
Akuma : Oui là-bas ce sera tous contre un.
Agenusha : ... DU VENT !
Hakirai : Allez, allons-y, il va se fâcher et va nous accuser d'avoir détruit sa base.
Akuma : Ah oui très juste.

Hakirai et Akuma partirent alors, laissant place à la réunion qui pouvait enfin reprendre.

Agenusha : Bon, je disais donc, maintenant....
Antoine : Un instant, commandant !
Agenusha : Mais c'est pas vrai ! Quoi encore !
Antoine : Si vous allez à Makai, Mathias et moi-même allons venir.
Agenusha : Pourquoi faire ?
Mathias : Je vais expliquer simplement.
Agenusha : Peux-tu faire ça ?
Mathias : Oui, en m'arrangeant pour que les termes utilisés soient les plus simples possibles, et que les phrases constitutées soit les plus courtes possibles, je peux arriver à une explication ponctuée de termes de coordination, ainsi que des termes de subordination, ainsi que des termes...
Agenusha : Oui bah met un terme à tout ça !
Antoine : En gros, cela est lié aux artefacts que nous avons trouvé.
Agenusha : Ah ?
Mathias : Oui. Chaque artefact contient une âme qui passe un pacte avec son possesseur, pacte devant se faire dans un endroit appelé le royaume des démons, c'est donc pourquoi nous avons le besoin d'y aller, afin de pouvoir commencer à entrevoir une compréhension partiellement totale de...
Agenusha : Et en clair ça donne quoi ?
Van't Folth : Il semblerait que pour utiliser pleinement les artefacts dont ils parlent, ils doivent se rendre à cet endroit appelé Makai.
Agenusha : Et bien voilà ! Vous ne pouviez pas dire ça depuis le début ?
Antoine : Ben...
Agenusha : En tout cas vous ne venez pas.
Antoine : Comment ?
Agenusha : Vous me ralentiriez, je devrais vous protéger, et je n'ai pas que ça à faire ! Maintenant, je disais donc...
Mathias : Mais il est d'une importance cruciale que...
Agenusha : ASSEZ ! Et puis combien y'a-t-il d'artefacts comme ça ?
Antoine : Ben plus que deux.
Agenusha : Ça me renseigne énormément.
Mathias : Les personnes possédant ces artefacts sont Antoine, Lucien, et moi-même, et donc..
Agenusha : Donc le sous-bordonné du rat a un de ces artefacts ? Et quoi donc ?
Antoine : Sa lance.
Agenusha : Ah tiens, ces artefacts peuvent être des armes ?
Antoine : Oui.
Agenusha : Bon. Donc si vous voulez aller là-bas, il faut que j'aille pêcher, l'autre cornichon ?
Antoine : Oui.
Agenusha : De plus en plus fatigant. Donnez-moi une bonne raison de le faire.

Un flash de lumière se produisit, et Hakirai déboula à nouveau.

Hakirai : C'est une très bonne idée, à moins que tu ne préfères la paperasse...
Agenusha : VA AU DIABLE !
Hakirai : C'est toi qui est censé y aller.
Agenusha : Depuis quand Démon égale Diable ?
Hakirai : Ah oui, en effet.
Agenusha : Bon admettons... Mais, où est Makai ?
Hakirai : Et bien, dans l'univers.
Agenusha : Jusque là, je l'aurais deviné. Mais où précisément ?
Hakirai : Il suffit de prendre l'un des 13 portails y menant.
Agenusha : Et où sont ces portails.
Hakirai : Je ne m'en rappelle plus.
Agenusha : ...
Hakirai : Enfin bon, ce sont des points où des variations particulières d'énergie sont détectables.
Agenusha : Super comme information, enfin bon, on fera avec. Tu peux disposer.
Hakirai : Je peux disposer ? C'est plutôt à moi de te dire ça.
Agenusha : ...
Hakirai : Enfin bon, j'ai à faire, bon voyage, et ne meurs pas !

Hakirai disparut alors, et la réunion put reprendre ?

Agenusha : La flemme de continuer la réunion, de tout façon je suis toujours interrompu, et l'auteur ne me laissera pas faire, donc, allons chercher l'autre, et direction Makai...
Voice : Et nous on fait quoi ?
Agenusha : Vous restez là.
Voice : Parfait je vais pouvoir dormir.
Agenusha : C'est cela. Bon, opération passage par le royaume des dieux.

Agenusha attrapa Antoine et Mathias par les épaules et disparut avec eux, pour réapparaître au royaume des dieux. Ne voulant pas s'attarder ne fut-ce qu'une demi-seconde en ces lieux, il se téléporta en direction de la planète du rat, mais il ne se rappelait pas à quel endroit de la planète se trouvait la base et se téléporta au hasard. Il atterrit avec les deux comparses pile sur le bureau du rat.

Agenusha : Yo ! Pile au bon endroit.

Le rat, qui était plongé dans ses papiers, aperçut les trois importuns.

Le rat : Qu'est-ce que vous fichez là ?
Agenusha : Et bien je cherchais à me rendre dans ta base, ce qui a ma foi plutôt réussi. Bon on dirait ton bureau, nous allons faire ça dans l'ordre.

Agenusha traîna Antoine et Mathias vers la sortit, ouvrit la porte, passa de l'autre côté, referma la porte, et frappa.

Le rat : Ça ne me dit pas toujours pas ce que vous foutez là.
Agenusha (à travers la porte) : On est venu chercher Lucien.
Le rat : Ouais, bah il est quelque part dans la base.

Antoine et Mathias s'agitèrent pour se libérer de l'emprise d'Agenusha. Mathias s'exprima à son tour.

Mathias : Nous sommes ici pour partir avec le détenteur d'un des artefacts spéciaux, pour nous rendre au royaume des démons, afin de pouvoir réaliser le serment qui pourrait nous permettre de...

Avant que Mathias eut le temps de poursuivre, la porte s'ouvrit, et une des getas du rat frappa Mathias en plein visage, le faisant cesser sa phrase incensée. Les papiers du rat se mirent à voler dans toute la pièce.

Agenusha : Bonne interruption.
Le rat (en fermant la porte) : Ah non, il faut que je reclasse tous mes papiers, ayant la flemme de le faire, je vais vous aider à trouver Lucien.
Agenusha : Soit.

Le rat se téléporta alors aux côtés de Lucien, laissant les autres dans le vent.

Agenusha : Hey ho, c'est de la triche ça !
Antoine : Nous sommes bien arrivés de la même manière.
Agenusha : Ouais bon bah, trouvons la cafétéria du rat.

Et Agenusha, Antoine, et Mathias, se mirent en quête d'un endroit où se repaître. Justement, Lucien se trouvait à la cafétéria, en compagnie de Tely, Eric et Mira. Le rat s'était donc téléporté et avait commencé à discuter avec eux.

Le rat (commençant à manger) : Je viens de voir Agenusha, qui a l'intention de se rendre au royaume des démons.
Lucien : Se rendre ? Il a fait une connerie là-bas et il va se faire arrêter ?
Eric, Tely, Mira : ...
Lucien : Donc tu voudrais qu'on aille là-bas nous aussi ?
Eric : Bah pourquoi on irait là-bas ?
Le rat : Ah c'est vrai je vous l'ai pas dit, j'ai encore oublié !
Lucien : C'est sûr qu'à ce rythme là tu vas finir aux oubliettes.

Le rat répondit simplement en lançant une de ses géta dans la tronche de Lucien.

Le rat : J'ai un peu la flemme de tout vous expliquer, mais pour que vous puissiez communiquer avec les âmes dans vos armes, vous devez aller là-bas.

A ce moment, Agenusha fit irruption dans la cafétéria, toujours accompagné d'Antoine et Mathias.

Agenusha (poussant Antoine et Mathias vers la table) : Ah, ils sont là, notamment le fuyard !
Le rat : On ne me mesure pas en yard !
Agenusha : Très drôle, bon Lucien, ramène-toi, on y va !
Lucien : On y va comment ?
Agenusha : Ah... Les entrées vers Makai, au nombre de je sais plus combien sont repérables par des distortions énergétiques, ou un truc comme ça.
Le rat : Ah oui c'est possible ça.
Mira : Comment tu sais ça toi ?
Eric : Il a déjà dû en trouver une ou deux, forcément, à force de se balader !
Agenusha : Donc on en trouve une, on y va, vous passez ce serment, et vous rentrez ! Que je puisse faire ce que j'ai à faire !
Tely : On va venir avec vous, si j'ai bien compris ?
Agenusha : Huh ? Non, seulement Lucien, Antoine et Mathias.
Eric : Mais ça nous concerne aussi cette histoire de serment.
Agenusha : Ah bon ? Et pourquoi ?
Le rat : Ben parce qu'ici présent il y a six artefacts qui requièrent un pacte.
Agenusha : Nani ? Ne me dites pas que je vais devoir m'encombrer d'eux en plus ?
Le rat : Ben oui, je n'ai pas flemmardé entre temps, j'en ai fait récupérer deux autres ?
Agenusha : Pas flemmardé ? Tu es malade ? Ça ne te ressemble pas.
Le rat : Non c'est toi qui est dingue.
Agenusha : Bon j'ai une idée. Je vous fourre tous dans un sac et je vous largue à l'entrée de Makai et vous vous débrouillez, ça vous va ?
Lucien (en désignant le rat) : Tu ne vas pas nous traiter comme ce sac à puces !
Mira : C'est une façon peu civilisée de traiter les êtres humains.
Mathias : En effet, mettre un être humain dans un sac, en le traitant tel un vulgaire objet, voire même
Agenusha : URUSEI !
Le rat : LA FERME !
Eric : Quelle synchronisation !
Antoine : Nous pouvons marcher par nos propres moyens, ce sera moins fatigant.
Agenusha : Ben, dans le sac vous n'aurez pas à marcher, je n'aurais qu'à mettre un coup de pied dedans et ça vous propulsera plus loin.
Antoine : Oui mais...
Lucien : Il va encore tout mettre à sac !
Agenusha : Bon, si je dois vous emmener, quelles sont vos "capacités" respectives ? A part l'autre illuminé dont je sais.
Le rat : Pour Lucien, faire des jeux de mots pourris !
Eric : Je suis un expert en modification de la matière.
Agenusha : Tu peux transformer du métal en cristal ? Vu que j'ai trop de métal...
Tely : Le dressage.
Mira : La diplomatie.
Agenusha : C'est bien la chose la plus inutile au monde. Si l'ennemi est mort, il accepte toutes les revendications.
Eric : S'il est mort il ne peut pas accepter.
Agenusha : On dit "qui ne dit mot consens", donc s'il ne dit rien il est d'accord.
Le rat : Ouais faut pas trop d'appuyer sur les dictons.
Lucien : Pourquoi t'as-dit ton ?

Le rat, passablement agacé, balargua une nouvelle fois une géta dans la tête de Lucien.

Agenusha : Donc je dois m'encombrer d'un prophéte, un intello, une pierre philosophale, un blagueur foireux, une blablateuse, et une dresseuse de je ne sais pas quoi, quelle joie...
Antoine : Oui, mais ce serait mieux d'avoir tout le monde en même temps.
Agenusha : Mouais... C'est sûr qu'en vous additionnant, ça pourrait peut-être faire quelque chose. Donc, j'embarque ton équipe, le rat
Le rat : Tu ne sais toujours pas où aller.
Agenusha : Ah oui, pas bête, ben il faudrait trouver une de ces entrées, tu n'as pas une idée ?

Le rat sortit un papier de sa poche, et le donna à Antoine, en lui disant :

Le rat : Et bien, tu n'as plus qu'à conduire tout ce beau monde à cet endroit.
Agenusha : Et tu avais les coordonnées dans ta poche ?
Le rat : A vrai dire je voulais m'y rendre moi même pour aller sceller le portail.
Agenusha : Avant que Lucien ne dise que c'est laid, tu pourrais nous prêter un vaisseau, car pas question de j'amène ce tas au royaume des dieux ?

Le rat claqua des doigts et le groupe fut téléporté devant un vaisseau.

Agenusha : Dis donc, si tu pouvais plusieurs personnes, pourquoi tu ne nous a pas emmenés en même temps.
Le rat : Je devais leur dire quelque chose avant que tu arrives, et ça m'a fait gagner du temps.
Agenusha : Tu te rends compte que s'il n'y avait eu personne dans la cafétéria, il ne serait resté plus rien du tout.
Le rat : De toute manière, tu n'aurais pas pu tout bouffer.
Agenusha : C'est sûr, Michaël n'est pas ici. En tout cas nous y allons, en essayant de te ramener ton vaisseau intact.
Le rat : Si tu le casses, je te le fais rembourser.

Et ainsi le groupe entra dans le vaisseau, prêts à partir pour Makai, le Royaume des Démons.

A SUIVRE
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Épisode 32 - Le Royaume des Démons Empty Re: Épisode 32 - Le Royaume des Démons

Message  Schlangan Dim 4 Oct 2009 - 17:44

Après un voyage sans incidents notables, pour une fois...

Antoine : Sans incident ? Et la carafe d'eau qui a été renversée alors ?
Lucien : Pauvre cruche !
Agenusha : Tant va la cruche à l'eau qu'elle se casse, bref, on s'en fiche !

Le vaisseau parvint donc sur une planète en apparence déserte. Ils se posèrent en plein milieu du désert.

Eric : Et voilà que l'auteur fait des rimes !
Agenusha : Peuh, ce n'est pas ça qui prime...
Lucien : En tout cas ici il fait trop chaud !
Tely : Tu n'as enlever ton polo.
Antoine : La brèche est donc par ici.
Agenusha : Cherchez, pendant ce temps je serais endormi.
Mathias : Très bien, nous pouvons donc voir que l'espace à quadriller est suffisamment étendu pour que...
Lucien : La ferme !

Antoine : Tiens, ça ne rime pas, je croyais qu'on était en rimes ?
Auteur : En fait, le dernier mot de la phrase de Mathias, que vous n'avez pas entendu était "ferme".
Agenusha : C'est bien beau, mais on s'en fiche, cherchons donc la brèche !

Mira : Et vous ne nous aidez pas ?
Agenusha : Comme si ça allait être intéressant, vous êtes là pour bosser après tout.

Et Agenusha s'endormit aussitôt, laissant le groupe chercher une éventuelle brèche se trouvant là. Après quelques recherches infructueuses, Tely alla se planter devant Agenusha, et lui dit :

Tely : Je croyais que vous aviez pour mission d'aller à Makai. Si vous ne participez pas aux recherches, cela n'est-il pas désobéir ?
Agenusha (les yeux fermés) : Et bien je cherche, par votre intermédiaire, voilà tout. Allez, au boulot !

Au bout de plusieurs minutes, rien n'apparaissant, et Antoine étant sûr de leur position, celui-ci commença à creuser dans le sable. Lucien se posa et commença à se tourner les pouces, se plaignant qu'il faisait trop chaud pour travailler. Mira et Eric vinrent aider Antoine, lorsque Mathias prit la parole.

Mathias : Et bien nous pouvons en déduire que puisque rien ne semble visible à découvert, il faut donc procéder...

A ce moment, un ver énorme surgit silencieusement du sable et se posta derrière Mathias, visiblement décidé à le dévorer. Agenusha ne broncha point, toujours en train de dormir. Tely ordonna au ver de se coucher, sans réaction. Lucien eut la flemme de bouger, mais commenta cependant.

Eric : Que fait-on, Antoine ?
Antoine : Hé bien...

Mais pendant ce bref interlude, le ver s'était rapproché de Mathias, qui lui, ne l'ayant pas vu, continuait son exposé. Le ver commença alors à reculer, visiblement atteint par le flot d'informations délivré par Mathias.

Lucien : Je me demande comment ce truc a pu comprendre ce que raconte Mathias.
Tely : C'est normal, les animaux sont suffisamment intelligents pour comprendre les humains.
Eric : En tout cas j'ai pas vu d'oreilles...

Le ver fit alors demi-tour, et s'enfonça dans le sable, laissant un tunnel visible.

Lucien : Ah dommage, j'aurais bien voulu un verre d'eau !
Agenusha : Hé bien, tu n'es pas verni.
Antoine : Le trou du ver mène peut être quelque part.
Mathias : Suivre ce tunnel pourrait entraîner de graves dangers, comme l'effondrement ou encore...
Agenusha : URUSEI ! Ou tu vas tester les dangers toi même !

Eric : On n'a qu'à aller voir.
Lucien : Ça me dit rien qui vaille.
Mira : On va encore faire un remake de voyage au centre de la terre...
Antoine : Je pense qu'il faut aller voir, sinon nous ne progresserons pas.
Mathias : Oui, mais l'effrondement et le ver peuvent...

Agenusha attrapa Mathias et le propulsa dans le trou.

Agenusha : Je t'avais prévenu. Lucien, active l'aura blanche et fais de la lumière dans le trou.
Lucien : Pas besoin de ça. SAT ET LIGHT.

Lucien fit apparaître une boule de lumière à côté de chaque personne, éclairant à quelques mètres. Puis le groupe pénétra dans le repaire du ver.

Auteur : Bon Katerina n'est pas là, donc je vais le dire à sa place : "On n'est pas dans Diablo II"
Agenusha : Oui, mais la remarque de Katerina s'adresserait à toi.
Auteur B : Si tu veux, c'est moi qui le dit !
Antoine : Pourrait-on redevenir sérieux ?

Le groupe retrouva Mathias qui n'était pas allé bien loin, et ils arrivèrent rapidement à un embranchement, leur donnant trois directions possibles.

Eric : Ah, une fourche, qu'est-ce qu'on fait ?
Lucien : On n'est pas à la ferme !
Tely : Retourne voir tes vaches.
Mira : La t'es vache.
Agenusha : Et moi je dis : La Ferme et avancez tout droit, ça sera plus simple.

Au bout de quelques minutes de marche, ou bien plus, car dans cet endroit, tout le monde perd rapidement la notion du temps, le groupe arriva devant l'entrée d'une grande salle. Mais leur ami le ver semblait dormir dans cette salle.

Antoine : Il dort... commençons à fouiller sans le réveiller.
Lucien : Le silence est dort et la parole est d'argent.
Tely : J'ai pas vu de dort-y-phore pourtant...
Agenusha : Je peux dores et déjà dire qu'être prudent est inutile. Si le ver nous attaque, vous l'éliminez, c'est simple. Mais si vous préférez, l'un de vous n'a qu'à chercher un mira-dort.
Antoine : Quoi ? Mira dort ? Je croyais qu'elle était eveillée ?
Mira : N'importe quoi !

Et justement, à ce moment, le ver se réveilla. Il se mit alors à gesticuler étrangement, et tous se rendirent compte qu'il dessinait quelque chose dans le sable, une flèche pointant vers l'endroit d'où ils venaient.

Tely : Apparemment, il nous fait signe de repartir en arrière.
Agenusha : Ah bon ? Je croyais qu'il allait nous apprendre à dire "porte" dans sa langue ?
Lucien : Les auteurs ne sont plus poètes, ils ne parlent plus en vers...

Comme pour répondre à Agenusha, le ver émit un grognement.

Lucien : T'as plus qu'à l'imiter maintenant.
Agenusha : C'est toi qui est limité, tu vas donc t'entraîner à parler cette langue.
Lucien : J'en vois pas l'utilité.

Le ver gesticula à nouveau et dessina une croix sur la flèche, et à côté, une tête de mort.

Agenusha : Il va vendre des produits toxiques ?
Tely : Cela veut dire que si nous ne partons pas, il va vouloir nous tuer.

Agenusha s'approcha du ver et lui dit.

Agenusha : D'abord, quand on parle a des gens, on se présente, tu t'appelles comment ?
Antoine : Comme s'il allait répondre.

Cette fois, pour contredire Antoine, le ver traça un symbole étrange sur le sable. Agenusha se tourna vers Tely.

Agenusha : Et ça se prononce comment dans notre langue ?
Tely : Je ne peux pas le savoir rien qu'avec l'écriture.
Agenusha : Quelle inefficacité.

Le ver pointa alors son dessin avec sa queue, et fit un mouvement de tête vers la sortie, intimant au groupe de déguerpir.

Agenusha : Peuh, essaie donc de nous forcer.

Le ver avança alors vers Agenusha, passa à côté de lui, passa à côté du groupe, et s'en alla plus loin dans le tunnel.

Antoine : Heu... Il ne nous attaque pas ?
Tely : On a dû mal interpréter quelque chose.
Agenusha : Bah, ça sera moins fatigant. Allez, fouillez la pièce.

Le groupe commença donc à fouiller la pièce. Antoine se prit les pieds dans une corde, et quatre flèches foncèrent vers Lucien et Mira. Mira dévia les flèches qui allèrent se planter dans le mur. Une des briques du mur s'enfonça alors et une lame fonça droit sur Eric qui se baissa. Puis la lame fonça sur Agenusha qui l'attrapa avec deux doigts et la coupa en deux.

Agenusha : Des pièges archaïques.Y'a sûrement quelque chose d'intéressant alors. Et c'est sûrement enfoui...

Mathias remarqua alors des symboles sur le mur du fond, et commença à chercher un moyen de les identifier. Rien d'autre ne semblait utile dans la pièce. Mathias se retourna et dit :

Mathias : Sur ce mur se trouvent des inscriptions qui indiquent que ce que nous cherchons se trouve en bas, nous pouvons donc en déduire que...
Agenusha : URUSEI ! C'est bon, on a compris, sortez de la salle, il va y avoir un peu de poussières.
Mira : Qu'est-ce que vous allez faire ?

Tandis que Mira posait la questions, les autres membres du groupe étaient sortis de la salle. Agenusha lévita légèrement et planta son katana dans le sol. Le sol se lézarda, Mira courut vers la sortie, et le sol vola en éclats. Un trou béant s'étendait à la place du plancher de la salle.

Agenusha : Mais, y'a rien là-dedans !
Lucien : En même temps, un trou c'est vide.
Mathias : Faux. Un trou sera toujours composé du gaz se trouvant dans l'atmosphère, et est donc empli au même titre que les structures solides, d'atomes, qui...
Agenusha : URUSEI ! Tu es trop bruyant. Vous avez une idée maintenant ?

Lucien : Y'avait ptet une entrée, mais maintenant que tu as tout cassé, elle n'y est ptet plus...
Eric : Voilà une façon bien brutale de se comporter.
Agenusha : Comment ça ? La salle est toujours là, preuve de délicatesse.
Mira : De toute manière, ça sert à rien d'en dire plus, c'est un bourrin en puissance...
Antoine : Non, comme il le dit, il y a été doucement pour une fois.
Tely : En plus il peut faire pire ?
Agenusha : Si j'avais été tout seul, le désert aurait disparu, ça aurait été plus simple. Mais vous avoir là m'évite de me fatiguer.

Mathias : Au fait...
Agenusha : Quoi ?
Mathias : Juste un détail...
Agenusha : Vas-y...
Mathias : Et bien sur les runes, il y avait écrit qu'il faut activer le portail d'une certaine manière, bien que celle-ci n'était pas précisée, nous pouvons donc en déduire que...
Agenusha : Tu ne pouvais pas t'arrêter avant le "nous pouvons", ça aurait suffi !
Eric : De toute manière ça a forcément un rapport avec les écritures du fond, puisqu'il n'y a aucun mécanisme apparent.
Agenusha : Je vous laisse vous triturer les méninges.

Mira : Antoine, tu es sûr que c'est bien ici, car il n'y a pas l'air d'avoir d'entrées...
Lucien : T'es bête ou quoi, d'après l'intello, le portail doit être en-dessous de l'ex-plancher !
Antoine : D'après le papier du rat, nous sommes au bon endroit.

Antoine resortit le papier, le redéplia, et regarda de plus près. Lucien regarda le papier, et remarqua quelque chose.

Lucien : Apparemment, y'a quelque chose d'écrit en petit au dos du papier.

Antoine regarda alors les minuscules inscriptions. "PS : Si Agenusha a tout détruit une fois encore, il suffit d'appuyer sur le symbole suivant pour réactiver le portail."

Antoine : Le rat avait prévu, un problème éventuel du décor. Commandant, vous devez appuyer sur le symbole écrit ici.
Agenusha : Hmmm ? Ok.

Agenusha, lévitant toujours, alla appuyer sur le symbole en question. Aussitôt, les sept chevrons... heu non, c'est l'autre auteur qui me fait dire des bêtises (celui-ci n'est pas d'accord), et le portail s'activa, parallèle au plafond.

Agenusha : Il se sont toujours autant fatiguer sur la complexité des mécanismes. En tout cas, allons-y.

Agenusha passa en premier le portail, et le reste du groupe sauta dedans. Ils furent téléportés dans un autre endroit. Le terrain, de roche noire, était chaotique. Le ciel était rouge verdâtre, à savoir rouge avec certaines nuances de verts par endroits. Un vent chaud soufflait, similaire à une brise d'été, mais avec un relant piquant pour le nez et les yeux.

Agenusha : Bon, je crois que nous y sommes.

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Message  Schlangan Ven 9 Oct 2009 - 21:36

Lucien : Hey, t'es sûr que tu t'es pas planté dans la description, l'auteur ? Parce que rouge verdâtre c'est bizarre.
Auteur : Je n'y suis pour rien, c'est celui qui s'occupe de l'histoire de Krishna qui a décrit Makai en premier, de cette couleur...
Lucien : Il a l'esprit bien tordu celui-là !
Tely (en tirant l'oreille de Lucien) : Arrête de parler aux auteurs de l'histoire !

Le groupe commença à avancer dans cet endroit chaotique. Au bout de plusieurs minutes... Mathias s'effondra brusquement sur le sol. Celui-ci s'était coincé le pied dans une petite dénivellation du terrain et avait misérablement chut.

Agenusha : Il a des lunettes, sûrement pour voir de loin, pas de près.
Lucien : Il s'est aplati comme une crèpe.
Eric : Genre, tu fais dans la cuisine maintenant.
Mathias : Ce n'est pas ça, la probabilité restreinte de se casse la figure lors de la présence d'un artefact sur la structure...

Lucien ne voulut pas laisser Mathias finir, et voulut lui faire un croc-en-jambe. En revanche, Mathias ne s'était toujours pas relevé, et la botte d'Agenusha s'écrasa sur son visage, l'empêchant de poursuivre.

Agenusha : En plus d'être une crèpe, il peut servir de paillaisson.

Agenusha releva Mathias, et le groupe put se remettre en route. Plusieurs mètres plus loin, le groupe passa au-dessus d'une fissure dans le sol. Au moment où ils passèrent au-dessus, un vent puissant en sortit, et les projeta en l'air, sauf Agenusha qui traînassait derrière.

Agenusha : Vous ne l'avez pas volé.
Lucien : Je suis pas un voleur.
Eric : Tu vas te prendre une volée.
Tely : Ah, vous jouez au volley.
Antoine : ...
Mathias : Je...
Agenusha : URUSEI ! On continue.

Le groupe poursuivit donc sa route, jusqu'à parvenir à un décor plutôt étrange. De très nombreux stalagmites émergeaient du sol, pour former un enchevêtrement plutôt labyrinthique.

Antoine : Ça semble être un vrai dédale.
Lucien : Moi, je vois pas de dalles.
Agenusha : Hmm, moi j'ai LA dalle.
Eric : Ça part en nageoire caudale.
Tely : Je pige que dalle à vos jeux de mots.
Lucien : Y'a pas moyen de faire sans dalle ?
Agenusha : On peut plutôt faire les vents-dalles, comme tout à l'heure.
Eric : On va finir par se prendre une mandale !

Après ce flot navrant de blagues ridicules, le groupe se résigna à s'engager dans cette forêt de pics, tout en prenant garde à ne pas se piquer.

Agenusha : Faites gaffe où vous allez, ça serait con de se planter de chemin.
Lucien (piqué au vif) : On n'a pas envie de finir comme des bougies dans un plateau.

C'est alors que deux démons surgirent devant le groupe.

Antoine : Des démons.
Lucien : Des monts ? Je croyais que le terrain était plutôt plat.
Démon 1 : Rendez-vous, ou bien...
Agenusha : Vous allez nous démonter, c'est ça ?
Mathias : Les démons-thés ne sont pas censés...
Démon 2 : Ne plaisantez pas ! Donne-nous tous vos biens !
Eric : C'est le simple voleur. Rien à craindre.
Agenusha : Oui, continuons notre route.
Lucien : A la revoyure !

Les deux démons laissèrent donc passer le groupe, jusqu'au moment où ils comprirent qu'ils se faisaient arnaquer.

Démon 1 : Héy ho ! Pas si vite ! On n'en a pas fini avec vous !

Mais seulement, personne ne daigna se retourner, et le groupe commençait à s'éloigner. Les deux démons commencèrent alors à charger pour intercepter le groupe. Le premier démon tenta de frapper Lucien derrière la nuque, mais Tely frappa le démon avec son fouet sans se retourner et celui-ci alla se crasher deux mètres plus loin. Le deuxième démon chargea vers Mathias, qui en tournant vers la droite pour observer un rocher en forme de plante, esquiva le coup. Le démon ne put arrêter sa charge et se crasha dans un autre rocher à côté.

Agenusha : Tu observeras le décor plus tard, Mathias, en avant !
Mathias : Ok.
Lucien : Je vois pas de corps.
Antoine : ...

Le groupe poursuivit donc son avancée sans trop de heurs, lorsque le groupe aperçut un hôtel de piques.

Agenusha : On peut faire un hôtel en piques.
Auteur : Ah oui, pas cet hôtel là, je voulais un dire un autel de piques.
Agenusha : ...

Deux bougies émettant une lueur violette étaient posées de part et d'autre de l'autel. Des inscriptions étranges étaient gravées au centre de l'autel, et une coupe emplie d'un liquide noir se trouvait au pied de l'autel. Mira et Mathias commencèrent à regarder les symboles. Agenusha et Lucien se posèrent par terre et commencèrent à jouer au Janken. Antoine commença à scruter les environs. Tely ne fit rien.

Eric, ne sachant que faire, prit une des deux bougies et la trempa dans le liquide noir. Aussitôt, celui-ci s'enflamma, et une colonne de flammes s'éleva vers le ciel. Eric évita le jet de flammes, tandis que Mira et Mathias prirent un air sombre après avoir été quelque peu grillés sur le fait.

Lucien (pierre) : Ça sent le roussi.
Agenusha (pierre) : Pas la peine de s'enflammer pour quelques symboles.
Mathias : Non mais ça va pas ?! La probabilité que ce liquide soit inflammable était...
Mira (donnant un coup de pied dans le tibia) : Faut lui refroidir les idées.

C'est alors qu'une forme volante non identifiée commença à se rapprocher du groupe.

Agenusha : Tiens, voilà un DVNI.
Mathias : Un DVNI correspond à un Démon Volant Non Identifié, similaire à un OVNI, qui...
Tely : Manque plus que le filet.
Antoine : Ben pourquoi ?
Tely : Ben pour faire un volley.
Antoine : ...

Le démon volant se posa devant le groupe, et prit un air menaçant.

Démon : Vous avez osé profaner ce sanctuaire ! Vous allez périr.
Lucien (papier) : Ça me fait bien rire.
Agenusha (papier) : Même pas la peine de le remarquer, il est inoffensif.
Démon : Que faites-vous ici, humains ?
Agenusha (ciseaux) : Je ne suis pas un humain, au cas où tu n'aurais pas remarqué.
Démon : Ah ouais.. Que faites-vous ici, humains sauf un ?!
Lucien (pierre) : Et toi, qu'est-ce que tu fais là, démon sauf un.
Mathias : Lucien, "sauf un" n'est pas un terme utilisé par les démons, il s'agit plus...
Eric : A mon avis, je crois qu'il se fout de sa gueule...

Démon : Impudents !
Lucien (pierre) et Agenusha (papier) : Sauf un.

Le démon, plus qu'agacé par la moquerie des deux joueurs, fonça vers eux. Eric s'interposa alors, sortit son épée et tenta de frapper le démon. Seulement celui-ci s'envola, et descendit en piqué sur les deux joueurs. Tely donna un coup de fouet pour intercepter le démon, qui freina sa descente et attrapa le fouet avec sa main gauche. Le démon lâcha rapidement le fouet, car il sentit une brûlure vive sur sa main. Il entreprit alors de se rediriger vers les deux qui l'ignoraient.

Mathias : Ô être des foudres, abats-toi sur ma cible, ou quelque chose comme ça !

Un éclair s'abattit alors sur le démon qui fut grillé sur le coup.

Agenusha (pierre) : Tiens, on a du poulet pour le déjeuner ?
Lucien (pierre) : Ah, ça m'a pas l'air très appétissant.
Antoine : Il faudrait peut être continuer ? Ça n'a pas l'air d'être ici.
Agenusha : Mouais, si tu veux.
Lucien : Pas envie de bouger.
Eric (le tape sur la tête) : Bouge toi sinon j'en parle au rat, et tu vas te taper toutes les corvées ménagères.

Le groupe se remit donc en route, laissant là cet autel légérement altéré. Après une demi-heure de marche, le groupe parvint à sortir de la forêt de piques. Ils arrivèrent aux abords d'un lac, dont l'eau était violacée, avec quelques reflets verts. De l'autre côté du lac se trouvait une grande plaine, qui semblait aboutir dans le lointain à une grande montagne.

Lucien (en se posant) : Moi, je ne sais pas voler.
Mira : Comment on va traverser ?
Agenusha : Deux options. 1 - Je vous projette de l'autre côté. 2 - On anéantit le lac.
Mathias : Il faudrait d'abord savoir de quoi est constituée cette eau, car d'expérience, certains liquides sont inflammables en ces lieux, et brûler cette eau pourrait entraîner...
Agenusha : URUSEI ! Tu veux être le premier MVNI ?
Tely : C'est quoi un MVNI ?
Agenusha : Et bien, c'est évident, il s'agit d'un Mathias Volant Non Identifié.
Lucien : Ça vole bien ces trucs là ?
Agenusha : Oh, sûrement, avec le bon angle 45° et une force adéquate, ça doit voler pas mal.
Eric : Ne crains-tu pas de faire quelques dommages collatéraux ?
Agenusha : Non. Les dommages collatéraux sont les dommages occasionnés à d'autres personnes où objets. Ici, seul le MVNI pourrait être endommagé.
Mathias : Je suis un être vivant, vous ne pouvez donc pas m'assimiler à un objet planant, et...
Agenusha : Pas planant, volant.
Lucien : Ça plane pour moi...
Antoine : Il y a peut être un pont ?
Mira : Ou un autre moyen de traverser.
Agenusha : Très bien, on peut chercher ça. Mais ça va être long, mes méthodes sont plus rapides.
Mira : Oui mais les notres sont moins brutales.

Le groupe se mit donc en quête d'un éventuel point de passage, qu'ils finirent par trouver rapidement. Il s'agissait d'un pont de cordes qui passait par le centre du lac, joignant les deux extrêmités.

Mathias : Un pont de corde, nous devons tout d'abord nous assurer que la contrainte à rupture de ce pont est inférieur à la somme des contraintes appliquées par...
Eric (donnant un coup de pommeau à Mathias) : Avance plutôt !

Les membres du groupe s'engagèrent en file indienne sur le pont de corde. Mathias, contre son gré, était en tête, suivi d'Eric, suivi d'Antoine, puis de Tely, Mira, Lucien, et Agenusha qui traînassait en arrière. Vers la moitié du lac, un petit ilôt apparaîssait, à côté du pont. Mathias, une fois arrivé au milieu, passe à côté de l'ilôt, qui se mit alors à bouger. Un gigantesque serpent de mer blanc avec des tâches noires se dressa à côté du pont.

Lucien : Oh, un dalmatien.
Agenusha : Tiens, j'aurais cru que c'était un serpent vache.
Tely : Arrêtez vos vâcheries.

Le serpent ouvrit la gueule et un liquide blanc en sortit. Le jet n'était pas dirigé vers le groupe, mais vers les cordes qui se désagrégèrent aussitôt là où le liquide les avaient touché. Le pont flancha et tous tombèrent avec dans l'eau, sauf Agenusha qui lévitait, et Lucien qui avait activé Cosmo peau light.

Agenusha : Mathias avait raison, le pont ne pouvait supporter la charge.
Lucien : Ils ont pris un bon bain.

L'eau était étrangement à une température agréable, en revanche, une masse sombre commençait à se diriger vers les membres tombés à l'eau. Le serpent géant se tourna vers les deux individus volants, et cracha à nouveau son liquide, qu'Agenusha et Lucien esquivèrent.

Agenusha : Non pas que je craigne son liquide, mais ça pourrait abîmer mes fringues.

La masse sombre s'avéra être un banc de poissons carnivores. Le banc se scinda en deux pour prendre en sandwich le groupe. Tely et Eric ne pouvaient pas se servir de leurs armes, pas plus que Mira. Mathias expliqua alors que les poissons devaient craindre la foudre, et il lança sont sort afin que les autres ne puissent l'arrêter. Les poissons furent effectivement choqués par l'attaque, mais tous ceux se trouvant dans l'eau également.

Agenusha : Bon, occupe-toi de ce serpent, j'ai la flemme.
Lucien : Tu pourrais pas filer un coup de main ?
Agenusha : Ok.

Agenusha disparut pour réapparaître derrière le serpent. Il lui mit une claque et le serpent fut projeté à haute vitesse vers Lucien. Lucien employa Mega Light, qui provoqua une explosion, projetant le serpent en l'air. Puis Agenusha se déplaça au-dessus du serpent.

Agenusha : Puisque vous vouliez jouer au volley : SMASH !

Agenusha "smasha" le serpent en direction de Lucien, pendant que les autres reprenaient conscience.

Lucien : Light aux Graphies !

La lance de Lucien s'allongea et il s'en servit, telle une batte de base-balle pour renvoyer le serpent en l'air. Agenusha se retourna, et frappa du pied le serpent qui fut projeté, sous forme de boule à cause de la vitesse, vers la forêt de piques dont ils étaient sortis plus tôt. Un fracas énorme se produisit en contrebas, et le serpent ne bougea plus.

Agenusha : Je n'ai jamais su viser au foot.
Lucien : En tout cas c'était un joli shoot.
Agenusha : Bon, allons aider les autres qui ont l'air... sous le choc...
Lucien : Ça s'appelle un coup de foudre.
Agenusha : Mathias a dû les mettre au courant sur la nature de leur adversaire.

Agenusha et Lucien sortirent les autres de l'eau, qui reprirent totalement leurs sens au bout de quelques instants.

Agenusha : Bon, et bien on continue, finalement on s'amuse un peu dans le coin.
Lucien : J'ai l'impression qu'il va y avoir du sport.

A SUIVRE
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Épisode 32 - Le Royaume des Démons Empty Re: Épisode 32 - Le Royaume des Démons

Message  Schlangan Dim 11 Oct 2009 - 19:58

Les membres du groupe étant tombés à l'eau commençaient à essorrer leurs vêtements.

Agenusha : On dirait que vous séchez sur le fait de se débarrasser de ces vêtements humides.
Eric : Et bien, tu ne te mouilles pas.
Agenusha : Allons bon, j'ai une idée, qui va vous réchauffer le coeur.
Antoine : Heu... Ça devrait aller.
Agenusha : Hmf, comme vous voulez.
Lucien : Vous n'êtes que des poules mouilllées !
Tous : ...

Le groupe repris donc sa marche, et ils pénétrèrent dans une vaste plaine. Ils avancèrent pendant une heure, sans en voir le bout.

Lucien : C'est plat.
Eric : Arrête de mettre les pieds dans le plat.
Agenusha : Ne vous fatiguez pas trop, vous allez finir raplaplas.
Mira : Va te faire cuire un oeuf, sur le plat...
Antoine : En tout cas essayons de planifier où nous allons.
Eric : Encore un jeu de mot servi sur un plateau.
Mathias : Il semble quand même étrange, d'un point de vue platonique, que nous n'ayons guère approché du mont se trouvant en vue dans le lointain alors que nos pas nous ont mené sur une distance qui s'avère...
Agenusha : URUSEI ! Continuons.
Lucien : Faudrait trouver un moyen d'accélérer la cadence.
Agenusha : Ben on n'est pas pressés ?
Tely : On a vu ça !

Le groupe reprit donc la route, avançant toujours sur cette gigantesque plaine. C'est alors qu'un individu apparut. Il ne s'agissait que d'Akuma.

Akuma : Et bien alors, ça traîne !
Agenusha : Hmmm ? Qu'est-ce que tu fous là ?
Akuma : Je suis démoniste, donc je peux me promener au royaume des démons.
Agenusha : Ah, c'est bien, tu vas pouvoir aller chercher ton arme.
Akuma : Pas question, il y a un problème majeur...
Agenusha : Un problème, même pour quelqu'un de ton niveau ?
Akuma : Oui. Je l'avais confié à une des mes invocations pour qu'elle la range, mais elle ne se rappelle plus où.
Agenusha : Et ça t'empêche d'aller la chercher ?
Akuma : Bah, quand j'ai quelqu'un comme toi qui peut le faire, c'est plus simple.
Agenusha : Mais ça ne me dit toujours pas ce que tu fais là.
Akuma : Je rendais visite un connaissance. En tout cas, vous n'avancez pas vite, un peu de nerf ! Et puis, pourquoi tu t'encombres d'eux ?

Lucien : C'est qui ce blaireau ?
Antoine : C'est un des commandants divins du royaume des dieux.
Lucien : Ah, c'est cool, ça veut dire quoi au juste ?
Mathias : C'est très simple, le royaume des dieux est organisé hiérarchi..
Lucien : Il me semble pas l'avoir demandé à toi.

Akuma : Ce "blaireau" fait partie de la classe de gens qui peuvent balayer Agenusha sans mal.
Agenusha : Sans mal ? Tu veux que je te montre ?
Akuma : Garde ton énergie pour trouver l'arme plutôt !
Agenusha : Et bien tout à coup j'ai la flemme.
Akuma : Tu préfères donc faire la paperasse que te demandait Hakirai.
Agenusha : ... Tch.
Akuma : Donc vous, allez déambuler où vous voulez, pendant qu'Agenusha va travailler. Agenusha, je vais te diriger, c'est dans cette direction..

Akuma mit sa main sur le torse d'Agenusha et le projeta plusieurs centaines de mètres plus loin. Agenusha se rétablit et voulut repartir d'où il venait, mais Akuma l'avait déjà rejoint.

Akuma : Ecoute, ces gens ne feront peut être la poids, ou plutôt, sans doute, donc tu les mettrais en danger, tu devrais y aller seul.
Agenusha : Mais y'a quoi avec ton arme bordel ?
Akuma : Sûrement des gardiens, va savoir...
Agenusha : Tu n'en es même pas sûr ?!
Akuma : Absolument pas, à plus !

Akuma disparut alors, laissant Agenusha en plan. Et celui-ci ne savait d'où il avait été envoyé voler.

Agenusha : Et bah bravo, bon bah je vais me promener.

Pendant ce temps, le reste du groupe avait été laissé dans le vent par cette apparition impromptue.

Lucien : C'est un drôle d'animal.
Antoine : Ça arrive souvent avec les dieux.
Mathias : Exactement, la force des dieux leurs permettent de jouer à leur gré avec les humains.

Eric fila un coup de pied à Mathias, le faissant cesser ses explications.

Antoine : Mathias, même quand le commandant n'est pas là, tu ne peux pas finir tes phrases !
Mathias : ...
Mira : Il va peut être falloir se remettre en route...
Antoine : Bonne idée.

Le groupe, débarrassé d'Agenusha, repartit alors.

Agenusha : Débarrassé ?! Encore un coup monté des auteurs !
Auteur : Agenusha, tu te méprends, c'est Akuma le responsable.
Agenusha : Et qui fait parler Akuma ?

C'est alors qu'un vent souffla, fit s'envoler Agenusha, et un éclair le frappa de plein fouet, l'empêchant de protester plus. Réintéressons-nous plutôt à l'autre groupe. Ceux-ci continuaient leur traversée, lorsque le sol se mit à trembler un court instant. N'y prenant pas garde, le groupe continua. Au bout d'un moment, une légère dénivellation du sol se fit sentir.

Lucien : Quand j'y repense, je trouve que le serpent s'est laissé marcher dessus.
Antoine : Il aurait pu riposter, on aurait été pris dans la bataille, et il aurait perdu, donc trop fatigant sûrement.
Mathias : En tout cas le terrain est moins plat, ça monte, donc nous pouvons en déduire...

C'est alors que le sol s'inclina brusquement de quatre-vingt-dix degrés, mettant le groupe, à la verticale. Un rugissement assourdissant se fit alors entendre.

???? : Aaaaaaaaaaahhhhhhh ! J'ai bien dormi !

Toutes les personnes présentes tombèrent par terre, et purent voir qu'ils étaient en train de marcher sur un géant, celui-ci venant de se redresser. Le géant se trouvait dans une fosse à sa taille, dans laquelle il s'était allongé confortablement pour piquer un somme.

Lucien : Mais c'est quoi ce bordel ?
Mathias : Et bie...
Eric : Apparemment on a grimpé sur un monstre de taille gigantesque.
Mathias : Oui, et...
Mira : On dirait qu'on l'a réveillé en marchant dessus.
Mathias : Cela devrait sans dou....
Tely : Le pauvre !

Le géant, entendant des voix, regarda vers le haut, mais ne vit rien qui pouvait expliquer ce phénomène Jeanne d'Arckien.

Lucien : Cette expression ne me paraît point française...
Géant : Petite voix, où êtes-vous ?
Antoine : En bas.
Lucien : En bas... terie !

Le géant regarda en bas, et vit alors le groupe.

Géant : Ooooh ! Des petits êtres sont venus me rendre visite !
Eric : Des petits hêtres ? On n'est pas des arbres.
Lucien : C'est sûr, toi tu es plutôt un légume !
Géant : Vous venez jouer avec moi ?
Mira : On n'est pas des gamins, on a pas le temps !
Tely : On a autre chose à faire, on reviendra plus tard !
Géant : Mais non, restez jouer avec moi, ce sera plus amusant !
Eric (murmure) : Il a pas l'air bien futfute ce géant...
Antoine (murmure) : En effet, utilisons son esprit enfantin.
Lucien : On n'a qu'à jouer à cache-cache !
Géant : Bonne idée ! Je compte jusqu'à 15, allez vous cacher !
Mathias : Impossible ! Dans une partie de cache-cache authentique, vous devez compter jusqu'à 100, et donc cela nous permettra...
Antoine : Assez !
Géant : Ok... Qu'est-ce qui vient après 15 ?
Mira : Mais quel boulet...
Géant : Un.... Deux.... Quatre... Cinq... Sept...
Lucien : Faut lui apprendre à compter d'abord !
Eric : Je pense que ce serait une pure perte de temps.
Tely : C'est une réflexion censée.
Mathias : Hélas, le "ce" contenait un c, et donc, cette réflexion n'est pas sans C, ce qui nous amène à penser...
Lucien : Je me demande s'il n'est pas plus boulet que le géant.

Le géant, qui avait terminé son compte, attrapa alors délicatement Mira.

Géant : Trouvée !
Mira : Peux-tu me reposer s'il-te-plaît ? Tu m'as eu c'est bon.
Géant : D'accord.

Le géant reposa donc Mira comme elle l'avait demandé. Puis il attrapa Tely.

Géant : Trouvée aussi !

Tely se libéra de la légère étreinte du géant, et employa son fouet comme une liane pour redescendre.

Géant : En tout cas ça compte !
Lucien : Bon, et maintenant qu'est-ce qu'on fait avec ce gros balourd ?
Géant : C'est pas juste, personne s'est caché ! Vous voulez faire quoi maintenant ?
Mira : Nous sommes venus faire quelque chose ici, nous allons donc repartir pour l'accomplir.
Géant : Je peux venir avec vous ?

Lucien (murmure) : J'ai pas envie que ce boulet nous suive !
Antoine (murmure) : Il est en effet un peu trop voyant
Tely (murmure) : Ouais, mais il est gentil !

Antoine : Désolé, mais il serait que nous avancions seuls, ce serait plus prudent.
Géant : Seul ? Mais vous êtes plusieurs !
Mathias : Nous pouvons constater, que les rencontres avec diverses cultures peuvent parfois s'avérer troubantes, ce qui peut...

Le géant attrapa alors Mathias, pour observer ce bavard de plus près.

Mathias : ... provoquer des incompréhensions de tous les côtés, faisant alors appel à une raison dissymétrique qui se veut exempte de signification absolue, entraînant par conséquence ce que nous pouvons...
Géant : Tais-toi petit homme ! Tu n'es pas une abeille !
Antoine : Même le géant l'interrompt...
Mathias : Serait-il possible de me reposer ?
Géant : Comme tu veux, petit homme bavard.

Le géant reposa le petit homm bavard, à savoir Mathias.

Antoine : Et bien, nous partons, adieu, géant.
Lucien : A la prochaine, vieux !
Tely, Mira, Eric : Au revoir.
Géant : A bientôt !

Le groupe reprit sa route, et au bout de 5 minutes, le géant fit deux pas dans leur direction, les rattrapant.

Géant : Oh, encore les petits hommes, comment allez-vous depuis ?
Lucien : Mais quel pot de colle !
Antoine : Il marche vite en effet ! Deux pas lui ont suffi pour rattraper nos 5 minutes !
Eric : Ce serait un moyen de transport utile.
Mathias : Il est évident que la taille du géant lui permet...
Antoine : Ignorons-le, il nous laissera peut-être par lassitude.

Le groupe poursuivit donc, et toutes les cinq minutes, le géant les rattrapait.

Géant : Vous ne voyagez pas vite.
Lucien : Ouais mais nous on n'a pas ta taille !
Géant : Vous allez par là ?
Mira : Oui, c'est notre direction.
Géant : Je peux vous porter, ça ira plus vite.
Lucien : Heu... Je suis pas trop d'accord.
Antoine : C'est toi qui nous traitait de poule mouillé tout à l'heure ?
Lucien : Ça n'a rien à voir ! On n'arrivera jamais à s'en débarrasser à ce rythme là.
Géant : Par contre. Je n'irai pas plus loin que la montagne. Je n'ai pas le droit.

Après diverses discussion, le groupe finit par accepter l'offre du géant, obligeant Lucien à grimper sur cette étrange, mais efficace monture. Au bout d'une heure, le groupe arriva enfin jusqu'à la montagne.

Antoine : Le voyage aurait pris des jours sans ce géant.
Mathias : Oui.
Lucien : Pour une fois, il ne nous a pas déblatérer toutes ses ânneries.
Mathias : Lorsque la chose n'est pas nécessaire, je peux me contenter de faire une explication concise de...

Tely colla un coup de fouet à Mathias pour le faire taire, et Lucien maugréa "ça n'a pas duré longtemps"... Le géant les posa alors au pied de la montagne.

Géant : Ah oui, vous allez rencontrer ma famille.
Lucien : Quoi, t'as une famille toi ?
Mira : Volontiers.

Le groupe, qui était devant l'entrée d'un canyon, avança, suivi du géant. Un autre géant était assis, adossé contre la paroi.

Lucien : Quelle famille !
Géant : Frangin ! Je suis revenu !

L'autre géant tourna la tête, toisa les humains, et se leva d'un air menaçant.

Géant F : C'est maintenant que tu reviens ? Et tu nous ramènes des déchets en plus !
Lucien : Déchet toi même ! Gros balourd !
Mira : Encore une fois, la finesse incarnée...
Eric : Faut pas s'attendre à mieux de sa part.
Géant F : Bon le gros balourd va éliminer ses petits déchets.
Lucien : Ça m'étonnerait que t'arrive à quelque chose, sinon les auteurs t'auraient donné un nom.
Géant F : Et bien je m'appelle Jé an Effe, ça te satisfait ?
Lucien : Les auteurs auraient pu mieux écrire ton nom :
Jé an Effe : Quoiqu'il soit, ver de terre, tu vas être balayé, Jé an Zé Ro, dégage !
Antoine : On comprend il était si vif d'esprit...
Mathias : Encore une fois, le nom est basé sur la fainéantise des auteurs, qui.

Jé an Effe sauta alors pour atterrir vers l'endroit où se trouve Mathias. Celui-ci parvint tout de même à esquiver le gros géant. Le sol trembla assez fortement, faisant perdre l'équilibre au groupe.

Jé an Effe : Par qui je commence ?
Antoine : Vous n'avez pas déjà commencé là ?
Eric : Apparemment, mais il a pas l'air d'être très futfute non plus..
Jé an Effe : Ce n'était qu'un réflexe face à une aggression sonore. Commençons donc par le ver de terre, même si vous êtes durs à distinguer.

Jé an Effe donna alors un coup de point droit vers Lucien, mais le coup lui passa au travers, et Lucien, qui était passé derrière le géant lança Light aux Graphies, agrandissant sa lance, et frappa le géant. Seulement celui-ci ne broncha pas d'un millimètre.

Jé an Effe : Les moustiques peuvent faire mieux.

Le géant se retourna et tenta d'écraser Lucien avec son pied. Lucien employa MegaLight, provoquant une explosion qui fit perdre l'équilibre à Jé an Effe et le fit tomber par terre. Jé an Effe frappa le sol, provoquant des ondes sismiques qui surélevèrent le sol sous les pieds d'Eric. Eric profita de l'élévation du sol pour l'amplifier et s'élever à hauteur du géant, le frappant avec Fulguration, formant une grosse boule de foudre sur le géant. Celui-ci fut légèrement sonné par le coup.

Mathias : Je l'immobilise ! Vive le vent d'hiver, qui va jeter un froid des plus absolus, ou du moins à ce qu'il paraît !

Un vent froid souffla alors sur le géant, toujours au sol, et le recouvrit d'une très fine couche de glace.

Mathias : Ah, il est trop grand.
Antoine : C'est maintenant que tu t'en rends compte ? Frappez le entre les deux yeux ! Ça sera plus efficace !

Le géant, se libéra de la glace de Mathias, se releva, et sauta une nouvelle fois, pour écraser le groupe. Le coup passa au travers de Lucien, et les autres esquivèrent. Une dépression fut créée dans la sol par la violence du choc. Lucien attaqua de manière répétitive les genoux du géant avec Aco Light, le faisant tomber à genoux. Le géant voulut frapper Lucien avec un coup de poing, qui monta sur le poing pour esquiver, lui plantant la lance entre les phalanges. Pendant ce temps, Mira avait utilisé l'arcane de gravité pour permettre à Eric de léviter jusqu'à hauteur des yeux de Jé an Effe. En utilisant Mjolnir, Eric transforma son épée, lui faisant prendre la forme d'un marteau, le chargeant de foudre, et frappa entre les deux yeux. Le géant s'effondra alors en arrière, et ne se releva pas.

Antoine : Bien visé.
Lucien : Les géants aiment bien qu'on se servent d'eux comme paillaissons.
Eric : Evidemment, le vlà au tapis.

L'autre géant, qui avait conduit le groupe jusque là, se plaça alors devant eux.

Jé An Zero : Désolé. Je ne savais pas qu'ils allaient comme ça. Il reste une dizaine de membres de ma famille. Vous devriez fuir.
Mira : Ouais, mais le problème c'est qu'on doit continuer par là...
Antoine : Une dizaine ça va faire beaucoup quand même.
Lucien : On avisera.
Eric : Toi, à force de fréquenter les bourrins en chefs, tu commences à devenir un peu inconscient !

A ce moment là, une explosion se fit entendre non loin de là, plus loin dans le canyon.

Mira : Mais qu'est-ce que c'est ce bazard ?
Antoine : Allons voir ?
Tely : Ça me paraît peu prudent...
Mathias : Il faut continuer, sinon...
Lucien : On fonce alors.

Le groupe se hâta pour aller voir ce qui se passait. Ils débouchèrent dans un espace circulaire, où se trouvaient plusieurs géants. Mais ceux-ci étaient tous à terre, et une personne qu'ils connaissaient bien se trouvait debout au milieu : Agenusha.

Lucien : Après on dit que c'est moi le bourrin !
Agenusha (n'a pas vu les autres) : Et bien quoi ? Je croyais que vous deviez m'éliminer ? Debout, j'ai à peine frappé !
Eric : Dites, je croyais qu'on vous avait dit de faire autre chose ?
Agenusha (aperçoit les autres) : Hmmm ? Qu'est-ce que vous faites là ?
Tely : C'est plutôt à nous de poser cette question là.
Agenusha : Et bien... pourquoi l'auteur n'a pas raconté ce que j'ai fait d'ailleurs ?
Lucien : Ça doit encore être un oublie de leur part.

Auteur : Il n'y a rien d'intéressant à raconter l'hécatombe de démons sur sa route...

Antoine : Normal...
Agenusha : En tout cas je cherche toujours quelque chose, et je suis arrivé ici, en me déplaçant vite, ça me surprend que vous soyiez déjà là.
Lucien : C'est juste que vous êtes pas assez rapide c'est tout.
Eric : Tu ferais mieux de te taire, il va encore t'arriver des trucs bizarres.
Agenusha : Ah, je vois qu'il reste un géant derrière vous. Débarrassez-vous en tiens.
Lucien : C'est un vrai pot de colle.
Mira : Faudrait arriver à s'en débarrasser sans lui faire trop de mal.
Agenusha : Vous l'avez déniché où ?
Eric : On a marché dessus.
Agenusha : Huh ? Pourquoi pas... Bon, et bien vous n'avez qu'à l'assommer.
Tely : Vous avez vu sa taille, vous croyez que c'est simple à assommer ce truc ?
Agenusha : Ben... Un coup derrière la nuqye, ça suffit.
Mira : Vous avez vu à quelle hauteur elle est sa nuque ?
Agenusha : Bah Lucien peut voler non ?
Lucien : Ouais mais si je lui assène un coup dans la nuque, je risque de la briser et le tuer !
Mira : Tu es tellement bourrin.

Géant : De toute façon, ce petit être est dangereux, et je ne dois pas aller plus loin. En plus ma famille fait dodo, je vais faire pareil.
Agenusha : C'est moi où ce géant est con ?
Lucien : J'aurait plutôt dit stupide.
Mira : Toi t'es pas beaucoup mieux de toute manière.
Agenusha : En tout cas, nous allons encore dans la même direction, tout est peut-être au même endroit.
Tely : Faut pas rêver !
Agenusha : Je me méfie de la flemme des auteurs...

Un grondement de tonnerre se fit entendre, et le groupe était prêt à repartir...

A SUIVRE
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Épisode 32 - Le Royaume des Démons Empty Re: Épisode 32 - Le Royaume des Démons

Message  Schlangan Ven 16 Oct 2009 - 16:34

Le groupe se remit donc en route, longeant le canyon. Ils se rendirent compte que le terrain s'élevait peu à peu, et qu'ils étaient en train de faire l'ascenscion de la montagne.

Agenusha : A ce rythme, on va faire une réunion au sommet.
Lucien : C'est pas encore le jour de l'ascension.
Tely : Ça vole pas très haut tout ça.

C'est alors que les falaises se mirent à trembler, et un glissement de terrain s'entama, faisant pleuvoir des pierres vers le groupe.

Agenusha : J'aurais du prendre un parapluie.
Mira : Ton parapluie aurait résisté aux cailloux ptet.
Agenusha : Bah, Van't Folth aurait pu en concevoir un.
Mathias : En effet, il est très aisé de...

Mais Mathias ne put poursuivre sa phrase, une pierre ayant décidé de l'interrompre. Mathias s'effondra au sol.

Antoine : Même les pierres prennent une conscience pour l'arrêter.
Agenusha : Ah bah voilà mon parapluie, quoique un peu chiant à traîner. Qui le ramasse ?
Lucien : Le rat n'est pas là pour le masser !
Antoine : Je m'en occupe.

Antoine ramassa Mathias, mais les rochers continuaient à pleuvoir. Un rocher tomba droit sur Agenusha, et se brisa en plusieurs morceaux.

Agenusha : Comme diraient Van't Folth ou Mathias, la contrainte imposée par mon corps est supérieure à la résistance des rochers.

Mathias, toujours assommé, se mit à marmonner :

Mathias : Ces lieux sont trop terre-à-terre, que l'élévation se produise ou bien on va sûrement se rêcher... et ça j'en suis sûr...

Le sol sous les pieds du groupe se mit à trembler et une portion de terre s'éleva suffisamment haut, pour les placer hors d'atteinte. Une rampe apparut, leur permettant de descendre tout en continuant leur progression. Mathias était toujours inconscient.

Agenusha : Après Voice, Mathias. Mon équipe est plus efficace lorsqu'ils sont totalement inconscients.
Lucien : Tu parles d'une équipe de marmottes.
Antoine : Après tout il paraît que dormir est bon pour la santé.

Mathias finit par se réveiller avec une jolie bosse sur le sommet du crâne, et Antoine le reposa, lui conseillement de se taire s'il voulait échapper aux catastrophes naturelles.

Mathias : D'où sort cette rampe ?
Eric : C'est pour descendre en skate.
Agenusha : Ou pas. Tu as fait ça en dormant Mathias.
Tely : Encore un drôle de zouave.

Le groupe put donc descendre en toute quiétude, et ils continuèrent leur route. Au bout de plusieurs dizaines de minutes, dex voix parvinrent au groupe.

????1 : Pas par là andouilles !
????2 : Mais si c'est par là !
????3 : Mais là ils vont se planter.
????4 : Ça sera toujours mieux que dans l'autre sens.

Lucien : C'est quoi encore ce pseudo à la noix ?
????1 : On s'en fout de mon pseudo, écoute moi !
Antoine : Vous pourriez vous identifier ?
????2 : Pourquoi faire ? Ça sert à rien.
????3 : Le fait est que vous êtes mal barrés !
Lucien : A propos de barrer, faudrait barrer les points d'interrogation pour laisser que les chiffres.
????4 : Ben non c'est pas drôle comme ça.
Mira : Ben on continue notre route, on avance, on s'occupe pas d'eux.

Mais alors, ils se rendirent compte qu'ils étaient en face de gros rochers. Ils étaient arrivés dans ce cul-de-sac sans même s'en rendre compte.

Agenusha : Y'a encore rat sous roche.
Eric : C'est quoi cet expression ? On dit qu'il y a anguille sous roche.
Agenusha : C'est à cause de votre chef, l'expression a perdu de son sens par le passé.*
????1 : On vous avez dit que c'était pas la bonne direction.4
Tely : Il doit y avoir des types cachés dans le coin.
????2 : On n'est pas des steak.
????3 : Et encore moins cachés !
Agenusha : Hein ? Quoi ? Des steak hachés ? Ça tombe bien, j'ai la dalle, où sont-ils ?
Antoine : Ils viennent de dire qu'ils n'en étaient pas.
Agenusha : Peuh, aucun intérêt.
????4 : Faites demi-tour, ça vaudra mieux.

Eric se retourna, dans l'intention de faire demi-tour, et se rendit compte que deux rochers bloquaient également ce sens là.

????1 : Ah bah voilà, c'est trop tard, bravo !
????3 : On vous avait prévenu !
Tely : Ça sent le traquenard...
Agenusha : Bon bah à défaut, on shoote les rochers devant et on continue.
Lucien : Bonne idée.
????2 : Non ça ce n'est pas une bonne idée.

Lucien, ignorant la recommandation de ????2, commença à charger une attaque. Au moment où il allait la lancer, quelque chose agrippa Lucien par le pied, le faisant chavirer, et l'attaque partit dans les airs.

????4 : On vous avait prévenus, mais vous ne nous écoutez pas.
Agenusha : Et vous nous recommandez quoi alors ?
????1 : Bah vous n'avez plus qu'à mourir ici.
Eric : C'est un coup à mourir de rire, en effet !
????3 : Ne n... sous-estimez pas les phénomènes ici.
Agenusha : Oui vous êtes des drôles de phénomènes en effet. Bon, Lucien, Eric, attaquez les rochers des deux côtés qu'on s'amuse.
????2 : On vous a dit que ce n'était pas une bonne idée ! Vous êtes têtus.

Lucien se redressa, s'assit, mécontent de sa chute, et décida de laisser faire Eric.

Lucien : Très peu pour moi, débrouille-toi.
Antoine : Faignasse.
Lucien : Je tiens ça du patron.
Agenusha : Quoi ? Tu es son fils caché ?

Une pierre, venue de nulle part, tomba sur la tête d'Agenusha, rebondit dessus et alla s'écraser sur la tête de Lucien.

Agenusha : Quelque chose a dû déplaire aux auteurs ?
Lucien : Mais pourquoi moi ? J'ai rien fait ! Je suis paisiblement assis !

Eric, ignorant le tapage provoqué, décida d'attaquer l'un des rochers, et se retrouva rapidement par terre, comme l'avait été Lucien précédemment.

Agenusha : Ils essaient de trouver une chute à cette histoire ?
Lucien : En parlant de chut, tu ferais mieux de te taire !
Agenusha : Oui en effet, vous ne cessez de finir par terre.
????1 : Hey ho ! On est encore là !
????2 : Ne parlez pas qu'entre vous.
Mira : Ouais mais vous êtes inintéressants.
????3 : Quelle cruauté !
????4 : Vous êtes toujours aussi méchants avec les gens ?!

Agenusha : Mira, tiens, à ton tour d'attaquer... si tu peux faire quelque chose.
Mira : Je pense que vous pouvez débloquer la situation plus facilement que moi, je n'ai pas envie de me bouger.
Agenusha : Oui, je peux en effet, puisque je sais ce qui se passe, mais je veux voir ce que vous pouvez faire.

Eric se releva, après avoir réfléchi, et lançà une attaque sur le sol, le fendant en deux, droit sur un rocher qui se mit alors à sauter ! Il s'agissait d'un golem, qui se mit à parler, avec l'une des voix entendues précédemment.

????2 : Non mais ça va pas ! C'est super dangereux !
Eric : C'est le but.
Agenusha : Ben voilà, vous pouviez donc faire quelque chose.
Mira : Espèce de flemmard, encore pire que Lucien.
Agenusha : Evidemment, on ne peut pas me battre sur ça non plus.
Lucien : Ça promet, y'a encore pire que le rat.
Antoine : Je ne suis pas sûr que ce soit sûr que Voice.
Mathias : Exactement, il faudrait comparer un éventuel degré de fainéantise en considérant une norme qui...

Les trois autres rochers, qui étaient également des golems, sortirent de terre et lancèrent des pierres sur Mathias.

????1 : Non mais ça va pas !
????3 : Les attaques sonores comme ça, c'est un coup bas !
????4 : Tu n'as pas le droit de faire ça.

Agenusha s'assit alors à côté de Lucien, et ils reprirent leur partie de Janken commencée précédemment.

Antoine : Vous n'allez pas nous aider ?
Lucien : La lumière contre la pierre ça ne sert pas à grand chose.
Agenusha : Je n'ai pas besoin de graviers, donc je vous laisse faire.

????1 : Vous avez exposé notre apparence ! Mais vous ne vous en sortirez pas comme ça !
????2 : En effet ! Rendez-vous, vous êtes cernés !
Lucien : J'ai pas de cernes !
Mathias : Le fait de nous entourer...
Antoine : Forcez-nous à nous rendre !

Les golems commencèrent à se rapprocher du groupe. L'un voulut mettre un coup de poing à Agenusha qui lui mit une pichenette sur le corps, le faisant voler à plusieurs mètres. Le golem revint peu après, chancelant, et s'adressa à ses amis.

????1 : Ecoutez les gars. Lui, il semble ne pas bouger, on va le laisser tranquille pour le moment...
????4 : Commençons par éliminer le bavard !

Les quatre golems foncèrent donc vers Mathias, qui esquiva miraculeusement leur attaque. L'un des golem tenta d'attraper Antoine qui fit un pas sur le côté, et "aida" le golem dans son mouvement, qui fut mis au sol.

Agenusha (ciseaux) : Attention, Antoine fait de l'aikido maintenant on dirait !
Lucien (ciseaux) : Il en faisait pas avant ?
Agenusha (pierre) : Faut dire qu'il a pas eu l'occasion de s'en servir.

Le golem mis au sol se releva et fonça cette fois sur Tely, tentant de l'attraper. Tely l'emprisonna avec son fouet, et Eric lança une attaque supposée découper le golem en deux, mais qui ne l'égratigna que légèrement. Seulement le golem ne parvenait pas à se libérer de son emprisonnement.

Les trois autres golems foncèrent à nouveau vers Mathias, qui se jeta au sol en passant entre leurs jambes. Mathias se retourna et visa l'un des golems.

Mathias : Vive le vent d'hiver, qui va jeter un froid des plus absolus, ou du moins à ce qu'il paraît !

Le golem visé fut alors emprisonné dans de la glace, et ne bougea plus du tout. Voyant que le "bavard" pouvait se défendre, les deux golems restants se dirigèrent vers Mira, qui lança une arcane de gravité dans leur direction. Un seul des golems fut touché, mais plaqué au sol sans pouvoir bouger. L'autre golem continua sa route, mais Antoine lui attrapa l'une des jambes et le fit tomber.

Agenusha (papier) : Vas-y, achève-le Antoine !
Antoine : Heu et comment ?
????? : Frappe le avec la flûte !

Antoine s'exécuta, et frappa le golem avec la flûte. Agenusha et Lucien sourirent, s'attendant à un échec lamentable. En revanche, des ondes sismiques furent produites par le choc avec la flûte, et le golem tomba en poussières.

Lucien (ciseaux) : Non ?! Sérieux ?!
Agenusha (papier) : Flûte alors, Antoine peut s'avérer utile !

Antoine lui-même ne s'attendait pas à ce résultat, et tenta sur un autre golem. Et cette fois-ci rien ne se produisit.

Agenusha (papier) : Ah, j'me disais aussi.
Lucien (papier) : C'est ce qu'on appelle un coup critique.

Les trois autres golems ne pouvaient toujours pas bouger, et hormis celui gelé, ceux les ayant emprisonné ne pouvaient pour le moment pas défaire leur prise. Eric s’accroupit et posa ses deux mains sur le sol, un pilier se forma alors devant lui jusqu'à une vingtaine de mètre de hauteur, puis pris la forme d’une lame, au bout d’une minute, elle commença a vaciller vers les golems.

Eric : Le pourfendeur de monde !

La lame s'abattit sur les golems emprisonnés par Mira et Tely en les coupant littéralement en deux. Antoine, qui tapait depuis quelques temps sur le golem de glace finit par réitérer son exploit et désagrégea le golem restant.

Agenusha (ciseaux) : Pas mal ça, Eric. Par contre toi Antoine tu vas devoir booster ta stat de Coup Critique.
Lucien (papier) : On n'est dans un RP sans le G.
Antoine : Sans commentaire...

Agenusha et Lucien se relevèrent donc et le groupe reprit sa route.

Mira : Bah du coup on saura jamais leur nom..
Antoine : Bah ce n'était pas très important.

Le groupe poursuivit donc son escalade, et le ciel se couvrit petit à petit de nuages bleus très foncés. Au bout de plusieurs dizaines de minutes, de petites particules bleues foncées se mirent à tomber du ciel.

Eric : Qu'est-ce que c'est que ce bins ?
Lucien : Te vlà devenu un bleu !
Mira : Tu vas finir par avoir des bleus.
Agenusha : J'aime pas la viande bleue, je la préfère bien cuite.
Mathias : Attendez, cette substance a la même texture que la neige !
Lucien : Ça serait de la neige ? Ils peuvent pas faire de la neige blanche comme tout le monde.

Auteur : Désolé, mais l'auteur des histoires de Krishna a décrété que la neige était bleue, on n'y peut rien...

Agenusha : Ouais, mais ça le fait pas...
Eric : Il a de drôles d'idées cet auteur là dis donc.

Le groupe poursuivit donc sous cette neige bleue, qui recouvrait petit à petit le paysage. Au bout de plusieurs heures de marches, il arrivèrent enfin au sommet de la montagne. Le sommet était circulaire, plat, couvert de neige, et huit piliers émergeaient du sol, reliés par des chaînes. A côté de ces colonnes se trouvait un trône sur lequel siégait un vieil homme, avec une longue barbe blanche et vêtu d'une robe bleue.

Lucien : Mais qui c'est ce zouave.
Vieil homme : Je suis le Vénérable du Sommet. Et vous, malheureux mortels, vous venez pour l'énigme ?
Eric : Comment un vénérable peut vivre au sommet, ...
Lucien : Ça pèle trop ici !
Mira : Elle porte sur quoi votre énigme ?
Vénérable : Vous ne le saurez que si vous acceptez d'y répondre !
Lucien : Je peux même pas me poser le cul par terre, sinon je vais avoir les fesses gelées !
Agenusha : Bon avec le QI de Mathias, ça devrait passer, même si le vieux risque de mourir à cause de la longueur de la réponse.
Lucien : Ouais c'est une bonne idée, par contre il me faut des boules quiès.
Agenusha : Fourre-toi de la neige dans les oreilles !
Lucien : Mais sinon je vais devenir dur de la feuille !
Agenusha : Bon, allez pose ton énigme, le vieux !
Vénérable : Savez-vous insensés, que si vous ne donnez pas la bonne réponse, vous serez aussitôt plongés dans les profondeurs infernales !
Lucien : Après être montés jusqu'ici ? Ah ben non ! On n'a pas que ça à faire, nous !
Vénérable : Ô mortels présomptueux ! L'un de vous, les yeux bandés, devra dire quelle est la pile de linge qui a été lavée avec Olympe, la lessive des dieux !
Agenusha : Ah, les dieux emploient une certaine lessive ?
Lucien : Je comprends mieux pourquoi la tenue de l'autre général était si blanche.
Vénérable : Qui va relever ce défi ?
Tous : Mathias.

Mathias, porté volontaire par les autres, se dirigea donc vers la table à côté du trône, où se trouvaient deux piles de linge. Après que le vénérable lui ait bandé les yeux, Mathias toucha les deux piles et en désigna une au hasard.

Mathias : Celle-là.
Vénrable : Oui ! Tu as réussi ! Tu as reconnu Olympe ! Les dieux font leur lessive avec Olympe, qui laisse le linge blanc et les mains douces, si douces ! Ô les dieux, vous avez entendu ? Ce mortel a donné la bonne réponse !

Or, au royaume des dieux, ces derniers étaient en pleine réunion stratégique.

Hakirai : 3 de coeur.
Arushuta : 5 de pique.
Shikurina : Roi de trèfle.
Arkéari : 4 de carreau.

Auteur : Bon ce n'est pas très pertinent, on va les laisser dans leur coin.
Auteur 2 : Ouais, ils sont lessivés !

Mathias : Dites, vous n'allez pas commencer ?

Mathias se déplaça alors, toujours les yeux bandés et se cassa la figure lamentablement et s'écrasa la figure dans la neige.

Auteur et Auteur 2 : On fait ce qu'on veut !

Agenusha : Bon, vous êtes sûrs que c'est là qu'on doit aller ?
Antoine : Ça ressemble pas trop, il manque un cercle.
Agenusha : Bon je veux m'asseoir, et cette neige me gène, je vais changer le temps, 30 secondes.

Agenusha créa une boule de feu dans sa main et la lança vers les nuages. Il la stabilisa dans les nuages, et la fit exploser, dégageant le ciel et faisant apparaître le soleil.

Mira : Le rat fait la pluie, et vous, vous faites le beau temps...
Agenusha : Je n'ai plus qu'à dégager cette neige, déplacez vous à côté de la table.

Les membres du groupe de déplacèrent et Agenusha lança des dragons de feu sur la neige, l'évaporant aussitôt. Entre les 8 colonnes apparut un cercle magique dessiné sur le sol.

A SUIVRE.
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Épisode 32 - Le Royaume des Démons Empty Re: Épisode 32 - Le Royaume des Démons

Message  Schlangan Jeu 5 Nov 2009 - 22:03

Agenusha : Tiens, un cercle là, à quoi il sert ?
Mathias : Et bien, il semblerait que ce cercle puisse être ce que nous sommes venus chercher, et...
Vénérable : Veuillez cesser, il serait importun de noyer les dieux sous ce flot de paroles.
Antoine : Ça c'est une interruption pas ordinaire !
Lucien : C'est bien beau ce truc, mais ça nous avance à rien !
Mira : Ce cercle doit avoir une quelconque utilité.
Eric : Il faut trouver un moyen de l'activer.

Agenusha : Hé, le vioque, comment ça marche ce truc ?
Vénérable : Je suis désolé, mais j'ai été importé d'une autre histoire, ce cercle ne me concerne pas.
Agenusha : Ouais, vous n'êtes qu'un délire des auteurs.
Vénérable : En effet.

Agenusha : Pour activer des trucs magiques, il y a deux possibilités : Premièrement, lancer de l'énergie dessus, deuxièmement trouver le fonctionnement réel. Et j'ai la flemme de faire le deuxième, donc, j'attaque : DRAGON THUNDER.
Mathias : Non commandant, il ne faut pas, car il se pourrait que...

Mais Agenusha avait déjà lancé l'éclair, qui rebondit vers Agenusha juste avant de toucher les colonnes ou le cercle. Agenusha attrapa Mathias et le mit sur la trajectoire de l'éclair. Mathias fut foudroyé et cessa donc sa phrase.

Lucien : Encore une façon originale d'interrompre Mathias.
Agenusha : Mouais. Bon, je vous laisse chercher l'autre méthode.
Eric : Les piliers doivent avoir une utilité quelconque.
Agenusha : Au fait, vous étiez là pour quoi déjà ?
Lucien : Toi t'as rien à foutre là !
Tely : Ouais mais t'as un général qui l'a envoyé faire je sais plus quoi.
Agenusha : Ah oui, je dois trouver une arme, mais je sais pas où elle est, je vais fouiller dans le coin, cherchez pendant ce temps.

Agenusha commença à regarder aux alentours, désormais dépourvus de neige, et remarqua l'entrée d'une caverne. Il signala à Antoine qu'il allait voir dedans, abandonnant littéralement le groupe.

Lucien : Mais quel lâcheur !
Antoine : C'est toi qui lui a dit qu'il avait à rien à faire ici...
Eric : De toute manière ça ira toujours plus vite sans lui.
Mira : Ça évitera qu'il mette des bâtons dans les roues avec ses remarques à la con...
Antoine : Mais ça ne nous avance pas pour autant...
Tely : S'il y'a huit piliers, c'est ptet en rapport avec les huit armes ?
Lucien : Quel est le rapport entre un pilier et une arme ?

La voix d'Agenusha retentit alors en effet doppler des profondeurs de la grotte :

Agenusha (écho) : Un rat porc ? Drôle d'espèce encore !
Lucien : Pourquoi un rat port ? Il veut prendre la mer ?
Antoine : Mais non, dans ce cas ce serait faire du mal à eaux truies !
Tely : Faut pas dire de mal des animaux.
Lucien : Surtout avec les deux hybrides qui trainent avec nous...
Mathias (se réveille) : Mais comment le commandant a-t-il pu entendre ça ?
Antoine : Sûrement pour contredire la remarque de Mira...

Mathias : En tout cas pour le rapport, il faudrait peut-être attacher les armes aux piliers, et ensuite nous pourrions...
Lucien (le tape dans le dos) : Et comment tu fais pour les attacher au pilier toi ?
Antoine : Ben, allons les examiner, on trouvera ptet quelque chose.

Le groupe se rapprocha des piliers, sortes de colonnes gallo-romaines, avec quelques gravures sans importance au sommet. Aucune encoche n'était visible. Eric posa sa main sur l'un des piliers, pour voir si cela enclenchait quelque chose, mais rien ne se passa.

Tely : Si jamais chacun des piliers correspondait à une arme spécifique ?
Antoine : Essayons de les toucher tous.

Chaque personne entreprit de toucher chacun des piliers, mais rien ne se produisit.

Lucien : Je me demande bien pourquoi je me suis fait chier à suivre vos conseils...
Antoine : Il faut bien tester des choses, sinon on va rester là bêtement à regarder des colonnes...
Lucien : Ça commence à me gaver cette histoire !

Lucien empoigna sa lance, et donna un grand coup dans l'une des colonnes. Sa lance rebondit sur le pilier, lui échappa des mains et alla se planter dans le sol. Puis Lucien se retrouva projeté en l'air et retomba lourdement au sol, et décida de rester par terre, boudeur.

Antoine : Le commandant avait déjà attaqué, et ça avait renvoyé l'attaque aussi.
Lucien : Si tu le dis. Mais c'est pas toi qui avait dit qu'on devait tester des choses ?
Tely : Quel bourrin...

Mathias : Les âmes présentes dans nos artefacts, pourraient peut-être nous aider. J'essaie : Ô voix, peux-tu me renseigner sur le moyen d'activer ce cercle magique, et..
????? : La ferme ! Je suis occupé !
Mathias : ...
Mira : Apparemment ça a fonctionné.
Eric : Qu'est-ce qu'il a dit ?
Mathias : Il a dit "La ferme ! Je suis occupé !", peut-être peut-on y voir un message qui...
Lucien : Echec critique...
Tely : En clair, ça ne nous avance pas plus...

Lucien, voyant tout le monde désoeuvré, finit par se relever, et alla chercher sa lance pour la ranger. Pris d'une soudaine inspiration, il décida de prendre la hauteur. Il déclencha donc Cosmo Peau Light afin de s'envoler et grimpa sur l'un des piliers. Il remarqua alors qu'au sommet de chaque pilier il y avait une rune. Il s'adressa donc à ses compagnons.

Lucien : Y'a un truc bizarre là-haut.
Vénérable : Oui, il est très bizarre de voir un homme au sommet d'un pilier.
Lucien (ignorant le vieux) : Ça ressemble à une rune.
Antoine : Et elle représente quoi ta rune ?
Lucien : Parce que tu crois que je sais lire les runes peut-être ?
Eric : C'est dommage on n'a pas de runathologue dans l'équipe.
Mathias : Faux. Le mot runathologue n'existe pas, par opposition à rumathologue qui...
Eric : Et ben si il existe, je viens de l'inventer !
Antoine : Oui mais si on devait additionner au dictionnaire tous les mots que l'on invente.
Lucien : Avec vos histoires je vais finir par avoir des rhumatismes !
Antoine : Tu ne vas pas commencer à ruminer !
Lucien : Arrête de boire du rhum !
Antoine : On n'est pas en Italie !
Lucien : C'est pas très romanesque ton histoire !
Eric : Vous pouvez pas vous taire tous les deux ?!
Lucien : Je ne suis pas à terre !

Eric, las de ces jeux de mots incessants décida de contredire Lucien en lui jetant une pierre dessus. Lucien évita la pierre, mais glissa par la même occasion, se retrouva les quatre fers en l'air sur le sommet du pilier. La lance glissa de ses mains et toucha la chaîne se trouvant à sa droite. Cette dernière se brisa alors. La lance tomba par terre, se plantant de nouveau dans le sol.

Eric : Ah, la chaîne s'est rompue.
Mira : Bravo, crétin, on n'avait pas remarqué !
Tely : Hey, Lucien, qu'est-ce que t'as foutu ?

Seulement Lucien ne répondit pas, visiblement inconscient.

Eric : Il est sans doute tombé dans les pommes ?
Antoine : Tiens, je me rappelle pas avoir vu de pommier là haut.
Eric : Tu vas te manger une poire, à moins que tu préfères les prunes.
Antoine : Je t'ai pas demandé de ramener ta fraise !
Tely : Ça ne nous dit pas ce qu'il s'est passé.

Mathias : C'est très simple. Lorsque Lucien a évité la pierre, il a glissé, et donc la perte de résistance de ses pieds sur la colonne à entraîné un dérapage qui l'a fait basculer de centre de gravité, le faisant inexorablement chuter, ce qui fait que sa prise sur sa lance a diminué, et que celle-ci entraînée par la force de gravité a chuté verticalement du point où elle a été lâchée, frappant par la même occasion la chaîne en contrebas, ce qui...
Eric : STOP ! C'est la première fois qu'on le laisse faire une phrase si longue, mais c'était nécessaire pour que je comprenne ce qu'il s'est passé.
Antoine : Et, qu'est-ce que tu as compris ?
Eric : Apparemment, le simple contact de l'arme avec une chaîne suffit par la rompre, mais je ne sais pas en quoi ça va nous faire avancer.
Mira : Donc on devrait se débrouiller pour toucher chacun l'une des chaînes, mais elles sont assez hautes.

Eric, créa alors sept rampes à l'extérieur du cercle, menant chacune devant une chaîne.

Eric : Bon comme ça, on doit pouvoir toutes les atteindre.

Eric monta en premier et frappa l'une des chaînes avec son épée, mais rien ne se produisit.

Antoine : Beuh, ça marche pas ton truc.

Eric ne répondit rien et testa une autres chaîne, sans plus de résultat. Entêté, il continua sur sa lancée, et toucha une troisième chaîne, qui cette fois-ci se brisa. Aussitôt, Eric s'évanouit à son tour.

Mathias : Il semblerait que lorsque la chaîne correcte est touchée, le propriétaire de l'artefact se voit sombrer dans l'inconscience, et..
Antoine : Ouais bah, c'est pas cool. A qui le tour ?
Mira : A priori, ça doit nous amener à ce qu'on cherche à faire.

Mira monta sur une des rampes, et toucha la chaîne avec son arc. La chaîne se brisa aussitôt, et Mira rejoignit aussitôt le royaume des songes.

Tely : On reconnaît tout des suites les chanceuses.

Puis Tely, Antoine, et Mathias procédèrent tous trois à la même manoeuvre, pas forcément aussi fructueusement, et finirent tous trois par briser les chaînes et rejoindre le royaume de Morphée. Agenusha, de son côté, était en train de descendre un escalier qui semblait s'étendre très bas. Cet escalier était creusé dans la grotte, et ne pouvait être détruit, faute de quoi tout s'effondrerait.

Agenusha : Peuh, je ne sais même pas si je vais trouver quelque chose, enfin bon on verra. Enfin avec ma chance je vais arriver tout en bas de la montagne...

Mais malgré cette reticence peu engageante, Agenusha poursuivit sa déscente et arriva finalement au bout de l'escalier. Il pénétra dans une grande salle, où la température était très élevée. Des stalactites se trouvaient au plafond, et la salle était légèrement illuminée par une lueur rougeoyante. Sur le sol inégal giseaient quelques ossements, témoins probablement de batailles précédentes.

Agenusha : Il fait trop chaud ici, je suis au centre de la Terre ou quoi ?
Voix sépulturale : On n'est pas dans un roman de Jules Vernes !
Agenusha : Toi, laisse tomber la voix, je te connais pas !
Voix sépulturale : Bah si tu me connais, je suis celui qui écrit cette histoire !
Agenusha : Ça va pas de changer de nom comme ça ? Depuis quand tu t'appelles "Voix sépulturale" ?
Voix sépulturale : J'ai juste changé ma voix, pas mon nom, imbécile !
Agenusha : Quoi ? Agenusha c'est le nom de ma voix alors ?
Voix sépulturale : Pour la peine tu vas devenir aphone !
Agenusha (aphone) : ...
Voix sépulturale : Et alors, ça te laisse sans voix, on dirait !
Agenusha (aphone) : ...
Voix sépulturale : Bon allez je te remets ta voix, et tâche de ne pas dérailler !
Agenusha : Très drôle...

Agenusha poursuivit donc sa route, pour déboucher devant une fosse de lave. Un peu plus loin se trouvait un ilôt avec quelque chose de posé dessus.

Agenusha : Hmmm ? Ça doit être ça, mais c'est loin... Quelle flemme...

C'est alors que la lave se mit à bouillonner.

Agenusha : La lave a un point d'évaporation ? Il fait pas suffisamment chaud comme ça ?

Tout à coup, un squelette de lave, muni d'une cape de lave, émergea de la lave.

Agenusha : Laisse-moi deviner, ta couleur préférée, c'est le...
Voix sépulturale : Noir.
Agenusha : Quoi, tu ressembles à ça l'auteur maintenant ?
Squelette : Tu manques de hauteur dans tes réflexions.
Agenusha : Ah non squelette et sépultural c'est différent, mais ça commence par S les deux.
Voix sépulturale : Schlangan ça commence par S aussi.
Agenusha : Ah, c'est vrai. Bon que veux-tu le squelette ?
Squelette : Moi ? Je regarde juste ce que tu fais.
Agenusha : Ah bon. Moi j'ai la flemme d'aller chercher le truc là-bas.
Squelette : Ah bon. Ben tant pis. J'attendrai que tu te décides. Je suis déjà mort, j'en ai rien à faire.
Agenusha : Tu sais je peux voler, mais la flemme.
Squelette : Je n'en crois pas mes yeux, même si je n'ai pas d'yeux !
Agenusha : Il ne te manque pas une coupe afro, par hasard ?
Squelette : Pourquoi donc ? Ça me ferait hérisser les cheveux sur la tête, même si je n'ai pas de cheveux !
Agenusha : Laisse tomber.. Que vas-tu faire si je me décide ?
Squelette : Ben je vais t'empêcher de passer.
Agenusha : Tu sais que tu as déjà trépassé, tu ne voudrais pas recommencer ?
Squelette : Non, je vais juste faire en sorte que tu trépasses aussi.
Agenusha : Aucun tour de passe-passe ne pourrait m'empêcher de passer et repasser à mon gré.
Squelette : Tu ne connais pas le mot de passe....
Agenusha : Si tu me crois dans une mauvaise passe, tu fais fausse route ! Et on m'a prévenu de ne pas dérailler !
Squelette : Tu prends le mauvais passage !
Agenusha : Tu crois que je ne suis pas sage ?
Squelette : Ça Je ne crois pas.
Agenusha : Tu sais que les gens s'agenouillent devant moi.
Squelette : Tu ne serais pas sage-itère par hasard ?
Agenusha : Pas vraiment, non. Mais c'en est assez.
Squelette : Quoi ? Mais j'm'ennuie moi, c'était sympa comme discussion.
Agenusha : Oui, mais je n'ai pas que ça à faire.
Squelette : Bon, bah au revoir alors.
Agenusha : Oui au revoir, rentre bien.
Squelette : Je suis déjà rentré, tu es chez moi.
Agenusha : Quoi, j'ai tué chez toi ? Qui est la victime ?
Squelette : Ben y'a des ossements par terre.
Agenusha : Je suis désolé mais je ne connais pas ces ossements.
Squelette : Là y'a comme un os.
Agenusha : Tu n'essaies pas de faire des jeux de mots en osmose avec moi par hasard.
Squelette : Non j'aurais peur de finir à l'hospice.
Agenusha : Bon allez assez, je vais aller chercher cette arme. Tu m'as l'air sympathique, ne te mets pas en travers de ma route.
Squelette : Comme tu veux, os-itôt demandé, os-itôt fait.

Le squelette s'écarta donc, et Agenusha s'envola vers l'ilôt. Seulement le squelette fit un mouvement, et Agenusha se retrouva enfermé dans un cube de lave, et fut téléporté dans un autre endroit. Il réaparut dans une pièce cubique vide. Puis, de petites fenêtres apparurent, et diverses images s'animèrent à l'intérieur. Chaque fenêtre semblait représenter les événements à une endroit donné. Agenusha pouvait voir sa base, les corps des autres membres de l'équipe dans les vapes, le rat arrivant sur une planète, Krishna en train de parlementer pour obtenir un harem, et bien d'autres endroits.

Agenusha : C'est quoi ce bordel encore ?
Voix de squelette : Et bien tu es os-tensiblement coincé ici, et tu vas devoir trouver la chaîne pour t'échapper, bon courage ! En attendant je vais pouvoir m'amuser avec toi !
Agenusha : Et bien, comme si tes jeux de mots ne m'avaient pas fait perdre sufissament de temps...
Voix de squelette : Je ne fais que temporiser.
Agenusha : Mouais...

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Épisode 32 - Le Royaume des Démons Empty Re: Épisode 32 - Le Royaume des Démons

Message  Schlangan Dim 8 Nov 2009 - 10:08

Voix de squelette : Tu vas pouvoir regarder toutes les chaînes en restant ici.
Agenusha : Je suis enchaîné, c'est ça ?
Voix de squelette : Non, t'es pas au milieu d'une chaînée.
Agenusha : Bon elle est où la chaîne pour s'en aller, que je puisse me déchaîner ?
Voix de squelette : Je n'en sais rien, ça m'occupe, donc d'habitude je cherche pas la sortie.
Agenusha : Ouais en gros tu sers pas à grand chose.
Voix de squelette : Non, moi je suis là pour me distraire.
Agenusha : Donc si je dit "straire", tu me laisses partir ?
Voix de squelette : Je ne suis pas une vache.
Agenusha : Pourtant tu es vache avec moi, tu essaies de me rendre chêvre avec tes chaînes !
Voix de squelette : Tu en fait tout un fromage !
Agenusha : Le calcium c'est bon pour tes os !
Voix de squelette : Sauf que les miens sont faits de lave....
Agenusha : Ne compte pas sur moi pour te les laver.
Voix de squelette : Je l'avais pressenti...
Agenusha : Bon allez silence radio, j'ai une chaîne à trouver.
Voix de squelette : Avec moi pas besoin de radiographie, tu vois déjà les os.
Agenusha : Tu n'as qu'à t'acheter une peau synthétique.

Agenusha, tout en discutant avec le squelette, après ça occupe lorsqu'on fait un travail chiant, commença à regarder les différentes chaînes. Mais aucune ne lui semblait être meilleure qu'une autre.

Agenusha : Hey le squelette, si je détruis les chaînes ça fait quoi ?
Voix de squelette : C'est que des écrans, ça va les briser, puis ils se réouvriront à côté.
Agenusha : Et donc je peux passer à travers l'écran qui fonctionne c'est ça ?
Voix de squelette : Tu peux aussi passer au travers des mauvaises, mais tu reviendras au même endroit.
Agenusha : C'est un genre de labyrinthe en télé réalité ?
Voix de squelette : Sauf que c'est plus vrai que nature ?

Agenusha s'avança vers un écran et voulut le griffer avec un ongle, mais son doigt passa au travers.

Agenusha : C'est ennuyeux, on ne peut même pas faire de croix sur le labyrinthe.
Voix de squelette : T'as besoin d'un fil d'Ariane ?
Agenusha : Non pas vraiment, bon cet escalier m'a fatigué, je vais faire une sieste.
Voix de squelette : Bon bah alors je regarde la télé, çà passera le temps.
Agenusha : Tu es une voix, donc tu vois la télé ? Puisque c'est comme ça, indique moi la voie.
Voix de squelette : Cherche ton voie-sin.
Agenusha : Une voix zinzin ? Ne serait-ce point toi ?
Voix de squelette : Non moi je serais plutôt dans le genre, vois-tue-re.

Agenusha s'allongea par flemme, et ferma les yeux. Une demi-heure plus tard, il se réveilla, bailla, et avança vers une des télévisions, sans même se préoccuper de son contenu. Il passa au travers, et se retrouva dans la même pièce.

Agenusha : Bon cette télé m'a fait un pied-de-nez, ça ne marche pas au pif.
Voix de squelette : Je n'ai pas de pif, donc ça ne marche pas.
Agenusha : Bon, comme dirait Mathias, il y a une probabilité que, etc. Et si tu me demandes pourquoi etc, c'est que je l'aurais déjà interrompu.
Voix de squelette : C'est qui ça, Mathias ?
Agenusha : Attends je cherche la chaîne.

Agenusha regarda les différents écrans et vit une chaîne où Mathias était en train d'expliquer la chute de Lucien :

Mathias : C'est très simple. Lorsque Lucien a évité la pierre, il a glissé, et donc la perte de résistance de ses pieds sur la colonne à entraîné un dérapage qui l'a fait basculer de centre de gravité, le faisant inexorablement chuter, ce qui fait que sa prise sur sa lance a diminué, et que celle-ci entraînée par la force de gravité a chuté verticalement du point où elle a été lâchée, frappant par la même occasion la chaîne en contrebas, ce qui...

Agenusha : Et là il a été interrompu, ils ont été plutôt cléments avec lui.
Voix de squelette : Je croyais qu'il s'appelait Mathias, et pas Clément ?
Agenusha : En effet. Donc voilà le phénomène.
Voix de squelette : En tout cas il parle vite.
Agenusha : Bon allez, je continue de chercher.

Agenusha regarda un peu toutes les chaînes, et tomba sur la chaîne qui retraçait de mariage de Michaël et Katerina.

Agenusha : Hé, cette chaîne m'intéresse, tu peux augmenter le son ?
Voix de squelette : Si tu veux.

L'écran de cette chaîne apparut alors en grand, et le volume fut augmenté.

Prêtre : Michaël, voulez-vous prendre Katerina pour épouse ?
Michaël : Je... je le veux.

Tout en disant ça, Michaël passa l'alliance qu'il avait au doigt de Katerina.

Prêtre : Et vous, Katerina, voulez-vous prendre Michaël pour époux ?
Katerina : Je le veux.

Et Katerina, à son tour, passa l'alliance au doigt de Michaël.

Prêtre : Je vous déclare unis par les liens du mariage, et ce jusque la mort vous sépare !
Prêtre : Vous pouvez embrasser la mariée.

A ce moment, Michaël fit une tête épouvantable, se mit à joindre les mains comme s'ils priaient, et le mur vola en éclats. Agenusha put voir au loin l'auteur qui faisait signe à Michaël.


Agenusha : Lui, il a dû prier l'auteur, ou du moins c'est celui-là qui a répondu.
Voix de squelette : C'est émouvant, même si je ne peux pas pleurer.
Agenusha : Bon, allez continuons de rechercher les chaînes.

Au bout de plusieurs minutes, voyant divers événements passés, Agenusha dit alors :

Agenusha : Si on recherchait tous les événements passés, on pourrait retracer l'histoire, et donner de la profondeur au rp de l'auteur, non ?
Auteur B : Et puis quoi encore ? Tu veux nous tuer ?
Auteur : Ouais on n'a pas que ça à faire, tu vas te grouiller de trouver cette saleté de chaîne ?
Auteur B : En plus ça gâcherait le suspense sur plein de choses.
Agenusha : Peuh, même pas drôle.

De la pluie s'abattit alors sur Agenusha, suivi d'un éclair qui le manqua de justesse.

Agenusha : Ah oui, ils peuvent intervenir même dans cette dimension.
Auteur B : Ben tu crois quoi, on est les auteurs, et si tu nous tues avec tes idées farfelues, tu disparais avec.
Agenusha : Ok, ok...

Les auteurs repartirent donc, laissant Agenusha, comme un gland, devant ses chênes, heu, chaînes.

Agenusha : Et ils enchaînent les jeux de mots...
Voix de squelette : Oui les auteurs ont l'air déchaînés.
Agenusha : J'ai un sentiment de déjà-vu avec ce jeu de mot, on a fait le tour, il faut que je trouve la sortie.

Agenusha observa méticuleusement les chaînes, jusqu'à ce qu'il remarque une chaîne où il se voyait lui même immobile.

Agenusha : Bon, le squelette, à plus tard, je prends cette chaîne !
Voix de squelette : A tout de suite !

Agenusha passa au travers de l'écran et se retrouva dans son bureau sur Releeshan.

Agenusha : Bon, qu'est-ce que vous fichiez encore, ça fait 15 minutes que vous devriez être là !
Michaël : Je mangeais.
Voice : Je dormais.
Antoine : Je glandais.
Mathias : Je lisais.
Laureline : Je méditais.
Van't Folth : Je calculais.
Katerina : Je rechignais.
Agenusha : Un instant, j'ai déjà vu ça quelque part, et qu'est-ce que je fais ici d'abord ?
Voix de squelette : Tu devrais dire, "Ah elle est belle cette team, décidément".
Agenusha : Pas envie de répéter ce que j'ai dit l'autre fois. Vous tous, retournez à vos quartiers
Tous : Huh ? Ok...
Agenusha : Tu vois le squelette, je vais changer ton feuilleton !
Voix de squelette : C'est ça, mais bien sûr !

Quelqu'un fit alors irruption dans la pièce. Il s'agissait du commandant divin de la sous-division des démonistes, Akuma.

Akuma : Je ne vous dérange pas ?
Agenusha : Si.
Akuma : Tant mieux alors.
Agenusha : ...
Akuma : Bien, Agenusha, il a été décidé que tu irais à Makai.
Agenusha : Je sais.
Akuma : Ah ? Et tu sais pourquoi ?
Agenusha : Oui pour trouver une arme.
Akuma : Ah bon, mais comment tu le sais ?
Agenusha : C'est simple je suis à côté, mais là un squelette me force à revivre la journée.

Le squelette apparut alors, et salua le commandant divin.

Voix de squelette : J'ai récupéré l'arme que votre subordonné a fait tomber par mégarde dans un précipice.
Akuma : Huh ? Bah donne là à Agenusha alors.
Voix de squelette : Bah non je m'amuse bien avec lui.
Akuma : Attends une seconde, je suis dans un feuilleton c'est ça ?
Agenusha : Oui ?
Akuma : Donc ce que je fais n'a pas vraiment de conséquences.
Voix de squelette : Ben non ?
Akuma : Bien Agenusha, tu m'as fait révéler l'emplacement tu talisman de la mort, n'est-ce pas ?
Agenusha : Ben oui, j'ai réussi à t'égratigner, tu m'as sous-estimé...
Akuma : Je vois.... Donc je vais chercher toutes les succubes de l'univers, ras-le-bol du boulot de dieu.
Agenusha : Ah c'est beau, quand je sortirai d'ici, je te dirai ce que tu as fait.
Akuma : Je ne te croirai pas.
Agenusha : Nous verrons.

Et Akuma s'en fut, laissant Agenusha avec le squelette.

Agenusha : Au fait le squelette, tu es là ? Tu es donc consistant ?
Voix de squelette : Vas-y porte-moi, tu vas voir.
Agenusha : Ok.

Agenusha tenta de soulever le squelette, qui tomba en flaque de lave.

Agenusha : C'est malin ça, tu pourrait avoir un peu plus de consistance.
Voix de squelette : Je n'y suis pour rien.
Agenusha : Tu arrives bien à marcher, et tu as récupéré l'arme, comment ça se fait ?
Voix de squelette : Ben j'ai pas dit que je voulais me laisser porter, tu aurais sûrement essayé de me faire des misères.
Agenusha : Tch. Tu es télé-pâtes ou quoi ?
Voix de squelette : En tout cas, bon courage, tu es coincé ici, on va pouvoir s'amuser encore un peu.
Agenusha : Explique-moi quelque chose, je suis là pour le moment, mais en fait ce n'est qu'une dimension parallèle ?
Voix de squelette : Non ce n'est pas une dimension parallèle, j'ai juste projeté tout ça dans ton esprit.
Agenusha : Puis-je être libre de ce qui se passe dans mon esprit ? Genre casser la figure des généraux ?
Voix de squelette : Ah oui, tout à fait.
Agenusha : Ça t'intéresse de voir la déchéance du royaume des dieux en feuilleton ?
Voix de squelette : Tant que ça me divertit, rien à faire.
Agenusha : Je me serai bien amusé à faire ça, mais je viens de me souvenir qu'il y a une bande de cornichons, qui risquent d'avoir des problèmes sans moi. Je ne peux donc pas rester éternellement.
Voix de squelette : C'est dommage, je m'amuse bien, je vais m'ennuyer sans toi.
Agenusha : Bah, si je trouve le temps, je repasserai un de ces jours. Puisque tout cela est dans mon esprit, je vais utiliser du blank-out.

Agenusha se concentra et commença à faire le vide total dans son esprit. Le décor commençait à devenir flou.

Voix de squelette : Si tu préfères te vider, va au toilette.

La remarque ridicule du squelette déconcentra légèrement Agenusha, et le décor commença à redevenir net. Mais Agenusha continua à faire le vide.

Voix de squelette : C'est un vide-ordures.
Agenusha : Bon, j'ai trouvé.
Voix de squelette : Ça va pas aller si on fait plus de vide-eau.
Agenusha : Il suffit que je n'entende plus.
Voix de squelette : Ça va être dur de pas m'entendre, je suis dans ton esprit.
Agenusha : Bah, je ne m'appelle pas Jeanne d'Arc, je n'entend pas de voix.
Auteur B : Arrêtez tout de suite avec les voix, sinon on est encore partis dans un suite de jeux de mots sans fin.

Agenusha reprit donc sa manoeuvre de vide total.

Voix de squelette : Total ? La firme d'essence ?

Mais Agenusha ne releva pas, et accentua le phénomène, tout commença à devenir blanc, jusqu'à tout faire disparaître, y compris le squelette. Agenusha ouvrit les yeux, et se retrouva là où il était auparavant, à savoir face à la lave, avec l'ilot où se trouvait l'objet qu'il cherchait. Le squelette était devant lui, assis sur la lave.

Squelette : Bah, t'es pas drôle.
Agenusha : Oui, mais je n'ai pas vraiment le choix. Allez écarte-toi, et ne tente rien, je n'ai pas envie de te tuer.

Le squelette absorba alors de la lave, et se transforma en un gigantesque dragon squelette de lave.

Dragon squelette : Fuis, je me suis bien amusé avec toi, je ne veux pas te tuer.
Agenusha : Non non c'est l'inverse, tu m'as bien distrait, et JE ne veux pas te tuer.
Dragon squelette : Non mais je t'assure, je suis un dragon, je suis plus gros que toi.
Agenusha : Et alors ? J'ai bien balayé dix géants en un coup ?
Dragon squelette : Je suis plus fort que des géants.
Agenusha : Ton nom ne serait pas Jé an Drap Gon ?
Dragon squelette : Heu, non, pourquoi ?
Agenusha : Ah bon, tu es peut-être plus coriace que les autres alors.
Dragon squelette : Mon nom est Rekiem, si tu veux savoir.
Agenusha : Bizarre que l'auteur ne t'ait pas fait donner ton nom avant, c'est plus court que Squelette.
Rekiem : Il devait avoir la flemme.
Agenusha : Bon, alors je prends l'arme.
Rekiem : Mais je te dis que non.

Seulement Agenusha était déjà sur l'ilôt et avait trouvé l'arme en question. Il s'agissait d'une arme à doubles lames, diamétralement opposées. Elle était enfichée dans une piédestal. Au moment où Agenusha approcha son bras, un jet de flamme s'interposa pour l'empêcher de la toucher.

Agenusha : Encore le genre d'armes à la noix qui ne veut pas n'importe qui comme propriétaire ?
Rekiem : Oui, donc laisse tomber.
Agenusha : Bah bien sûr que non.

Agenusha attrapa le piédestal et l'arracha du sol en plantant ses mains dedans. Puis il fit signe à Rekiem.

Agenusha : Tu vois qu'on peut la récupérer.
Rekiem : Je vais t'empêcher de l'embarquer.

Mais une fois encore Agenusha avait disparu et lévitait juste au-dessus de Rekiem.

Agenusha : Tu n'arrives même pas à suivre ma vitesse.
Rekiem : Ce genre de vitesse n'est pas normal !
Agenusha : Donc tu es triste que je m'en aille ?
Rekiem : Assez oui, je ne vais plus pouvoir m'amuser, plus personne ne va venir chercher cette arme.
Agenusha : Si tu veux, j'ai un boulot pour toi.
Rekiem : Un bouleau ?
Agenusha : Non pas un arbre, mais un travail. J'ai besoin de quelqu'un pour garder les prisonniers de ma base. Tu pourrais jouer avec eux.
Rekiem : Je verrais, je sais pas, si je m'ennuie vraiment trop je viendrai.
Agenusha : Je repasserai dans un mois te reproposer.
Rekiem : Ok.
Agenusha : Bon à plus tard, Rekiem.
Rekiem : Hé attend ! N'embarque pas l'arme !

Mais Agenusha était déjà parti de la pièce, et entama la remontée de l'escalier. Pendant ce temps, Lucien se trouvait à un autre droit, il était dans le noir absolu, et la seule chose visible était un homme en face de lui. Une cinquantaine d'année, une barbichette noire, une cicatrice sur l'œil gauche, qui était fermé. Ses cheveux longs étaient blancs, et attachés dans son dos. Il portait des habits rouges, un veston, une cape, des épaulières, une ceinture et des bottes.

???? : Pourquoi il a fallu que je me tape un boulet comme toi ?

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Épisode 32 - Le Royaume des Démons Empty Re: Épisode 32 - Le Royaume des Démons

Message  Schlangan Mer 11 Nov 2009 - 10:57

Lucien : Heu t’est qui toi ?
???? : Même pas fichu de me reconnaître… Quoique ce n’est pas toi qui m’a déjà vu, c’est Eric, mais bon ca reviens au même puisqu’il te l’a raconté…
Lucien : Hein ? T’est frappadingue ?
???? : Pffff, t’a pas plus de mémoire que les auteurs ma parole ! T’est venu faire quoi sur cette planète ?
Lucien : Heu chercher a communiqué avec nos armes !
???? : Et d’après toi tu fais quoi la ?
Lucien : Ah, ca veut dire que tu es…
???? : Ah ben ce n’est pas trop tôt !
Lucien : … Le gardien de l’arme que cherchait le serpent !
???? : T’est stupide ou tu le fais exprès !!!
Lucien : Qui sait… Tient je me demande comment tu t’appelle ?
???? : On me nomme Gilgamesh. Visiblement tu as enfin compris…
Lucien : Ouah, t’a un nom ca veut dire que t’est soit un personnage important soit un adversaire coriace !
Gilgamesh : Et ben je ne suis pas sortit de l’auberge, je me demande ce que te trouve le rat…
Lucien : A parce que je suis dans son équipe ? J’ai l’impression qu’il n’avait pas beaucoup de monde disponible…
Gilgamesh : Hummm…
Lucien : Bon c’est chiant qu’il y’ai que nous deux, on est ou au juste ?
Gilgamesh : A mi chemin entre rêve et réalité…
Lucien : Ça ne veut pas dire grand-chose…
Gilgamesh : Ton ami Dreethero en sais plus que moi a ce sujet je parie, mais je doute qu’il veuille t’en parler.
Lucien : Il n’aime pas qu’on l’appelle comme ca…
Gilgamesh : Ce n’est pas qu’il n’aime pas, mais c’est plutôt qu’il vaut mieux éviter. Bon je commence à te cerner un peu mieux.
Lucien : A vous êtes plusieurs ? Vous m’avez coincé et vous allez m’attaquer ?
Gilgamesh : Pas vraiment… Bon si tu posais la question que tu tiens à me poser ?
Lucien : C’est comment qu’on sort d’ici ?
Gilgamesh : Et bien quand je l’aurais décidé…
Lucien : Et comment je fais pour te convaincre, je te tape dessus ?
Gilgamesh : Non, il te suffira de répondre à une simple question.
Lucien : Beuh, et si je n’ai pas envie ?
Gilgamesh : Ben tu resteras bloqué jusqu'à temps que tu n’aies pas répondu.
Lucien : C’est bon j’ai compris, pose la ta question. J’espère juste que ce n’est pas trop personnel…
Gilgamesh : Es-tu prêt à damner ton âme pour réussir la tache que tu t’es fixé ?
Lucien : Ça ressemble un peu trop au pacte avec le diable, il ne te manque que les cornes.
Gilgamesh : Bien j’ai ma réponse…

Le décor commença à s’illuminer autour d’eux.

Lucien : Ça ne me dit toujours pas qui t’es !
Gilgamesh : Un roi maudit, dont le nom restera dans la légende.
Lucien : Je ne parle pas de ca, mais de…
Gilgamesh : Ne te moque pas de moi, je ne suis pas stupide non plus. Je vais sans doute le regretter, mais si tu a besoin d’aide suffit de m’appeler.

Lucien se retrouva alors sur sa colonne, réveiller, toujours allonger, avec l’impression d’avoir fais un rêve.. Pourtant lorsqu’il se releva il aperçu une rune imprimer dans la chair du revers de sa main. Cette dernière s’estompa, mais Lucien ne put s’empêcher de se demander ce que cela signifier. C’est alors qu’il vit tout les autres encore évanouis, et il descendit donc voir si ils n’étaient pas morts.

Eric s’était lui aussi retrouvé dans cet endroit étrange. Bien que la personne qui lui fasse face était loin de lui être inconnue.

Eric : Me revoilà nez a nez avec mon aïeul…

Roland lui faisais face. Il avait les trait rajeuni par rapport a leur dernière rencontre dans les catacombes, mais ses yeux turquoise ressortait toujours sur le visage au traits burinés. Comme toujours ses cheveux étaient cachés par un casque de métal. Il portait une lourde armure, bien entretenue, composé d’un plastron, de gantelets d’épaulières et de grèves, que l’on devinait à travers un tabard bleu et blanc.

Roland : Tu n’a pas l’air ravi.
Eric : En effet, si j’avais le choix j’aurais évité cette rencontre.
Roland : Tu me connaissais, contrairement aux autres possesseurs, hors tu ne m’as jamais demandé d’aide. J’en déduis que tu voue une certaine haine envers notre lignée.
Eric : J’aurais plutôt dit que je n’avais pas envie de porter le fardeau que représente ce nom.
Roland : Oui c’est compréhensible. Mais si tu es la c’est que tu as changé d’avis non ?
Eric : Pas vraiment, j’ai juste changé ma façon de faire.
Roland : Je vois, têtu jusqu'au bout hein ?
Eric : Oui. Je pense que tu connais non ?
Roland : Oui, en cela tu me ressemble en effet, une fois engagés nous ne faisons pas marche arrière.
Eric : Que me faut il faire pour obtenir ton soutient.
Roland : Avant j’ai une question, jusqu’ou va ta loyauté envers le rat ?
Eric : Jusqu'à la mort si il le faut. Je sais que c’est un homme de parole, même si ce n’est pas vraiment un homme.
Roland : Là tu t’avances peut être un peu… Enfin disons qu’il a sa propre façon de voir les choses.
Eric : Je n’ai pas tout suivi … Et l’épreuve ?
Roland : Tu l’as passé avec brio, tu va ainsi recevoir la marque de la loyauté.
Eric : Quesaquo ?
Roland : Tu le sauras en temps et en heure.

Et Eric se retrouva face à Lucien qui essayait de le sortir de son inconscience. Une rune s’était aussi imprimée sur le revers de la main de celui qui venait de se réveiller. Tout deux n’échangèrent mot Mira venant de se lever..

Cette dernière s’était elle aussi retrouver dans les ténèbres absolues elle aussi. Face a elle se trouver un homme d’âge mur, vêtu comme les guerrier grec, plastron, glaive, sandales et rondache étaient ses équipement. Ses cheveux d’un noir de jais étaient repliés en arrière, mettant en valeur un visage carré à l’allure noble. L’homme en question regardait la jeune femme d’un air intrigué.

Mira : Vous êtes l’âme reliée à mon arc non ?
???? : En effet.
Mira : Vous n’avez pas l’air très bavard…
???? : J’ai horreur du blabla inutile.
Mira : Pourrais-je savoir qui vous êtes ?
???? : Alexandre, celui qu’on appelle désormais Alexandre le Grand.
Mira : Et bien, je dois avouer que ca fait bizarre de se retrouver face a une légende telle que vous…
Alexandre : Oui peut être. Mais il serait bon de clôturer cette conversation au plus vite. Vous désireriez ?
Mira : Et bien, j’espérais obtenir votre soutient.
Alexandre : Peut être que je peux vous l’accorder. Apres tout nos deux familles sont liées depuis la nuit des temps.
Mira : J’ignore tout de cette histoire.
Alexandre : Et bien elle vous sera contée en d’autres temps. J’aimerais que vous répondiez a ma question : quelle est la plus grande force de l’être humain ?
Mira : Je dirais son intelligence…
Alexandre : Ainsi soit-il. Reçois la marque de la réflexion.

Et elle se réveilla a son tour, voyant Lucien en train d’aider Eric a se relever. Puis les deux s’approchèrent et Lucien pris la main de la jeune femme. Cette dernière se serait énervée si elle n’avait pas vue elle aussi la marque au dos de sa main en train de s’évanouir. Tely choisi ce moment pour s’approcher du groupe alors qu’elle s’était réveillée en même temps que Mira.

La maîtresse du fouet avait quand à elle rencontrer, dans l’espace d’obscurité absolue, la jeune femme qui avait déjà croisé sa route a deux reprises avec son armure de plate, ses gantelets,, et son casque qui couvrait ses cheveux blond couper court, l’aspect de la guerrière était toujours aussi imposant.

Guerrière : Nous revoilà face a face.
Tely : Cela faisait longtemps, n’est ce pas ?
Guerrière : En effet.
Tely : Je suppose qu’il est inutile de te mettre au courant de la situation ? Tu as du tout suivre de loin n’est ce pas ?
Guerrière : Oui, comme chacun de nous.
Tely : Et que dois je faire pour gagner ta confiance ?
Guerrière : Tu l’as déjà, depuis le jour ou nous avons combattues ensemble !
Tely : Dans ce cas la je peux t’appeler a mon aide quand je veux ?
Guerrière : Oui, Il te suffira de penser fortement à mon nom, Jeanne, et je devrais répondre !
Tely : Jeanne ?
Jeanne : Jeanne d’Arc, celle qui entend les voix. Voila notre entrevue est terminée. Que la marque de l’intuition guide tes pas.

Et Tely se retrouva au sommet, et rejoignit le groupe du rat réunis, attendant que Mathias et Antoine se réveillent, ils commencèrent à discuter entre eux.

Mira : Je me demande ce que signifie cette histoire de marque…
Lucien : Cela doit designer la personne qui est lié à l’arme…
Eric : Je rêve ou il a dit un truc d’intelligent…
Tely : En tout cas il a sans doute raison…

Antoine se réveilla également, voyant s'affairer ses compagnons qui semblaient sortir du même sommeil que lui. Il avait rencontré, dans cet espace sombre inquiétant, un homme aux cheveux blonds, portant une couronne et une armure. Une épée se trouvait à sa taille. L'individu, de forte carrure, et d'une grande prestance attendait, assis sur un trône.

Antoine : Bonjour.
????? : Tu pourrais t'adresser à moi de manière plus formelle.
Antoine : Huh ? Pourquoi ?

Une chose tomba sur la tête d'Antoine, et disparut aussitôt, ne lui permettant pas de voir de quoi il s'agissait.

Antoine : Dites, il pleut dans votre royaume, là.
????? : En effet, il pleut des ânes.
Antoine : Ah non vu la consistence ça devait être plutôt une carotte.

Et une nouvelle fois, Antoine se prit quelque chose sur la tête.

????? : Je n'aime pas être contrarié.
Antoine : Vous n'aimez pas grand chose, comment on doit vous parler alors ?
????? : Avec révérence.
Antoine : Il est où ce type là ? Que j'aille le chercher....

Pour ne pas changer, Antoine se prit une autre chose sur la tête.

????? : A ce rythme là, tu vas avoir la tête qui va doubler de volume.
Antoine : Je ne prends jamais la grosse tête, ne vous en faites pas.

Le sol se déforma, et Antoine perdit l'équilibre, et s'effondra au sol.

????? : Voilà de quoi te rabaisser un peu !
Antoine : Bon, très bien, votre révérence, pouvez-vous me dire, qui vous êtes ?
????? : Je suis Arthur Pendragon, roi parmi les rois.
Antoine : Ah... Enchanté. Moi je suis Antoine.
Arthur : Que fais-tu là, manant ?
Antoine : Je m'appelle pas Manant, je m'appelle Antoine !

Un seau d'eau, sorti de nulle part, tomba sur Antoine, et disparut aussitôt.

Antoine : Bon, je suis venu chercher de l'aide, car ma puissance de feu est limitée.
Arthur : Ça ne m'étonne point d'un colporte de la sorte.
Antoine : Donc y'a-t-il moyen pour que vous m'aidiez ?
Arthur : Cela est possible. Tout dépendra de mon envie.
Antoine : Alors, merci. Maintenant, comment on sort d'ici ?
Arthur : Je n'ai guère annoncé que tu peux te défaire de ma présence pour le moment.
Antoine : Quand j'entendais la voix dans ma tête, vous ne parliez pas noblement.
Arthur : J'étais pressé.
Antoine : Bon alors qu'attendez-vous de moi ?
Arthur : A quoi te servirait toute cette puissance que tu réclames ?
Antoine : A devenir plus utile, et à pouvoir aider des gens, bien qu'avec le commandant on n'a pas grand chose à faire...
Arthur : Et bien soit, tu va donc recevoir ce présent, le symbole de la puissance. Fais-en bon usage.

Antoine se leva donc, une marque ayant apparu sur sa main, puis ayant disparu tout aussi vite, tandis que Mathias s'était également réveillé. Sa rencontre était légèrement différente de celle des autres. Il s'était retrouvé comme tous les autres dans l'espace sombre. En face de lui se trouvait un vieillard, avec une longe barbe blanche, s'étendant jusqu'à ses pieds. Il portait une toge bleue, avec des étoiles dorées. Sur sa tête se trouvait un chapeau pointu. Le vieillard observait Mathias, et Mathias observait le vieillard. Au bout de plusieurs minutes, sans qu'aucun des deux n'ait pris la parole. Un léger ronflement se fit entendre, le vieillard s'étant endormi.

Mathias : Hmmm. Excusez-moi ?
Vieillard : ....
Mathias : Bien, on dirait que la seule personne présente ici s'est endormi, ce qui me laisse dans une impasse relativement chagrinante, et donc nous pouvons en déduire que...

Le vieillard se mit alors à murmurer tout en dormant, et tout à coup, une pomme apparut, et s'enficha dans la bouche de Mathias, le faisant cesser sa phrase. Mathias mangea la pomme, et reprit.

Mathias : ... je dois trouver un moyen de sortir moi-même, bien que ce serait plus efficace de réveiller de ce vieillard, et donc...
Vieillard : Tu vas te taire ? Je peux même pas dormir !
Mathias : Avant de vous rendormir, où suis-je ?
Vieillard : Bah, trop long à expliquer.
Mathias : Dois-je l'expliquer moi-même ?

Le vieillard murmura alors quelque chose. Un bocal rempli d'eau apparut à côté de Mathias, puis Mathias se transforma en carpe, et tomba dans le bocal.

Vieillard : Te voilà muet comme une carpe, je vais pouvoir dormir.
Mathias (pense) : Je suis muet, je suis une carpe, donc si je fais le tour du bocal, je vais oublier le début, donc je vais rester immobile, et...
Vieillard : Pense moins fort ! Ça me réveille !
Mathias (pense) : Vous n'avez qu'à pas lire mes pensées...
Vieillard : J'essaie de ne pas y penser.
Mathias (pense) : Vous n'avez qu'à cueillir des pensées.
Vieillard : Tu devrais plutôt remplir ta panse et... cesser de penser !
Mathias (pense) : Ça vous dérangerait de me retransformer ?
Vieillard : D'accord, mais tu arrêtes de faire du bruit !

Le vieillard murmura à nouveau, et Mathias reprit sa forme originelle. Seulement le vieillard avait omis le bocal, si bien que Mathias se retrouva recouvert d'un bocal sur la tête.

Vieillard : Voilà, tu es content ?
Mathias : Glabs Glibs Glibs Glubs Glubs ?
Vieillard : Je n'ai pas bien compris, tu peux répéter ?

Mathias parvint à extraire le bocal de sa tête et reprit.

Mathias : Vous pourriez faire attention !
Vieillard : Ça t'apprendra à m'avoir soûlé tout ce temps !
Mathias : Comme si je pouvais savoir que vous pouvez lire les pensées.
Vieillard : Maintenant tu le sais ! Et maintenant, bonne nuit !

Et sur ce le vieillard se rendormit, laissant Mathias au dépourvu.

Mathias : Heu... révéillez-vous ?
Vieillard : Rrrr.... Zzzzz...
Mathias : Allô ?
Vieillard : Rrrr.... Zzzzz...
Mathias (pense) : Vieux croûton, va !

Le vieillard murmura à nouveau, et le sol disparut sous les pieds de Mathias, qui commença à chuter, vers un bol de soupe géante.

Vieillard : Te vlà comme un crouton dans la soupe !
Mathias : Arrrrrêêêêêtttteeeezzz !
Vieillard : Oh, un effet Doppler.

Mathias continua à chuter, et atterrit sur le sol. Le bol de soupe, n'était qu'une illusion, ou bien...

Vieillard : Rrrrr.... Zzzzzz...
Mathias (pense) : Et le vlà rendormi...
Vieillard : Je t'entends toujours.
Mathias (pense) : Mais vous n'avez qu'à raccrocher !
Vieillard : Si je pouvais le faire, j'aurais eu la paix !
Mathias (pense) : Bon bah dites-moi ce qu'on fait ici, qu'on en finisse.
Vieillard : T'es censé être venu chercher mon aide, mais c'était à toi de le dire.
Mathias : Mais j'arrive pas à en placer une depuis tout à l'heure.
Vieillard : Si tu peux en placer une, mais tu essaies d'en placer mille d'un coup avec tes phrases, tout le monde te le dit !
Mathias : Mais je trouve que si on ne fait pas une explication suffisamment détaillée, alors...

Le vieillard murmura encore, et Mathias se retrouva transformé en souris.

Vieillard : Tu vois à faire tes phrases, la chance te souris !
Mathias (pense) : C'est injuste :!
Vieillard : C'est toi qui es injuste, tu n'as aucune pitié pour les gens.
Mathias (pense) : Et qui est-ce qui transforme les gens ?
Vieillard : C'est de la légitime défense.
Mathias (pense) : Bon ok, je fais des phrases courtes maintenant, retransformez moi.
Vieillard : Soit.

Le vieillard retransforma Mathias et se rendormit aussitôt.

Mathias : Arrêtez de dormir s'il vous plaît !
Vieillard : Tu crois que j'ai pu dormir avec toi à côté ?
Mathias : Ben vous ronfliez.
Vieillard : Ce n'est pas parce qu'on ronfle que l'on dort, apprend à ne pas te fier aux apparences.
Mathias : Bon reprenons, je vous chercher votre aide.
Vieillard : Ça je le savais déjà.
Mathias : J'essaie de faire les choses dans l'ordre...
Vieillard : Ce n'est pas une mauvaise idée en soit, mais tandis que tu traces tout le chemin d'un labyrinthe, ton chef passe au travers des murs, qui va le plus vite à ton avis ?
Mathias : Oui mais au moins je fais les choses dans les règles.
Vieillard : Les règles changent tout le temps, tu n'es pas obligé de te contraindre aux règles imposées par les gens, dans l'exemple de ton labyrinthe par exemple. Ils t'ont imposée un chemin à trouver, mais en brisant les murs, tu te soustrais à cette obligation. Et de par ce fait, tu peux sortir plus aisément de la situation, sans tomber dans tous les pièges, sissimulés sur ta route.
Mathias : Vous aussi vous faites des phrases longues !
Vieillard : Oui mais moi je ponctue ! Et je n'en fais pas tout le temps.

Mathias : Au fait, je viens de penser à un truc, qui êtes-vous ?
Vieillard : Et tu appelles ça faire les choses dans l'ordre. Je te laisse deviner tiens, réfléchit, avec des phrases courtes !
Mathias : Ok, vous êtes mage.
Vieillard : Oui.
Mathias : Vous êtes vieux.
Vieillard : Sans blague.
Mathias : Vous êtes joueur.
Vieillard : Du tout.
Mathias : Vous dormez souvent.
Vieillard : Quand je peux.
Mathias : Vous êtes le maître des sortilèges dans le manwha Yureka !
Vieillard : Imbécile !

Et Mathias se retrouva transformé en huître.

Vieillard : Tu as le QI d'une huître, ma parole ! Ah tiens, j'ai faim.
Mathias (pense) : Heu... vous êtes antropophage ?
Vieillard : Tu crois peut-être ressembler à un humain là ?
Mathias (pense) : Vous avez déjà vu une huître qui pense ?!
Vieillard : Bien sûr que ça pense.
Mathias (pense) : ...
Viellard : Bon allez, je te rends ton apparence, où je vais vraiment te manger.

Mathias fut donc retransformé en humain, et reprit sa réflexion.

Mathias : Bon je vais dire un nom au pif, mais je vais encore me faire transformer...
Vieillard : Dis toujours.
Mathias : Acariâtre, donneur de leçon, vieux, mage, vous êtes Merlin l'Enchanteur !
Merlin : Bonne réponse mais... punition pour ce que tu as dis au début.

Et cette fois Mathias se retrouva transformé en oie.

Merlin : C'est bientôt Noël, rien de tel qu'un peu de foie gras, pour une fois c'est à moi de te gaver, non pas avec des paroles, mais avec de la nourriture.
Mathias (pense) : Ce n'est pas drôle !
Merlin : Bon en tout cas tu as sû réfléchir. Tu es passé du protozoaire à un organisme bicellulaire pour moi, quel magnifique progrès !
Mathias (pense) : ...

Merlin retransforma alors le pauvre Mathias et lui dit de s'asseoir.

Merlin : Bon donc tu as besoin de mon aide ?
Mathias (pense) : Qu'est-ce que qui m'a pris de dire ça...
Merlin : Voyons si tu retiens tes leçons. Quelles sont les incantations que je t'ai apprises ?
Mathias : Ben y'a l'incantation de la foudre, celle de la glace, et celle pour aveugler.
Merlin : Bien tu en connais une trois, sur une infinité.
Mathias : Une infinité ?
Merlin : Ah oui, on peut s'amuser avec les mots. Tiens, je vais t'en apprendre une autre.
Mathias : A propos de quel élément ?
Merlin : Pourquoi pas le feu ?
Mathias (pense) : Je le sens mal...
Merlin : L'incantation est "Que le feu laisse place aux cendres, que les braises consument mon ennemi, ça va chauffer !"
Mathias : Mais pourquoi la fin de l'incantation est toujours stupide.
Merlin : Ah je viens de trouver un cobaye pour te montrer l'incantation... mais j'ai la flemme.
Mathias : Ça me réchauffe le coeur...
Merlin : Surtout ne t'enflamme pas.
Mathias : J'essaierai.

Merlin : Bon alors, Mathias, nous allons faire un serment, nécessaire pour que je puisse t'aider.
Mathias : Heu, quoi donc ?
Merlin : Tu dois jurer sur ta vie, de ne plus faire de phrases longues non ponctuées...
Mathias : Heu, comment ça sur ma vie ?
Merlin : A chaque phrase longue, tu seras transformé par mes soins, quelle que soit la situation.
Mathias : Heu...
Merlin : Et si tu ne fais pas ce serment, je te transforme tout de suite.

Mathias, porté volontaire pour faire ce serment, s'y résolut donc, puis il se réveilla à l'extérieur, une rune gravée sa main, qui disparut rapidement.

Tous étaient donc réveillés, et commencèrent à discuter à propos de leurs rencontres. Quelques minutes plus tard, Agenusha émergea de l'endroit qu'il était parti explorer avec le piédestal et l'arme posée dessus.

Lucien : Il a trouvé le besoin de tout démolir une fois encore.
Agenusha : Pas de ma faute, je ne peux pas toucher l'arme, fallait bien que je l'embarque.
Eric : T'a pas trouvé de solution moins encombrante.
Agenusha : Bah j'ai pas cherché, c'est la première qui m'est venu à l'esprit.
Mira : Mais quel bourrin.
Agenusha : Vous avez trouvé ce que vous cherchiez ?
Mathias : Oui, chacun de nous a pu passer un pacte.
Agenusha : NANI ?!
Tely : Ben quoi c'est pas si surprenant..
Agenusha : Vous rigolez, c'est impensable.
Antoine : J'avoue.
Mira : Mais en quoi est-ce impensable ?
Agenusha : Mathias vient de faire une phrase courte.
Mathias : En effet, j'y suis contraint.
Agenusha : Impossible ! Que s'est-il passé pendant que je n'étais pas là ? Tu es un imposteur ! Tu n'es pas Mathias !
Mathias : Ah si, je le suis.
Agenusha : Ah il suit Mathias, je le savais !
Lucien : On a besoin d'un ramoneur pour se débarrasser de la suie dans ce cas là.
Agenusha : Tu te doutes de quoi il s'ensuit ?
Lucien : C'est une suite arithmétique.
Agenusha : Tu as de la suite dans les idées.
Eric : Si on pouvait laisser cette série de jeux de mots sans suite...

Antoine : Il serait peut-être temps de repartir.
Agenusha : Ben oui, on n'a plus rien à faire ici. Mais ça va être long de tout retraverser.

Akuma réapparut alors, en applaudissant.

Agenusha : Ah tiens, tu tombes à pic !
Akuma : Ah oui ?
Agenusha : Nous allons passer un marché.
Akuma : Un marché ?
Agenusha : Approche-toi, il faut que je te parle, allons là-bas.
Akuma : Si tu veux.

Les deux s'éloignèrent donc, de manière à ne pas être entendus par le reste du groupe.

Agenusha : Il paraît, que tu trouves fatigant d'être dieu, et que tu préférerais chercher les succubes de l'univers.
Akuma : Quoi ? Qui t'a dit ça ?!
Agenusha : Toi-même !
Akuma : N'importe quoi !
Agenusha : Le gardien de l'arme m'a permis de voir la vérité.
Akuma : Et... qu'est-ce que tu comptes faire ?
Agenusha : Et bien, soit tu nous ramènes à bon port, soit, plusieurs personnes seront mises au courant.
Akuma : Tu n'oserais pas faire ça ?!
Agenusha : Tu crois ?
Akuma : Dans ce cas, je te ferai disparaître ici !
Agenusha : Bon bah je jette l'arme alors.
Akuma : L'arme tu peux la garder, j'en veux pas !
Agenusha : Pourquoi tu m'as fait chercher cette arme.
Akuma : Pour éviter qu'elle tombe entre de mauvaises mains, si c'est toi qui l'a, on sait où elle est.
Agenusha : Je vois. Bon, ramène-nous, et ton sercret sera bien gardé.
Akuma : Faire du chantage à un dieu, tu n'a peur de rien.
Agenusha : C'est quoi la peur ?
Akuma : Je m'disais aussi...

Ce marché conclut, Agenusha et Akuma rejoignirent le groupe.

Agenusha : J'ai trouvé un moyen de transport.
Akuma : Et au fait tu pourrais les téléporter aussi.
Agenusha : Ben non je tiens l'arme, ça prend de la place le piédestal.
Akuma (pense) : Tu peux toujours rêver pour je te dise comment la ranger...

Akuma transporta donc le groupe sur Releeshan, et repartit. L'équipe d'Agenusha était non loin, et Agenusha envoya l'arme vers Michaël

Agenusha : Michaël, range moi ça à la cave !
Michaël : Ok ?

Michaël attrapa l'arme, et non le piédestal, et aucun effet spécial ne se produisit.

Agenusha : Huh ? Comment il a pu prendre l'arme directement lui ?
Michaël : Il fallait pas ?
Agenusha : Bah, je sais pas, bon va la ranger, je ramène les autres, Antoine, Mathias allez vous reposer.

Puis Agenusha téléporta Lucien, Mira, Tely et Eric vers la base du rat, où ils atterrirent une nouvelle fois sur son bureau.

Le rat : T'aime bien atterrir à cet endroit là toi.
Agenusha : Ben, j'ai pas la localisation très précise. Bon je repars.

Agenusha redisparut, laissant l'équipe du rat sur le bureau de ce dernier, passablement en colère.

Le rat : Vous allez descendre de là, sinon je vous mets aux arrêts pour deux semaines !
Lucien : C'est pas de notre faute !
Le rat : Je m'en fous de la faute de qui c'est ! Si tu descends pas de là vite, c'est sur toi que je vais passer mes nerfs !

De retour sur Releeshan, Agenusha retourna dans son bureau, pour se reposer. Il repensa au squelette, et se dit que ce serait vraiment amusant de l'avoir dans la base. Il passa une annonce.

Agenusha : Mesdames et messieurs, ne faites pas de crise cardiaque, mais il semblerait que Mathias ait cessé de faire des phrases longues. Bien que ce phénomène reste inexpliqué, prenez ceci comme habitude.
Michaël : Bon j'ai rangé l'arme.
Agenusha : Ok très bien, un peu de repos pour tout le monde, j'en ai marre des missions des dieux...
Michaël : Bonne idée.

THE END
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