Chapitre 17 - Le centre Shayo
Ragnarok / Taihellef Wars :: L'antre des écrivains :: Schlangan et la fine équipe - Saison 1 Complète :: Livre 7 - Yosha et le Royaume des Morts
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Chapitre 17 - Le centre Shayo
Une semaine s'était écoulée depuis que les chefs de l'alliance L.A.G. avaient été anéantis. Schlangan avait continué l'entraînement de sa fine équipe, car visiblement la secte Yosha sévissait à plusieurs endroits dans l'univers, et possédait des technologies inconnues. Pendant que la fine équipe s'entraînait aux arts martiaux sous la direction de Michaël, Schlangan poursuivait ses recherches sur cette mystérieuse secte. Mais malheureusement, il n'avait pas suffisamment d'informations, et les informations télévisées ne lui en apprenaient pas davantage. Malgré ce manque d'informations, une annonce télévisée retint son attention. Visiblement, un centre de rééducation avec ouvert en ville, sous le nom de Shayo. Il était évident que ce nom ressemblait à Yosha à l'envers, et le lieu avait été surveillé par les forces de l'ordre. Toutefois, tout était en règle, et rien ne permettait d'établir un lien quelconque entre le centre et la secte. Ceci restant toutefois suspect, Schlangan décida de se rendre en ville avec sa fine équipe, pour analyser lui-même la situation. Ainsi, le lendemain, en place de l'entraînement habituel, le groupe partir en direction de Nathrax.
Ils arrivèrent en vaisseau à l'orée de la ville. Celle-ci présentait de nombreux bâtiments atteignant au maximum 10 étages. Les routes étaient linéaires, et tout bien entretenu, notamment le parc principal de la ville traversé par une rivière. Schlangan conduisit le groupe jusqu'à une somptueuse demeure, placée dans un jardin très bien entretenu. Schlangan s'approcha de la porte et plaça sa main sur le capteur qui faisait office de serrure. La porte s'ouvrit, et Schlangan fit rentrer son équipe à l'intérieur.
Voice : Où sommes-nous en fait ?
Schlangan : Chez moi.
Antoine : Quoi ? Vous avez une maison ?
Schlangan : Oui. Nous allons manger avant d'aller voir le maire.
Michaël : Mais pourquoi avez-vous une maison ici ?
Schlangan : Lorsque j'ai sauvé la planète du plan sinistre de l'ancien dictateur, Koyata, le maire a tenu à me donner cette maison. Bien que j'aie décidé de m'installer dans la base militaire de Koyata.
Antoine : Il était si redoutable que ça ?
Schlangan : Il était au moins aussi fort que Ramulus transformé en monstre.
Mathias : Et il menaçait la planète ?
Schlangan : ... Mathias ! Tu as fait une phrase courte ?!
Antoine : Ça lui arrive quand il pose une question.
Schlangan : Incroyable... Mais oui, il avait installé un système pour la faire exploser s'il mourrait. Mais j'ai fait échouer son plan.
Voice : Et pourquoi va-t-on voir le maire ?
Schlangan : Pour qu'il nous amène "officiellement" au centre, cela paraîtra moins suspicieux. Allez mangeons.
Antoine : La nourriture n'est pas périmée ?
Schlangan : Nope, j'ai envoyé un message indiquant mon arrivée, ils sont venus en mettre.
Antoine : Pratique.
Ainsi, le groupe put se repaître, et Schlangan conduisit ensuite la fine équipe chez le maire de Nathrax. Celui-ci habitait directement à l'hôtel de ville, une demeure encore plus somptueuse que celle de Schlangan. Le maire était un petit homme assez âgé au crâne dégarni, portant de petites lunettes rondes sur le nez. Il se leva aussitôt lorsqu'il vit Schlangan entrer dans la pièce.
Schlangan : Bonjour, monsieur le maire.
Maire : Ah, commandant Schlangan. Cela me fait plaisir de vous voir. Vous voulez donc découvrir le nouveau centre qui a ouvert il y a deux jours ?
Schlangan : Oui, c'est cela.
Maire : C'est un endroit merveilleux, vraiment. Un petit instant...
Le Maire fit signe à ses gardes de sortir de la pièce, car il ne souhaitait pas les voir espionner ses mouvements. Puis, le maire plaça des chaises pour que Schlangan et son équipe put s'asseoir. Mathias remarqua que les chaises étaient disposées un peu bizarrement, mais il s'assit tout de même à la position indiquée.
Schlangan : Pourquoi ces gardes ? Il n'y en avait pas, avant.
Maire : Ah vous savez, avec les actions terroristes de la secte Yosha, ces temps-ci, on n'est jamais trop prudents.
Schlangan : Je vois. D'ailleurs, à ce propos...
Maire : Ah mais en tout cas ne vous en faites pas, il n'y aura aucun danger, le centre est sûr, ils ont pris de nombreuses précautions en le construisant, justement.
Schlangan : Mais...
Maire : Un petit moment. Saviez-vous que ce centre a déjà prouvé son efficacité, et que...
Tout en parlant, le maire écrivit sur un morceau de papier, qu'il avança vers Schlangan. Celui-ci lit le message du maire : "Pas parler, surveillance. Placé chaises pour cacher caméras. Prenez papier. Shayo = Yosha.".
Maire : Un jeune homme a déjà été guéri de son obsession, c'est vraiment merveilleux ! Mais assez parlé, je vais vous conduire au centre directement, vous le verrez de vos propres yeux.
Schlangan : Merci beaucoup, monsieur le maire. J'ai vraiment hâte.
Schlangan se leva en récupérant discrètement le papier. Les autres membres de l'équipe se levèrent également, et le maire passa devant. Celui-ci les conduisit à un bâtiment tout neuf, avec inscrit en grande "Centre Shayo". Le maire entra en premier dedans, et se dirigea à l'accueil, où se trouvait une femme.
Femme : Bonjour, monsieur le maire.
Maire : Bonjour. J'ai ici le commandant de la base militaire, avec sa garde personnelle. Ayant découvert ce nouveau centre, et sa réputation, il souhaiterait le visiter.
Femme : Je vais faire parvenir ce message à mes supérieurs, veuillez patienter.
Maire : Merci.
La femme entra le message sur son ordinateur, et une minute plus tard, une autre femme sortit d'un couloir pour pénétrer dans le hall d'accueil. Elle avait des cheveux châtains mi-longs, des yeux marrons, avec des mèches cachant son œil gauche. Elle portait un T-shirt rouge assez court, découvrant son nombril, ainsi que des mitaines rouges, un jean bleu tenu par une ceinture et des bottines noires. Elle s'inclina devant le groupe.
Femme : Soyez les bienvenus dans le centre Shayo. Je suis Katerina Shindaya, la directrice adjointe de ce centre. Le directeur est absent pour le moment. Commandant Schlangan, je vais vous faire visiter le centre.
Schlangan : Merci bien.
Katerina : Suivez-moi.
Maire : Je vais vous laisser, je dois retourner à mon bureau. Bonne visite.
Le maire repartit du bâtiment, tandis que Katerina intima à Schlangan et son équipe de la suivre. Celle-ci les conduisit à travers un couloir débouchant sur de nombreuses salles de classes dans lesquelles se trouvaient des gens guidés par des instructeurs.
Katerina : Le but de ce centre est de permettre à toute personne ayant subi de forts troubles psychologiques de pouvoir retourner à une vie normale.
Schlangan : Ça ne semble pas si simple que ça.
Katerina : Effectivement, mais nous avons réuni tous les moyens à notre disposition pour aider ces gens. Grâce à de nombreux programmes sophistiqués, nous pouvons analyser méticuleusement le profil des gens et trouver le traitement le plus adéquat.
Schlangan : Donc l'hôpital vous envoie des patients.
Katerina : Tout à fait.
Schlangan : Le maire m'a appris que vous aviez déjà pu guérir en patient, en deux jours ?
Katerina : C'est vrai. Il s'agissait d'un jeune homme qui ne pouvait vivre sans voir du sang couler. Dû à un traumatisme de jeunesse. Nous avons fait disparaître cette obsession.
Schlangan : Hmm, et bien bravo. Il faudrait peut-être vous envoyer les fanatiques de Yosha, afin de les soigner.
Katerina : Vous n'êtes pas la première personne à soumettre cette idée.
Schlangan : Vraiment ?
Katerina : Oui, le chef des forces de l'ordre, Mr. Pherssone, a eu la même idée.
Schlangan : Ah.
Katerina : Vu que l'un des membres de cette horrible secte à été capturé, nous allons utiliser nos logiciels pour comprendre leur profil, et pouvoir identifier les personnes y appartenant, à l'aide de scans majeurs.
Schlangan : Vous pouvez aussi faire ça ?
Katerina : Tout à fait. C'était d'ailleurs l'un des buts de notre centre, d'où le nom.
Schlangan : Et bien j'aurai hâte d'avoir des nouvelles de cela. Cette secte commence à être problématique. Cela explique aussi la ressemblance entre Yosha et Shayo.
Katerina : Oui, le nom nous a posé quelques problèmes, les forces de l'ordre ont débarqué dès l'ouverture pour être sûr que nous n'avions aucun lien avec la secte.
Schlangan : C'est compréhensible. Peut-on voir les installations informatiques qui permettent ces analyses ?
Katerina : Si possible, nous préférerions ne pas révéler nos capacités informatiques. Mesure de sécurité.
Schlangan : Je vois. Et bien soit, je posais juste la question. Merci pour le temps que vous nous avez accordé. Nous allons prendre congé.
Katerina : C'est une bonne chose que les forces militaires viennent assister à nos découvertes, si nous pouvons aider.
Schlangan : Oui. Merci. Sur ce, je vous souhaite une bonne journée.
Katerina : A vous de même.
Schlangan et son groupe repartirent donc du bâtiment, Katerina les accompagnant jusqu'à la porte principale. Puis, ils retournèrent à la demeure de Schlangan. Celui-ci s'arrêta alors devant le pas de la porte et mis une main en arrière.
Schlangan : ... Ne bougez pas.
Antoine : Qu'y a-t-il ?
Schlangan : La porte est piégée.
Voice : Comment ça ?
Schlangan : Reculez. BAKUDÔ NO HACHIJÛICHI - DANKU.
Schlangan mit une main en avant et créa un mur d'énergie translucide devant lui. Il fit signe à son équipe de se placer derrière ce mur. Puis, il lança une pierre par-dessus le mur, pour toucher la porte. Au moment où il la toucha, la maison explosa totalement. Le mur d'énergie protégea totalement l'équipe de l'explosion. Schlangan l'abaissa après l'explosion.
Antoine : Que...
Schlangan : C'était plus explosif que je ne l'aurais cru.
Michaël : Je crois qu'on nous en veut. La secte ?
Mathias : Il est fort probable que des personnes ne souhaitent pas nous voir fouiner les environs, et...
Schlangan : URUSEI. Les forces de l'ordre ne vont pas tarder à arriver.
Et effectivement, la police arriva sur les lieux quelques minutes plus tard. Le chef des forces de l'ordre fut le premier à interpeller Schlangan et son équipe.
Pherssone : Commandant, est-ce que tout va bien ?
Schlangan : J'ai détecté le piège avant d'ouvrir la porte, donc j'ai pu me protéger. Mais ils n'ont pas lésiné sur les moyens.
Pherssone : Avez-vous une idée du responsable ?
Schlangan : A part la secte Yosha ? Non. Mais il est drôle que cela se produise après que nous ayons été visiter le centre Shayo.
Pherssone : Ce centre n'est pas lié à la secte. Nous avons tout inspecté de fond en comble.
Schlangan : Et bien, il y a deux possibilités. Soit vous n'avez pas tout exploré, soit des gens essaient de nous induire en erreur, car ils n'aiment pas le centre.
Pherssone : Je pencherai plus pour la deuxième option.
Schlangan : Hmmm... Enfin peu importe, nous allons retourner à la base. Essayez de découvrir qui a pénétré dans la maison pendant notre absence, à savoir pendant la demi-heure précédente.
Pherssone : Très bien. Soyez prudents.
Schlangan : Ne vous en faites par pour ça.
Schlangan et son équipe repartirent donc vers leur vaisseau en-dehors de la ville. Puis Schlangan entra des commandes automatiques dans le poste de pilotage. Il fit alors signe à tous de descendre.
Antoine : Que faites-vous, commandant ?
Schlangan : Le vaisseau va rentrer à la base sans nous. Nous allons utiliser ces brouilleurs de fréquences visuelles. Nous serons invisibles de tous ceux regardant à partir de la ville. De cette manière, ils croiront que nous sommes repartis.
Michaël : Et ensuite ?
Schlangan : Nous allons nous installer à couvert toute la journée. Puis, cette nuit, nous allons jeter un œil à ce fameux centre. Car, quoiqu'on en dise, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond.
Et Schlangan mit son plan à exécution. Le groupe descendit du vaisseau, camouflés du regarde de quiconque se trouvant dans la ville, qui pourrait par exemple les observer. Le vaisseau décolla, et le groupe se rendit le long de la rivière qui entre dans la ville. Ils s'installèrent dans des fourrés le long de la rivière, dissimulés de tous. Schlangan conseilla à ses hommes de manger et de prendre du repos, car la nuit risquait d'être mouvementée. Rien de spécial ne se produisit jusqu'à ce que la nuit tombe. Une fois la nuit bien noire, le groupe se dirigea silencieusement vers la ville. Ils marchèrent le long de la rive et purent entrer en ville sans attirer l'attention. Afin d'économiser l'électricité, il n'y avait aucune lampe allumée la nuit, car tous étaient censés se reposer. Seuls de rares bâtiments étaient opérationnels la nuit, comme l'hôpital.
Antoine : Que va-t-on faire si le centre est équipée d'une alarme ?
Schlangan : Ne vous inquiétez pas pour les systèmes d'alarme, je vais faire disjoncter les systèmes électriques du bâtiment.
Le groupe se rendit donc furtivement vers le centre Shayo. Schlangan plaça deux doigts contre le mur, et le perça, avant de diffuser de l'électricité dedans. Les veilleuses allumées à l'intérieur du bâtiment, visibles par les fenêtres, s'éteignirent toutes.
Schlangan : On peut y aller.
Antoine : Le système de défense ne semble pas très au point.
Schlangan : Moui. Mais si c'est ce que je pense, ils n'en ont pas besoin.
Schlangan poussa alors la porte principale, la faisant sortir de ses gonds. Il la rattrapa avant qu'elle ne touche le sol, pour ne pas faire de bruit supplémentaire. Il fit entrer son équipe, et remis la porte en place. Schlangan ordonna à son groupe de chercher silencieusement les salles, à la recherche d'un escalier ou d'une quelconque trappe. Le bâtiment n'étant pas très grand, cela ne prit qu'une dizaine de minutes, et personne ne trouva quoi que ce soit.
Schlangan : Rien ? Ce n'est pas normal. Et puis, je n'ai pas non plus vu les systèmes informatiques.
Mathias : Vous les avez peut-être coupés également avec votre décharge électrique qui a arrêté les systèmes, et...
Schlangan : Mais oui, il suffit que je retrace le chemin de ma décharge électrique. Je verrai où c'est parti.
Michaël : Vous pouvez faire ça ?
Schlangan : Oui. BAKUDÔ NO GOJÛHACHI : KAKUSHI TSUIJAKU.
Schlangan mit sa main sur le sol et fit apparaître un cercle d'énergie avec des nombres. Il sourit alors, et fit disparaître la technique. Il retourna à l'accueil, et tapa sur le sol brièvement. Il enfonça alors son katana dans une dalle, et coupa, faisant apparaître un escalier.
Schlangan : Allons voir ça.
Michaël : Le passage à l'entrée, je n'y aurais jamais pensé.
Antoine : Oui, ça change de l'ordinaire. D’habitude les passages secrets sont dissimulés loin de l'entrée.
Le groupe descendit alors l'escalier, pour arriver dans une salle allumée qui ressemblait plus à un laboratoire qu'à une salle informatique. Un champ d'énergie se forma alors derrière eux, et un individu, qui était assis sur une chaise, se tourna vers eux. Il était de taille moyenne, plutôt jeune, mais avait les cheveux blancs mi-longs, et portait une blouse.
????? : Je vous attendais. Je suis le directeur de ce centre. Mon nom est Yakusoba.
Schlangan : Drôle d'endroit pour une salle informatique. Shindaya Katerina n'a pas dit toute la vérité visiblement.
Yakusoba : Oh, elle ? Elle ignore tout de cet endroit. Nous l'avons recrutée et placée en tant que directrice adjointe. Comme ça, si quelqu'un la fait passer au détecteur de mensonge, elle ne trahira pas cet endroit. Les gens croient toujours que les directeurs sont au courant de tout.
Schlangan : Au courant de quoi ? De votre appartenance à la secte Yosha ?
Yakusoba : Évidemment. Vous le saviez depuis le début, nous avons donc essayé de vous balayer de notre route, ce qui n'a pas marché.
Schlangan : Bien, je vais donc pouvoir démolir le premier échelon de cette secte.
Yakusoba : Impossible. Vous allez participer à une petite expérience. Connaissez-vous le Royaume des Morts ?
Schlangan : Plus ou moins. J'ai dû y envoyer du monde.
Yakusoba : Nous cherchons actuellement à ressusciter des morts. Mais pour le moment, nous n'avons trouvé que le moyen de téléporter les gens dans ce Royaume.
Schlangan : Et donc ?
Yakusoba : Nous n'avons pas encore trouvé le chemin inverse. Donc, c'est une bonne idée pour nous débarrasser de vous.
Le scientifique appuya sur un bouton, et un rayon d'énergie fut dirigé sur la fine équipe. Schlangan voulut l'éviter, mais ils se retrouvaient emprisonnés dans un cube d'énergie, si bien qu'il fut touché par le rayon, ainsi que sa fine équipe. Ils se retrouvèrent téléportés dans un endroit désert, au sol gris, et au ciel noir. Des nappes de brume grisâtre flottaient à plusieurs endroits. Puis, quatre personnes s'approchèrent du groupe. Schlangan regarda les quatre et put reconnaître les quatre ex-soldats d'élite sous ces ordres.
Soldat #1 : Bonjour, chef !
Soldat #2 : Bonjour, commandant !
Soldat #3 : Bonjour, monsieur !
Soldat #4 : Bonjour, patron !
Schlangan : Muh ? Vous n'étiez pas morts ?
Soldat #2 : Si, c'est cela. Mais vous n'êtes pas mort, commandant. Que faites-vous ici ?
Schlangan : Et bien, on a été téléportés ici. Mais une seconde, si vous êtes là, et que vous êtes morts, ça veut dire qu'il avait raison. Il nous a bien téléportés...
Soldat #1 : Au Royaume des Morts, chef.
Schlangan : ...
Suite au prochain chapitre.
Ils arrivèrent en vaisseau à l'orée de la ville. Celle-ci présentait de nombreux bâtiments atteignant au maximum 10 étages. Les routes étaient linéaires, et tout bien entretenu, notamment le parc principal de la ville traversé par une rivière. Schlangan conduisit le groupe jusqu'à une somptueuse demeure, placée dans un jardin très bien entretenu. Schlangan s'approcha de la porte et plaça sa main sur le capteur qui faisait office de serrure. La porte s'ouvrit, et Schlangan fit rentrer son équipe à l'intérieur.
Voice : Où sommes-nous en fait ?
Schlangan : Chez moi.
Antoine : Quoi ? Vous avez une maison ?
Schlangan : Oui. Nous allons manger avant d'aller voir le maire.
Michaël : Mais pourquoi avez-vous une maison ici ?
Schlangan : Lorsque j'ai sauvé la planète du plan sinistre de l'ancien dictateur, Koyata, le maire a tenu à me donner cette maison. Bien que j'aie décidé de m'installer dans la base militaire de Koyata.
Antoine : Il était si redoutable que ça ?
Schlangan : Il était au moins aussi fort que Ramulus transformé en monstre.
Mathias : Et il menaçait la planète ?
Schlangan : ... Mathias ! Tu as fait une phrase courte ?!
Antoine : Ça lui arrive quand il pose une question.
Schlangan : Incroyable... Mais oui, il avait installé un système pour la faire exploser s'il mourrait. Mais j'ai fait échouer son plan.
Voice : Et pourquoi va-t-on voir le maire ?
Schlangan : Pour qu'il nous amène "officiellement" au centre, cela paraîtra moins suspicieux. Allez mangeons.
Antoine : La nourriture n'est pas périmée ?
Schlangan : Nope, j'ai envoyé un message indiquant mon arrivée, ils sont venus en mettre.
Antoine : Pratique.
Ainsi, le groupe put se repaître, et Schlangan conduisit ensuite la fine équipe chez le maire de Nathrax. Celui-ci habitait directement à l'hôtel de ville, une demeure encore plus somptueuse que celle de Schlangan. Le maire était un petit homme assez âgé au crâne dégarni, portant de petites lunettes rondes sur le nez. Il se leva aussitôt lorsqu'il vit Schlangan entrer dans la pièce.
Schlangan : Bonjour, monsieur le maire.
Maire : Ah, commandant Schlangan. Cela me fait plaisir de vous voir. Vous voulez donc découvrir le nouveau centre qui a ouvert il y a deux jours ?
Schlangan : Oui, c'est cela.
Maire : C'est un endroit merveilleux, vraiment. Un petit instant...
Le Maire fit signe à ses gardes de sortir de la pièce, car il ne souhaitait pas les voir espionner ses mouvements. Puis, le maire plaça des chaises pour que Schlangan et son équipe put s'asseoir. Mathias remarqua que les chaises étaient disposées un peu bizarrement, mais il s'assit tout de même à la position indiquée.
Schlangan : Pourquoi ces gardes ? Il n'y en avait pas, avant.
Maire : Ah vous savez, avec les actions terroristes de la secte Yosha, ces temps-ci, on n'est jamais trop prudents.
Schlangan : Je vois. D'ailleurs, à ce propos...
Maire : Ah mais en tout cas ne vous en faites pas, il n'y aura aucun danger, le centre est sûr, ils ont pris de nombreuses précautions en le construisant, justement.
Schlangan : Mais...
Maire : Un petit moment. Saviez-vous que ce centre a déjà prouvé son efficacité, et que...
Tout en parlant, le maire écrivit sur un morceau de papier, qu'il avança vers Schlangan. Celui-ci lit le message du maire : "Pas parler, surveillance. Placé chaises pour cacher caméras. Prenez papier. Shayo = Yosha.".
Maire : Un jeune homme a déjà été guéri de son obsession, c'est vraiment merveilleux ! Mais assez parlé, je vais vous conduire au centre directement, vous le verrez de vos propres yeux.
Schlangan : Merci beaucoup, monsieur le maire. J'ai vraiment hâte.
Schlangan se leva en récupérant discrètement le papier. Les autres membres de l'équipe se levèrent également, et le maire passa devant. Celui-ci les conduisit à un bâtiment tout neuf, avec inscrit en grande "Centre Shayo". Le maire entra en premier dedans, et se dirigea à l'accueil, où se trouvait une femme.
Femme : Bonjour, monsieur le maire.
Maire : Bonjour. J'ai ici le commandant de la base militaire, avec sa garde personnelle. Ayant découvert ce nouveau centre, et sa réputation, il souhaiterait le visiter.
Femme : Je vais faire parvenir ce message à mes supérieurs, veuillez patienter.
Maire : Merci.
La femme entra le message sur son ordinateur, et une minute plus tard, une autre femme sortit d'un couloir pour pénétrer dans le hall d'accueil. Elle avait des cheveux châtains mi-longs, des yeux marrons, avec des mèches cachant son œil gauche. Elle portait un T-shirt rouge assez court, découvrant son nombril, ainsi que des mitaines rouges, un jean bleu tenu par une ceinture et des bottines noires. Elle s'inclina devant le groupe.
Femme : Soyez les bienvenus dans le centre Shayo. Je suis Katerina Shindaya, la directrice adjointe de ce centre. Le directeur est absent pour le moment. Commandant Schlangan, je vais vous faire visiter le centre.
Schlangan : Merci bien.
Katerina : Suivez-moi.
Maire : Je vais vous laisser, je dois retourner à mon bureau. Bonne visite.
Le maire repartit du bâtiment, tandis que Katerina intima à Schlangan et son équipe de la suivre. Celle-ci les conduisit à travers un couloir débouchant sur de nombreuses salles de classes dans lesquelles se trouvaient des gens guidés par des instructeurs.
Katerina : Le but de ce centre est de permettre à toute personne ayant subi de forts troubles psychologiques de pouvoir retourner à une vie normale.
Schlangan : Ça ne semble pas si simple que ça.
Katerina : Effectivement, mais nous avons réuni tous les moyens à notre disposition pour aider ces gens. Grâce à de nombreux programmes sophistiqués, nous pouvons analyser méticuleusement le profil des gens et trouver le traitement le plus adéquat.
Schlangan : Donc l'hôpital vous envoie des patients.
Katerina : Tout à fait.
Schlangan : Le maire m'a appris que vous aviez déjà pu guérir en patient, en deux jours ?
Katerina : C'est vrai. Il s'agissait d'un jeune homme qui ne pouvait vivre sans voir du sang couler. Dû à un traumatisme de jeunesse. Nous avons fait disparaître cette obsession.
Schlangan : Hmm, et bien bravo. Il faudrait peut-être vous envoyer les fanatiques de Yosha, afin de les soigner.
Katerina : Vous n'êtes pas la première personne à soumettre cette idée.
Schlangan : Vraiment ?
Katerina : Oui, le chef des forces de l'ordre, Mr. Pherssone, a eu la même idée.
Schlangan : Ah.
Katerina : Vu que l'un des membres de cette horrible secte à été capturé, nous allons utiliser nos logiciels pour comprendre leur profil, et pouvoir identifier les personnes y appartenant, à l'aide de scans majeurs.
Schlangan : Vous pouvez aussi faire ça ?
Katerina : Tout à fait. C'était d'ailleurs l'un des buts de notre centre, d'où le nom.
Schlangan : Et bien j'aurai hâte d'avoir des nouvelles de cela. Cette secte commence à être problématique. Cela explique aussi la ressemblance entre Yosha et Shayo.
Katerina : Oui, le nom nous a posé quelques problèmes, les forces de l'ordre ont débarqué dès l'ouverture pour être sûr que nous n'avions aucun lien avec la secte.
Schlangan : C'est compréhensible. Peut-on voir les installations informatiques qui permettent ces analyses ?
Katerina : Si possible, nous préférerions ne pas révéler nos capacités informatiques. Mesure de sécurité.
Schlangan : Je vois. Et bien soit, je posais juste la question. Merci pour le temps que vous nous avez accordé. Nous allons prendre congé.
Katerina : C'est une bonne chose que les forces militaires viennent assister à nos découvertes, si nous pouvons aider.
Schlangan : Oui. Merci. Sur ce, je vous souhaite une bonne journée.
Katerina : A vous de même.
Schlangan et son groupe repartirent donc du bâtiment, Katerina les accompagnant jusqu'à la porte principale. Puis, ils retournèrent à la demeure de Schlangan. Celui-ci s'arrêta alors devant le pas de la porte et mis une main en arrière.
Schlangan : ... Ne bougez pas.
Antoine : Qu'y a-t-il ?
Schlangan : La porte est piégée.
Voice : Comment ça ?
Schlangan : Reculez. BAKUDÔ NO HACHIJÛICHI - DANKU.
Schlangan mit une main en avant et créa un mur d'énergie translucide devant lui. Il fit signe à son équipe de se placer derrière ce mur. Puis, il lança une pierre par-dessus le mur, pour toucher la porte. Au moment où il la toucha, la maison explosa totalement. Le mur d'énergie protégea totalement l'équipe de l'explosion. Schlangan l'abaissa après l'explosion.
Antoine : Que...
Schlangan : C'était plus explosif que je ne l'aurais cru.
Michaël : Je crois qu'on nous en veut. La secte ?
Mathias : Il est fort probable que des personnes ne souhaitent pas nous voir fouiner les environs, et...
Schlangan : URUSEI. Les forces de l'ordre ne vont pas tarder à arriver.
Et effectivement, la police arriva sur les lieux quelques minutes plus tard. Le chef des forces de l'ordre fut le premier à interpeller Schlangan et son équipe.
Pherssone : Commandant, est-ce que tout va bien ?
Schlangan : J'ai détecté le piège avant d'ouvrir la porte, donc j'ai pu me protéger. Mais ils n'ont pas lésiné sur les moyens.
Pherssone : Avez-vous une idée du responsable ?
Schlangan : A part la secte Yosha ? Non. Mais il est drôle que cela se produise après que nous ayons été visiter le centre Shayo.
Pherssone : Ce centre n'est pas lié à la secte. Nous avons tout inspecté de fond en comble.
Schlangan : Et bien, il y a deux possibilités. Soit vous n'avez pas tout exploré, soit des gens essaient de nous induire en erreur, car ils n'aiment pas le centre.
Pherssone : Je pencherai plus pour la deuxième option.
Schlangan : Hmmm... Enfin peu importe, nous allons retourner à la base. Essayez de découvrir qui a pénétré dans la maison pendant notre absence, à savoir pendant la demi-heure précédente.
Pherssone : Très bien. Soyez prudents.
Schlangan : Ne vous en faites par pour ça.
Schlangan et son équipe repartirent donc vers leur vaisseau en-dehors de la ville. Puis Schlangan entra des commandes automatiques dans le poste de pilotage. Il fit alors signe à tous de descendre.
Antoine : Que faites-vous, commandant ?
Schlangan : Le vaisseau va rentrer à la base sans nous. Nous allons utiliser ces brouilleurs de fréquences visuelles. Nous serons invisibles de tous ceux regardant à partir de la ville. De cette manière, ils croiront que nous sommes repartis.
Michaël : Et ensuite ?
Schlangan : Nous allons nous installer à couvert toute la journée. Puis, cette nuit, nous allons jeter un œil à ce fameux centre. Car, quoiqu'on en dise, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond.
Et Schlangan mit son plan à exécution. Le groupe descendit du vaisseau, camouflés du regarde de quiconque se trouvant dans la ville, qui pourrait par exemple les observer. Le vaisseau décolla, et le groupe se rendit le long de la rivière qui entre dans la ville. Ils s'installèrent dans des fourrés le long de la rivière, dissimulés de tous. Schlangan conseilla à ses hommes de manger et de prendre du repos, car la nuit risquait d'être mouvementée. Rien de spécial ne se produisit jusqu'à ce que la nuit tombe. Une fois la nuit bien noire, le groupe se dirigea silencieusement vers la ville. Ils marchèrent le long de la rive et purent entrer en ville sans attirer l'attention. Afin d'économiser l'électricité, il n'y avait aucune lampe allumée la nuit, car tous étaient censés se reposer. Seuls de rares bâtiments étaient opérationnels la nuit, comme l'hôpital.
Antoine : Que va-t-on faire si le centre est équipée d'une alarme ?
Schlangan : Ne vous inquiétez pas pour les systèmes d'alarme, je vais faire disjoncter les systèmes électriques du bâtiment.
Le groupe se rendit donc furtivement vers le centre Shayo. Schlangan plaça deux doigts contre le mur, et le perça, avant de diffuser de l'électricité dedans. Les veilleuses allumées à l'intérieur du bâtiment, visibles par les fenêtres, s'éteignirent toutes.
Schlangan : On peut y aller.
Antoine : Le système de défense ne semble pas très au point.
Schlangan : Moui. Mais si c'est ce que je pense, ils n'en ont pas besoin.
Schlangan poussa alors la porte principale, la faisant sortir de ses gonds. Il la rattrapa avant qu'elle ne touche le sol, pour ne pas faire de bruit supplémentaire. Il fit entrer son équipe, et remis la porte en place. Schlangan ordonna à son groupe de chercher silencieusement les salles, à la recherche d'un escalier ou d'une quelconque trappe. Le bâtiment n'étant pas très grand, cela ne prit qu'une dizaine de minutes, et personne ne trouva quoi que ce soit.
Schlangan : Rien ? Ce n'est pas normal. Et puis, je n'ai pas non plus vu les systèmes informatiques.
Mathias : Vous les avez peut-être coupés également avec votre décharge électrique qui a arrêté les systèmes, et...
Schlangan : Mais oui, il suffit que je retrace le chemin de ma décharge électrique. Je verrai où c'est parti.
Michaël : Vous pouvez faire ça ?
Schlangan : Oui. BAKUDÔ NO GOJÛHACHI : KAKUSHI TSUIJAKU.
Schlangan mit sa main sur le sol et fit apparaître un cercle d'énergie avec des nombres. Il sourit alors, et fit disparaître la technique. Il retourna à l'accueil, et tapa sur le sol brièvement. Il enfonça alors son katana dans une dalle, et coupa, faisant apparaître un escalier.
Schlangan : Allons voir ça.
Michaël : Le passage à l'entrée, je n'y aurais jamais pensé.
Antoine : Oui, ça change de l'ordinaire. D’habitude les passages secrets sont dissimulés loin de l'entrée.
Le groupe descendit alors l'escalier, pour arriver dans une salle allumée qui ressemblait plus à un laboratoire qu'à une salle informatique. Un champ d'énergie se forma alors derrière eux, et un individu, qui était assis sur une chaise, se tourna vers eux. Il était de taille moyenne, plutôt jeune, mais avait les cheveux blancs mi-longs, et portait une blouse.
????? : Je vous attendais. Je suis le directeur de ce centre. Mon nom est Yakusoba.
Schlangan : Drôle d'endroit pour une salle informatique. Shindaya Katerina n'a pas dit toute la vérité visiblement.
Yakusoba : Oh, elle ? Elle ignore tout de cet endroit. Nous l'avons recrutée et placée en tant que directrice adjointe. Comme ça, si quelqu'un la fait passer au détecteur de mensonge, elle ne trahira pas cet endroit. Les gens croient toujours que les directeurs sont au courant de tout.
Schlangan : Au courant de quoi ? De votre appartenance à la secte Yosha ?
Yakusoba : Évidemment. Vous le saviez depuis le début, nous avons donc essayé de vous balayer de notre route, ce qui n'a pas marché.
Schlangan : Bien, je vais donc pouvoir démolir le premier échelon de cette secte.
Yakusoba : Impossible. Vous allez participer à une petite expérience. Connaissez-vous le Royaume des Morts ?
Schlangan : Plus ou moins. J'ai dû y envoyer du monde.
Yakusoba : Nous cherchons actuellement à ressusciter des morts. Mais pour le moment, nous n'avons trouvé que le moyen de téléporter les gens dans ce Royaume.
Schlangan : Et donc ?
Yakusoba : Nous n'avons pas encore trouvé le chemin inverse. Donc, c'est une bonne idée pour nous débarrasser de vous.
Le scientifique appuya sur un bouton, et un rayon d'énergie fut dirigé sur la fine équipe. Schlangan voulut l'éviter, mais ils se retrouvaient emprisonnés dans un cube d'énergie, si bien qu'il fut touché par le rayon, ainsi que sa fine équipe. Ils se retrouvèrent téléportés dans un endroit désert, au sol gris, et au ciel noir. Des nappes de brume grisâtre flottaient à plusieurs endroits. Puis, quatre personnes s'approchèrent du groupe. Schlangan regarda les quatre et put reconnaître les quatre ex-soldats d'élite sous ces ordres.
Soldat #1 : Bonjour, chef !
Soldat #2 : Bonjour, commandant !
Soldat #3 : Bonjour, monsieur !
Soldat #4 : Bonjour, patron !
Schlangan : Muh ? Vous n'étiez pas morts ?
Soldat #2 : Si, c'est cela. Mais vous n'êtes pas mort, commandant. Que faites-vous ici ?
Schlangan : Et bien, on a été téléportés ici. Mais une seconde, si vous êtes là, et que vous êtes morts, ça veut dire qu'il avait raison. Il nous a bien téléportés...
Soldat #1 : Au Royaume des Morts, chef.
Schlangan : ...
Suite au prochain chapitre.
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