Chapitre 225 - Les géants
Ragnarok / Taihellef Wars :: L'antre des écrivains :: Schlangan et la fine équipe - Saison 1 Complète :: Livre 35 - Le Royaume des démons
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Chapitre 225 - Les géants
Les membres du groupe étant tombés à l'eau commençaient à essorer leurs vêtements.
Schlangan : On dirait que vous séchez sur le fait de se débarrasser de ces vêtements humides.
Eric : Et bien, tu ne te mouilles pas.
Schlangan : Allons bon, j'ai une idée, qui va vous réchauffer le cœur.
Antoine : Heu... Ça devrait aller.
Schlangan : Hmf, comme vous voulez.
Lucien : Vous n'êtes que des poules mouillées !
Tous : ...
Le groupe repris donc sa marche, et ils pénétrèrent dans une vaste plaine. Ils avancèrent pendant une heure, sans en voir le bout.
Lucien : C'est plat.
Eric : Arrête de mettre les pieds dans le plat.
Schlangan : Ne vous fatiguez pas trop, vous allez finir raplaplas.
Mira : Va te faire cuire un œuf, sur le plat...
Antoine : En tout cas essayons de planifier où nous allons.
Eric : Encore un jeu de mot servi sur un plateau.
Mathias : Il semble quand même étrange, d'un point de vue platonique, que nous n'ayons guère approché du mont se trouvant en vue dans le lointain alors que nos pas nous ont mené sur une distance qui s'avère...
Schlangan : URUSEI ! Continuons.
Lucien : Faudrait trouver un moyen d'accélérer la cadence.
Schlangan : Ben on n'est pas pressés ?
Tely : On a vu ça !
Le groupe reprit donc la route, avançant toujours sur cette gigantesque plaine. C'est alors qu'un individu apparut. Il ne s'agissait que d'Akuma.
Akuma : Et bien alors, ça traîne !
Schlangan : Hmmm ? Qu'est-ce que tu fous là ?
Akuma : Je suis démoniste, donc je peux me promener au royaume des démons.
Schlangan : Ah, c'est bien, tu vas pouvoir aller chercher ton arme.
Akuma : Pas question, il y a un problème majeur...
Schlangan : Un problème, même pour quelqu'un de ton niveau ?
Akuma : Oui. Je l'avais confié à une des mes invocations pour qu'elle la range, mais elle ne se rappelle plus où.
Schlangan : Et ça t'empêche d'aller la chercher ?
Akuma : Bah, quand j'ai quelqu'un comme toi qui peut le faire, c'est plus simple.
Schlangan : Mais ça ne me dit toujours pas ce que tu fais là.
Akuma : Je rendais visite à une connaissance. En tout cas, vous n'avancez pas vite, un peu de nerf ! Et puis, pourquoi tu t'encombres d'eux ?
Lucien : C'est qui ce blaireau ?
Antoine : C'est un des commandants divins du royaume des dieux.
Lucien : Ah, c'est cool, ça veut dire quoi au juste ?
Mathias : C'est très simple, le royaume des dieux est organisé hiérarchi..
Lucien : Il me semble pas l'avoir demandé à toi.
Akuma : Ce "blaireau" fait partie de la classe de gens qui peuvent balayer Schlangan sans mal.
Schlangan : Sans mal ? Tu veux que je te montre ?
Akuma : Garde ton énergie pour trouver l'arme plutôt !
Schlangan : Et bien tout à coup j'ai la flemme.
Akuma : Tu préfères donc faire la paperasse que te demandait Hakirai.
Schlangan : ... Tsk.
Akuma : Donc vous, allez déambuler où vous voulez, pendant que Schlangan va travailler. Schlangan, je vais te diriger, c'est dans cette direction..
Akuma mit sa main sur le torse de Schlangan et le projeta plusieurs centaines de mètres plus loin. Schlangan se rétablit et voulut repartir d'où il venait, mais Akuma l'avait déjà rejoint.
Akuma : Ecoute, ces gens ne feront peut être pas le poids, ou plutôt, sans doute, donc tu les mettrais en danger, tu devrais y aller seul.
Schlangan : Mais y'a quoi avec ton arme bordel ?
Akuma : Sûrement des gardiens, va savoir...
Schlangan : Tu n'en es même pas sûr ?!
Akuma : Absolument pas, à plus !
Akuma disparut alors, laissant Schlangan en plan. Et celui-ci ne savait d'où il avait été envoyé voler.
Schlangan : Et bah bravo, bon bah je vais me promener.
Pendant ce temps, le reste du groupe avait été laissé dans le vent par cette apparition impromptue.
Lucien : C'est un drôle d'animal.
Antoine : Ça arrive souvent avec les dieux.
Mathias : Exactement, la force des dieux leurs permettent de jouer à leur gré avec les humains, ce qui signifie qu'en réalité...
Eric fila un coup de pied à Mathias, le faisant cesser ses explications.
Antoine : Mathias, même quand le commandant n'est pas là, tu ne peux pas finir tes phrases !
Mathias : ...
Mira : Il va peut être falloir se remettre en route...
Antoine : Bonne idée.
Le groupe, débarrassé de Schlangan, repartit alors.
Schlangan : Débarrassé ?! Encore un coup monté des auteurs !
Auteur : Schlangan, tu te méprends, c'est Akuma le responsable.
Schlangan : Et qui fait parler Akuma ?
C'est alors qu'un vent souffla, fit s'envoler Schlangan, et un éclair le frappa de plein fouet, l'empêchant de protester plus. Réintéressons-nous plutôt à l'autre groupe. Ceux-ci continuaient leur traversée, lorsque le sol se mit à trembler un court instant. N'y prenant pas garde, le groupe continua. Au bout d'un moment, une légère dénivellation du sol se fit sentir.
Lucien : Quand j'y repense, je trouve que le serpent s'est laissé marcher dessus.
Antoine : Il aurait pu riposter, on aurait été pris dans la bataille, et il aurait perdu, donc trop fatigant sûrement.
Mathias : En tout cas le terrain est moins plat, ça monte, donc nous pouvons en déduire...
C'est alors que le sol s'inclina brusquement de quatre-vingt-dix degrés, mettant le groupe, à la verticale. Un rugissement assourdissant se fit alors entendre.
???? : Aaaaaaaaaaahhhhhhh ! J'ai bien dormi !
Toutes les personnes présentes tombèrent par terre, et purent voir qu'ils étaient en train de marcher sur un géant, celui-ci venant de se redresser. Le géant se trouvait dans une fosse à sa taille, dans laquelle il s'était allongé confortablement pour piquer un somme.
Lucien : Mais c'est quoi ce bordel ?
Mathias : Et bie...
Eric : Apparemment on a grimpé sur un monstre de taille gigantesque.
Mathias : Oui, et...
Mira : On dirait qu'on l'a réveillé en marchant dessus.
Mathias : Cela devrait sans dou....
Tely : Le pauvre !
Le géant, entendant des voix, regarda vers le haut, mais ne vit rien qui pouvait expliquer ce phénomène Jeanne d'Arckien.
Lucien : Cette expression ne me paraît point française...
Géant : Petite voix, où êtes-vous ?
Antoine : En bas.
Lucien : En bas... terie !
Le géant regarda en bas, et vit alors le groupe.
Géant : Ooooh ! Des petits êtres sont venus me rendre visite !
Eric : Des petits hêtres ? On n'est pas des arbres.
Lucien : C'est sûr, toi tu es plutôt un légume !
Géant : Vous venez jouer avec moi ?
Mira : On n'est pas des gamins, on n'a pas le temps !
Tely : On a autre chose à faire, on reviendra plus tard !
Géant : Mais non, restez jouer avec moi, ce sera plus amusant !
Eric (murmure) : Il a pas l'air bien futfute ce géant...
Antoine (murmure) : En effet, utilisons son esprit enfantin.
Lucien : On n'a qu'à jouer à cache-cache !
Géant : Bonne idée ! Je compte jusqu'à 15, allez vous cacher !
Mathias : Impossible ! Dans une partie de cache-cache authentique, vous devez compter jusqu'à 100, et donc cela nous permettra...
Antoine : Assez !
Géant : Ok... Qu'est-ce qui vient après 15 ?
Mira : Mais quel boulet...
Géant : Un.... Deux.... Quatre... Cinq... Sept...
Lucien : Faut lui apprendre à compter d'abord !
Eric : Je pense que ce serait une pure perte de temps.
Tely : C'est une réflexion censée.
Mathias : Hélas, le "ce" contenait un c, et donc, cette réflexion n'est pas sans C, ce qui nous amène à penser...
Lucien : Je me demande s'il n'est pas plus boulet que le géant.
Le géant, qui avait terminé son compte, attrapa alors délicatement Mira.
Géant : Trouvée !
Mira : Peux-tu me reposer s'il-te-plaît ? Tu m'as eu c'est bon.
Géant : D'accord.
Le géant reposa donc Mira comme elle l'avait demandé. Puis il attrapa Tely.
Géant : Trouvée aussi !
Tely se libéra de la légère étreinte du géant, et employa son fouet comme une liane pour redescendre.
Géant : En tout cas ça compte !
Lucien : Bon, et maintenant qu'est-ce qu'on fait avec ce gros balourd ?
Géant : C'est pas juste, personne s'est caché ! Vous voulez faire quoi maintenant ?
Mira : Nous sommes venus faire quelque chose ici, nous allons donc repartir pour l'accomplir.
Géant : Je peux venir avec vous ?
Lucien (murmure) : J'ai pas envie que ce boulet nous suive !
Antoine (murmure) : Il est en effet un peu trop voyant
Tely (murmure) : Ouais, mais il est gentil !
Antoine : Désolé, mais il serait que nous avancions seuls, ce serait plus prudent.
Géant : Seul ? Mais vous êtes plusieurs !
Mathias : Nous pouvons constater, que les rencontres avec diverses cultures peuvent parfois s'avérer troublantes, ce qui peut...
Le géant attrapa alors Mathias, pour observer ce bavard de plus près.
Mathias : ... provoquer des incompréhensions de tous les côtés, faisant alors appel à une raison dissymétrique qui se veut exempte de signification absolue, entraînant par conséquence ce que nous pouvons...
Géant : Tais-toi petit homme ! Tu n'es pas une abeille !
Antoine : Même le géant l'interrompt...
Mathias : Serait-il possible de me reposer ?
Géant : Comme tu veux, petit homme bavard.
Le géant reposa le petit homme bavard, à savoir Mathias.
Antoine : Et bien, nous partons, adieu, géant.
Lucien : A la prochaine, vieux !
Tely, Mira, Eric : Au revoir.
Géant : A bientôt !
Le groupe reprit sa route, et au bout de 5 minutes, le géant fit deux pas dans leur direction, les rattrapant.
Géant : Oh, encore les petits hommes, comment allez-vous depuis ?
Lucien : Mais quel pot de colle !
Antoine : Il marche vite en effet ! Deux pas lui ont suffi pour rattraper nos 5 minutes !
Eric : Ce serait un moyen de transport utile.
Mathias : Il est évident que la taille du géant lui permet...
Antoine : Ignorons-le, il nous laissera peut-être par lassitude.
Le groupe poursuivit donc, et toutes les cinq minutes, le géant les rattrapait.
Géant : Vous ne voyagez pas vite.
Lucien : Ouais mais nous on n'a pas ta taille !
Géant : Vous allez par là ?
Mira : Oui, c'est notre direction.
Géant : Je peux vous porter, ça ira plus vite.
Lucien : Heu... Je suis pas trop d'accord.
Antoine : C'est toi qui nous traitait de poule mouillé tout à l'heure ?
Lucien : Ça n'a rien à voir ! On n'arrivera jamais à s'en débarrasser à ce rythme là.
Géant : Par contre. Je n'irai pas plus loin que la montagne. Je n'ai pas le droit.
Après diverses discussion, le groupe finit par accepter l'offre du géant, obligeant Lucien à grimper sur cette étrange, mais efficace monture. Au bout d'une heure, le groupe arriva enfin jusqu'à la montagne.
Antoine : Le voyage aurait pris des jours sans ce géant.
Mathias : Oui.
Lucien : Pour une fois, il ne nous a pas déblatérer toutes ses âneries.
Mathias : Lorsque la chose n'est pas nécessaire, je peux me contenter de faire une explication concise de...
Tely colla un coup de fouet à Mathias pour le faire taire, et Lucien maugréa "ça n'a pas duré longtemps"... Le géant les posa alors au pied de la montagne.
Géant : Ah oui, vous allez rencontrer ma famille.
Lucien : Quoi, t'as une famille toi ?
Mira : Volontiers.
Le groupe, qui était devant l'entrée d'un canyon, avança, suivi du géant. Un autre géant était assis, adossé contre la paroi.
Lucien : Quelle famille !
Géant : Frangin ! Je suis revenu !
L'autre géant tourna la tête, toisa les humains, et se leva d'un air menaçant.
Géant F : C'est maintenant que tu reviens ? Et tu nous ramènes des déchets en plus !
Lucien : Déchet toi même ! Gros balourd !
Mira : Encore une fois, la finesse incarnée...
Eric : Faut pas s'attendre à mieux de sa part.
Géant F : Bon le gros balourd va éliminer ses petits déchets.
Lucien : Ça m'étonnerait que t'arrive à quelque chose, sinon les auteurs t'auraient donné un nom.
Géant F : Et bien je m'appelle Jé an Effe, ça te satisfait ?
Lucien : Les auteurs auraient pu mieux écrire ton nom !
Jé an Effe : Quoiqu'il soit, ver de terre, tu vas être balayé, Jé an Zé Ro, dégage !
Antoine : On comprend il était si vif d'esprit...
Mathias : Encore une fois, le nom est basé sur la fainéantise des auteurs, qui...
Jé an Effe sauta alors pour atterrir vers l'endroit où se trouve Mathias. Celui-ci parvint tout de même à esquiver le gros géant. Le sol trembla assez fortement, faisant perdre l'équilibre au groupe.
Jé an Effe : Par qui je commence ?
Antoine : Vous n'avez pas déjà commencé là ?
Eric : Apparemment, mais il a pas l'air d'être très futfute non plus..
Jé an Effe : Ce n'était qu'un réflexe face à une agression sonore. Commençons donc par le ver de terre, même si vous êtes durs à distinguer.
Jé an Effe donna alors un coup de point droit vers Lucien, mais le coup lui passa au travers, et Lucien, qui était passé derrière le géant lança Light aux Graphies, agrandissant sa lance, et frappa le géant. Seulement celui-ci ne broncha pas d'un millimètre.
Jé an Effe : Les moustiques peuvent faire mieux.
Le géant se retourna et tenta d'écraser Lucien avec son pied. Lucien employa MegaLight, provoquant une explosion qui fit perdre l'équilibre à Jé an Effe et le fit tomber par terre. Jé an Effe frappa le sol, provoquant des ondes sismiques qui surélevèrent le sol sous les pieds d'Eric. Eric profita de l'élévation du sol pour l'amplifier et s'élever à hauteur du géant, le frappant avec Fulguration, formant une grosse boule de foudre sur le géant. Celui-ci fut légèrement sonné par le coup.
Mathias : Je l'immobilise ! Vive le vent d'hiver, qui va jeter un froid des plus absolus, ou du moins à ce qu'il paraît !
Un vent froid souffla alors sur le géant, toujours au sol, et le recouvrit d'une très fine couche de glace.
Mathias : Ah, il est trop grand.
Antoine : C'est maintenant que tu t'en rends compte ? Frappez le entre les deux yeux ! Ça sera plus efficace !
Le géant, se libéra de la glace de Mathias, se releva, et sauta une nouvelle fois, pour écraser le groupe. Le coup passa au travers de Lucien, et les autres esquivèrent. Une dépression fut créée dans la sol par la violence du choc. Lucien attaqua de manière répétitive les genoux du géant avec Aco Light, le faisant tomber à genoux. Le géant voulut frapper Lucien avec un coup de poing, qui monta sur le poing pour esquiver, lui plantant la lance entre les phalanges. Pendant ce temps, Mira avait utilisé l'arcane de gravité pour permettre à Eric de léviter jusqu'à hauteur des yeux de Jé an Effe. En utilisant Mjolnir, Eric transforma son épée, lui faisant prendre la forme d'un marteau, le chargeant de foudre, et frappa entre les deux yeux. Le géant s'effondra alors en arrière, et ne se releva pas.
Antoine : Bien visé.
Lucien : Les géants aiment bien qu'on se servent d'eux comme paillassons.
Eric : Evidemment, le vlà au tapis.
L'autre géant, qui avait conduit le groupe jusque là, se plaça alors devant eux.
Jé An Zero : Désolé. Je ne savais pas qu'ils allaient comme ça. Il reste une dizaine de membres de ma famille. Vous devriez fuir.
Mira : Ouais, mais le problème c'est qu'on doit continuer par là...
Antoine : Une dizaine ça va faire beaucoup quand même.
Lucien : On avisera.
Eric : Toi, à force de fréquenter les bourrins en chefs, tu commences à devenir un peu inconscient !
A ce moment là, une explosion se fit entendre non loin de là, plus loin dans le canyon.
Mira : Mais qu'est-ce que c'est ce bazar ?
Antoine : Allons voir ?
Tely : Ça me paraît peu prudent...
Mathias : Il faut continuer, sinon...
Lucien : On fonce alors.
Le groupe se hâta pour aller voir ce qui se passait. Ils débouchèrent dans un espace circulaire, où se trouvaient plusieurs géants. Mais ceux-ci étaient tous à terre, et une personne qu'ils connaissaient bien se trouvait debout au milieu : Schlangan.
Lucien : Après on dit que c'est moi le bourrin !
Schlangan (n'a pas vu les autres) : Et bien quoi ? Je croyais que vous deviez m'éliminer ? Debout, j'ai à peine frappé !
Eric : Dites, je croyais qu'on vous avait dit de faire autre chose ?
Schlangan (aperçoit les autres) : Hmmm ? Qu'est-ce que vous faites là ?
Tely : C'est plutôt à nous de poser cette question là.
Schlangan : Et bien... pourquoi l'auteur n'a pas raconté ce que j'ai fait d'ailleurs ?
Lucien : Ça doit encore être un oubli de leur part.
Auteur : Il n'y a rien d'intéressant à raconter l'hécatombe de démons sur sa route...
Antoine : Normal...
Schlangan : En tout cas je cherche toujours quelque chose, et je suis arrivé ici, en me déplaçant vite, ça me surprend que vous soyez déjà là.
Lucien : C'est juste que vous êtes pas assez rapide c'est tout.
Eric : Tu ferais mieux de te taire, il va encore t'arriver des trucs bizarres.
Schlangan : Ah, je vois qu'il reste un géant derrière vous. Débarrassez-vous en tiens.
Lucien : C'est un vrai pot de colle.
Mira : Faudrait arriver à s'en débarrasser sans lui faire trop de mal.
Schlangan : Vous l'avez déniché où ?
Eric : On a marché dessus.
Schlangan : Huh ? Pourquoi pas... Bon, et bien vous n'avez qu'à l'assommer.
Tely : Vous avez vu sa taille, vous croyez que c'est simple à assommer ce truc ?
Schlangan : Ben... Un coup derrière la nuque, ça suffit.
Mira : Vous avez vu à quelle hauteur elle est sa nuque ?
Schlangan : Bah Lucien peut voler non ?
Lucien : Ouais mais si je lui assène un coup dans la nuque, je risque de la briser et le tuer !
Mira : Tu es tellement bourrin.
Géant : De toute façon, ce petit être est dangereux, et je ne dois pas aller plus loin. En plus ma famille fait dodo, je vais faire pareil.
Schlangan : C'est moi où ce géant est con ?
Lucien : J'aurait plutôt dit stupide.
Mira : Toi t'es pas beaucoup mieux de toute manière.
Schlangan : En tout cas, nous allons encore dans la même direction, tout est peut-être au même endroit.
Tely : Faut pas rêver !
Schlangan : Je me méfie de la flemme des auteurs...
Un grondement de tonnerre se fit entendre, et le groupe était prêt à repartir...
Suite au prochain chapitre.
Schlangan : On dirait que vous séchez sur le fait de se débarrasser de ces vêtements humides.
Eric : Et bien, tu ne te mouilles pas.
Schlangan : Allons bon, j'ai une idée, qui va vous réchauffer le cœur.
Antoine : Heu... Ça devrait aller.
Schlangan : Hmf, comme vous voulez.
Lucien : Vous n'êtes que des poules mouillées !
Tous : ...
Le groupe repris donc sa marche, et ils pénétrèrent dans une vaste plaine. Ils avancèrent pendant une heure, sans en voir le bout.
Lucien : C'est plat.
Eric : Arrête de mettre les pieds dans le plat.
Schlangan : Ne vous fatiguez pas trop, vous allez finir raplaplas.
Mira : Va te faire cuire un œuf, sur le plat...
Antoine : En tout cas essayons de planifier où nous allons.
Eric : Encore un jeu de mot servi sur un plateau.
Mathias : Il semble quand même étrange, d'un point de vue platonique, que nous n'ayons guère approché du mont se trouvant en vue dans le lointain alors que nos pas nous ont mené sur une distance qui s'avère...
Schlangan : URUSEI ! Continuons.
Lucien : Faudrait trouver un moyen d'accélérer la cadence.
Schlangan : Ben on n'est pas pressés ?
Tely : On a vu ça !
Le groupe reprit donc la route, avançant toujours sur cette gigantesque plaine. C'est alors qu'un individu apparut. Il ne s'agissait que d'Akuma.
Akuma : Et bien alors, ça traîne !
Schlangan : Hmmm ? Qu'est-ce que tu fous là ?
Akuma : Je suis démoniste, donc je peux me promener au royaume des démons.
Schlangan : Ah, c'est bien, tu vas pouvoir aller chercher ton arme.
Akuma : Pas question, il y a un problème majeur...
Schlangan : Un problème, même pour quelqu'un de ton niveau ?
Akuma : Oui. Je l'avais confié à une des mes invocations pour qu'elle la range, mais elle ne se rappelle plus où.
Schlangan : Et ça t'empêche d'aller la chercher ?
Akuma : Bah, quand j'ai quelqu'un comme toi qui peut le faire, c'est plus simple.
Schlangan : Mais ça ne me dit toujours pas ce que tu fais là.
Akuma : Je rendais visite à une connaissance. En tout cas, vous n'avancez pas vite, un peu de nerf ! Et puis, pourquoi tu t'encombres d'eux ?
Lucien : C'est qui ce blaireau ?
Antoine : C'est un des commandants divins du royaume des dieux.
Lucien : Ah, c'est cool, ça veut dire quoi au juste ?
Mathias : C'est très simple, le royaume des dieux est organisé hiérarchi..
Lucien : Il me semble pas l'avoir demandé à toi.
Akuma : Ce "blaireau" fait partie de la classe de gens qui peuvent balayer Schlangan sans mal.
Schlangan : Sans mal ? Tu veux que je te montre ?
Akuma : Garde ton énergie pour trouver l'arme plutôt !
Schlangan : Et bien tout à coup j'ai la flemme.
Akuma : Tu préfères donc faire la paperasse que te demandait Hakirai.
Schlangan : ... Tsk.
Akuma : Donc vous, allez déambuler où vous voulez, pendant que Schlangan va travailler. Schlangan, je vais te diriger, c'est dans cette direction..
Akuma mit sa main sur le torse de Schlangan et le projeta plusieurs centaines de mètres plus loin. Schlangan se rétablit et voulut repartir d'où il venait, mais Akuma l'avait déjà rejoint.
Akuma : Ecoute, ces gens ne feront peut être pas le poids, ou plutôt, sans doute, donc tu les mettrais en danger, tu devrais y aller seul.
Schlangan : Mais y'a quoi avec ton arme bordel ?
Akuma : Sûrement des gardiens, va savoir...
Schlangan : Tu n'en es même pas sûr ?!
Akuma : Absolument pas, à plus !
Akuma disparut alors, laissant Schlangan en plan. Et celui-ci ne savait d'où il avait été envoyé voler.
Schlangan : Et bah bravo, bon bah je vais me promener.
Pendant ce temps, le reste du groupe avait été laissé dans le vent par cette apparition impromptue.
Lucien : C'est un drôle d'animal.
Antoine : Ça arrive souvent avec les dieux.
Mathias : Exactement, la force des dieux leurs permettent de jouer à leur gré avec les humains, ce qui signifie qu'en réalité...
Eric fila un coup de pied à Mathias, le faisant cesser ses explications.
Antoine : Mathias, même quand le commandant n'est pas là, tu ne peux pas finir tes phrases !
Mathias : ...
Mira : Il va peut être falloir se remettre en route...
Antoine : Bonne idée.
Le groupe, débarrassé de Schlangan, repartit alors.
Schlangan : Débarrassé ?! Encore un coup monté des auteurs !
Auteur : Schlangan, tu te méprends, c'est Akuma le responsable.
Schlangan : Et qui fait parler Akuma ?
C'est alors qu'un vent souffla, fit s'envoler Schlangan, et un éclair le frappa de plein fouet, l'empêchant de protester plus. Réintéressons-nous plutôt à l'autre groupe. Ceux-ci continuaient leur traversée, lorsque le sol se mit à trembler un court instant. N'y prenant pas garde, le groupe continua. Au bout d'un moment, une légère dénivellation du sol se fit sentir.
Lucien : Quand j'y repense, je trouve que le serpent s'est laissé marcher dessus.
Antoine : Il aurait pu riposter, on aurait été pris dans la bataille, et il aurait perdu, donc trop fatigant sûrement.
Mathias : En tout cas le terrain est moins plat, ça monte, donc nous pouvons en déduire...
C'est alors que le sol s'inclina brusquement de quatre-vingt-dix degrés, mettant le groupe, à la verticale. Un rugissement assourdissant se fit alors entendre.
???? : Aaaaaaaaaaahhhhhhh ! J'ai bien dormi !
Toutes les personnes présentes tombèrent par terre, et purent voir qu'ils étaient en train de marcher sur un géant, celui-ci venant de se redresser. Le géant se trouvait dans une fosse à sa taille, dans laquelle il s'était allongé confortablement pour piquer un somme.
Lucien : Mais c'est quoi ce bordel ?
Mathias : Et bie...
Eric : Apparemment on a grimpé sur un monstre de taille gigantesque.
Mathias : Oui, et...
Mira : On dirait qu'on l'a réveillé en marchant dessus.
Mathias : Cela devrait sans dou....
Tely : Le pauvre !
Le géant, entendant des voix, regarda vers le haut, mais ne vit rien qui pouvait expliquer ce phénomène Jeanne d'Arckien.
Lucien : Cette expression ne me paraît point française...
Géant : Petite voix, où êtes-vous ?
Antoine : En bas.
Lucien : En bas... terie !
Le géant regarda en bas, et vit alors le groupe.
Géant : Ooooh ! Des petits êtres sont venus me rendre visite !
Eric : Des petits hêtres ? On n'est pas des arbres.
Lucien : C'est sûr, toi tu es plutôt un légume !
Géant : Vous venez jouer avec moi ?
Mira : On n'est pas des gamins, on n'a pas le temps !
Tely : On a autre chose à faire, on reviendra plus tard !
Géant : Mais non, restez jouer avec moi, ce sera plus amusant !
Eric (murmure) : Il a pas l'air bien futfute ce géant...
Antoine (murmure) : En effet, utilisons son esprit enfantin.
Lucien : On n'a qu'à jouer à cache-cache !
Géant : Bonne idée ! Je compte jusqu'à 15, allez vous cacher !
Mathias : Impossible ! Dans une partie de cache-cache authentique, vous devez compter jusqu'à 100, et donc cela nous permettra...
Antoine : Assez !
Géant : Ok... Qu'est-ce qui vient après 15 ?
Mira : Mais quel boulet...
Géant : Un.... Deux.... Quatre... Cinq... Sept...
Lucien : Faut lui apprendre à compter d'abord !
Eric : Je pense que ce serait une pure perte de temps.
Tely : C'est une réflexion censée.
Mathias : Hélas, le "ce" contenait un c, et donc, cette réflexion n'est pas sans C, ce qui nous amène à penser...
Lucien : Je me demande s'il n'est pas plus boulet que le géant.
Le géant, qui avait terminé son compte, attrapa alors délicatement Mira.
Géant : Trouvée !
Mira : Peux-tu me reposer s'il-te-plaît ? Tu m'as eu c'est bon.
Géant : D'accord.
Le géant reposa donc Mira comme elle l'avait demandé. Puis il attrapa Tely.
Géant : Trouvée aussi !
Tely se libéra de la légère étreinte du géant, et employa son fouet comme une liane pour redescendre.
Géant : En tout cas ça compte !
Lucien : Bon, et maintenant qu'est-ce qu'on fait avec ce gros balourd ?
Géant : C'est pas juste, personne s'est caché ! Vous voulez faire quoi maintenant ?
Mira : Nous sommes venus faire quelque chose ici, nous allons donc repartir pour l'accomplir.
Géant : Je peux venir avec vous ?
Lucien (murmure) : J'ai pas envie que ce boulet nous suive !
Antoine (murmure) : Il est en effet un peu trop voyant
Tely (murmure) : Ouais, mais il est gentil !
Antoine : Désolé, mais il serait que nous avancions seuls, ce serait plus prudent.
Géant : Seul ? Mais vous êtes plusieurs !
Mathias : Nous pouvons constater, que les rencontres avec diverses cultures peuvent parfois s'avérer troublantes, ce qui peut...
Le géant attrapa alors Mathias, pour observer ce bavard de plus près.
Mathias : ... provoquer des incompréhensions de tous les côtés, faisant alors appel à une raison dissymétrique qui se veut exempte de signification absolue, entraînant par conséquence ce que nous pouvons...
Géant : Tais-toi petit homme ! Tu n'es pas une abeille !
Antoine : Même le géant l'interrompt...
Mathias : Serait-il possible de me reposer ?
Géant : Comme tu veux, petit homme bavard.
Le géant reposa le petit homme bavard, à savoir Mathias.
Antoine : Et bien, nous partons, adieu, géant.
Lucien : A la prochaine, vieux !
Tely, Mira, Eric : Au revoir.
Géant : A bientôt !
Le groupe reprit sa route, et au bout de 5 minutes, le géant fit deux pas dans leur direction, les rattrapant.
Géant : Oh, encore les petits hommes, comment allez-vous depuis ?
Lucien : Mais quel pot de colle !
Antoine : Il marche vite en effet ! Deux pas lui ont suffi pour rattraper nos 5 minutes !
Eric : Ce serait un moyen de transport utile.
Mathias : Il est évident que la taille du géant lui permet...
Antoine : Ignorons-le, il nous laissera peut-être par lassitude.
Le groupe poursuivit donc, et toutes les cinq minutes, le géant les rattrapait.
Géant : Vous ne voyagez pas vite.
Lucien : Ouais mais nous on n'a pas ta taille !
Géant : Vous allez par là ?
Mira : Oui, c'est notre direction.
Géant : Je peux vous porter, ça ira plus vite.
Lucien : Heu... Je suis pas trop d'accord.
Antoine : C'est toi qui nous traitait de poule mouillé tout à l'heure ?
Lucien : Ça n'a rien à voir ! On n'arrivera jamais à s'en débarrasser à ce rythme là.
Géant : Par contre. Je n'irai pas plus loin que la montagne. Je n'ai pas le droit.
Après diverses discussion, le groupe finit par accepter l'offre du géant, obligeant Lucien à grimper sur cette étrange, mais efficace monture. Au bout d'une heure, le groupe arriva enfin jusqu'à la montagne.
Antoine : Le voyage aurait pris des jours sans ce géant.
Mathias : Oui.
Lucien : Pour une fois, il ne nous a pas déblatérer toutes ses âneries.
Mathias : Lorsque la chose n'est pas nécessaire, je peux me contenter de faire une explication concise de...
Tely colla un coup de fouet à Mathias pour le faire taire, et Lucien maugréa "ça n'a pas duré longtemps"... Le géant les posa alors au pied de la montagne.
Géant : Ah oui, vous allez rencontrer ma famille.
Lucien : Quoi, t'as une famille toi ?
Mira : Volontiers.
Le groupe, qui était devant l'entrée d'un canyon, avança, suivi du géant. Un autre géant était assis, adossé contre la paroi.
Lucien : Quelle famille !
Géant : Frangin ! Je suis revenu !
L'autre géant tourna la tête, toisa les humains, et se leva d'un air menaçant.
Géant F : C'est maintenant que tu reviens ? Et tu nous ramènes des déchets en plus !
Lucien : Déchet toi même ! Gros balourd !
Mira : Encore une fois, la finesse incarnée...
Eric : Faut pas s'attendre à mieux de sa part.
Géant F : Bon le gros balourd va éliminer ses petits déchets.
Lucien : Ça m'étonnerait que t'arrive à quelque chose, sinon les auteurs t'auraient donné un nom.
Géant F : Et bien je m'appelle Jé an Effe, ça te satisfait ?
Lucien : Les auteurs auraient pu mieux écrire ton nom !
Jé an Effe : Quoiqu'il soit, ver de terre, tu vas être balayé, Jé an Zé Ro, dégage !
Antoine : On comprend il était si vif d'esprit...
Mathias : Encore une fois, le nom est basé sur la fainéantise des auteurs, qui...
Jé an Effe sauta alors pour atterrir vers l'endroit où se trouve Mathias. Celui-ci parvint tout de même à esquiver le gros géant. Le sol trembla assez fortement, faisant perdre l'équilibre au groupe.
Jé an Effe : Par qui je commence ?
Antoine : Vous n'avez pas déjà commencé là ?
Eric : Apparemment, mais il a pas l'air d'être très futfute non plus..
Jé an Effe : Ce n'était qu'un réflexe face à une agression sonore. Commençons donc par le ver de terre, même si vous êtes durs à distinguer.
Jé an Effe donna alors un coup de point droit vers Lucien, mais le coup lui passa au travers, et Lucien, qui était passé derrière le géant lança Light aux Graphies, agrandissant sa lance, et frappa le géant. Seulement celui-ci ne broncha pas d'un millimètre.
Jé an Effe : Les moustiques peuvent faire mieux.
Le géant se retourna et tenta d'écraser Lucien avec son pied. Lucien employa MegaLight, provoquant une explosion qui fit perdre l'équilibre à Jé an Effe et le fit tomber par terre. Jé an Effe frappa le sol, provoquant des ondes sismiques qui surélevèrent le sol sous les pieds d'Eric. Eric profita de l'élévation du sol pour l'amplifier et s'élever à hauteur du géant, le frappant avec Fulguration, formant une grosse boule de foudre sur le géant. Celui-ci fut légèrement sonné par le coup.
Mathias : Je l'immobilise ! Vive le vent d'hiver, qui va jeter un froid des plus absolus, ou du moins à ce qu'il paraît !
Un vent froid souffla alors sur le géant, toujours au sol, et le recouvrit d'une très fine couche de glace.
Mathias : Ah, il est trop grand.
Antoine : C'est maintenant que tu t'en rends compte ? Frappez le entre les deux yeux ! Ça sera plus efficace !
Le géant, se libéra de la glace de Mathias, se releva, et sauta une nouvelle fois, pour écraser le groupe. Le coup passa au travers de Lucien, et les autres esquivèrent. Une dépression fut créée dans la sol par la violence du choc. Lucien attaqua de manière répétitive les genoux du géant avec Aco Light, le faisant tomber à genoux. Le géant voulut frapper Lucien avec un coup de poing, qui monta sur le poing pour esquiver, lui plantant la lance entre les phalanges. Pendant ce temps, Mira avait utilisé l'arcane de gravité pour permettre à Eric de léviter jusqu'à hauteur des yeux de Jé an Effe. En utilisant Mjolnir, Eric transforma son épée, lui faisant prendre la forme d'un marteau, le chargeant de foudre, et frappa entre les deux yeux. Le géant s'effondra alors en arrière, et ne se releva pas.
Antoine : Bien visé.
Lucien : Les géants aiment bien qu'on se servent d'eux comme paillassons.
Eric : Evidemment, le vlà au tapis.
L'autre géant, qui avait conduit le groupe jusque là, se plaça alors devant eux.
Jé An Zero : Désolé. Je ne savais pas qu'ils allaient comme ça. Il reste une dizaine de membres de ma famille. Vous devriez fuir.
Mira : Ouais, mais le problème c'est qu'on doit continuer par là...
Antoine : Une dizaine ça va faire beaucoup quand même.
Lucien : On avisera.
Eric : Toi, à force de fréquenter les bourrins en chefs, tu commences à devenir un peu inconscient !
A ce moment là, une explosion se fit entendre non loin de là, plus loin dans le canyon.
Mira : Mais qu'est-ce que c'est ce bazar ?
Antoine : Allons voir ?
Tely : Ça me paraît peu prudent...
Mathias : Il faut continuer, sinon...
Lucien : On fonce alors.
Le groupe se hâta pour aller voir ce qui se passait. Ils débouchèrent dans un espace circulaire, où se trouvaient plusieurs géants. Mais ceux-ci étaient tous à terre, et une personne qu'ils connaissaient bien se trouvait debout au milieu : Schlangan.
Lucien : Après on dit que c'est moi le bourrin !
Schlangan (n'a pas vu les autres) : Et bien quoi ? Je croyais que vous deviez m'éliminer ? Debout, j'ai à peine frappé !
Eric : Dites, je croyais qu'on vous avait dit de faire autre chose ?
Schlangan (aperçoit les autres) : Hmmm ? Qu'est-ce que vous faites là ?
Tely : C'est plutôt à nous de poser cette question là.
Schlangan : Et bien... pourquoi l'auteur n'a pas raconté ce que j'ai fait d'ailleurs ?
Lucien : Ça doit encore être un oubli de leur part.
Auteur : Il n'y a rien d'intéressant à raconter l'hécatombe de démons sur sa route...
Antoine : Normal...
Schlangan : En tout cas je cherche toujours quelque chose, et je suis arrivé ici, en me déplaçant vite, ça me surprend que vous soyez déjà là.
Lucien : C'est juste que vous êtes pas assez rapide c'est tout.
Eric : Tu ferais mieux de te taire, il va encore t'arriver des trucs bizarres.
Schlangan : Ah, je vois qu'il reste un géant derrière vous. Débarrassez-vous en tiens.
Lucien : C'est un vrai pot de colle.
Mira : Faudrait arriver à s'en débarrasser sans lui faire trop de mal.
Schlangan : Vous l'avez déniché où ?
Eric : On a marché dessus.
Schlangan : Huh ? Pourquoi pas... Bon, et bien vous n'avez qu'à l'assommer.
Tely : Vous avez vu sa taille, vous croyez que c'est simple à assommer ce truc ?
Schlangan : Ben... Un coup derrière la nuque, ça suffit.
Mira : Vous avez vu à quelle hauteur elle est sa nuque ?
Schlangan : Bah Lucien peut voler non ?
Lucien : Ouais mais si je lui assène un coup dans la nuque, je risque de la briser et le tuer !
Mira : Tu es tellement bourrin.
Géant : De toute façon, ce petit être est dangereux, et je ne dois pas aller plus loin. En plus ma famille fait dodo, je vais faire pareil.
Schlangan : C'est moi où ce géant est con ?
Lucien : J'aurait plutôt dit stupide.
Mira : Toi t'es pas beaucoup mieux de toute manière.
Schlangan : En tout cas, nous allons encore dans la même direction, tout est peut-être au même endroit.
Tely : Faut pas rêver !
Schlangan : Je me méfie de la flemme des auteurs...
Un grondement de tonnerre se fit entendre, et le groupe était prêt à repartir...
Suite au prochain chapitre.
Ragnarok / Taihellef Wars :: L'antre des écrivains :: Schlangan et la fine équipe - Saison 1 Complète :: Livre 35 - Le Royaume des démons
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