Chapitre 175 - Les armes mythiques
Ragnarok / Taihellef Wars :: L'antre des écrivains :: Schlangan et la fine équipe - Saison 1 Complète :: Livre 28 - Ténèbres et Lumière
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Chapitre 175 - Les armes mythiques
Le combat entre Lucien et Lauréline étant terminé, le groupe se remis alors en branle, en direction de la cabane. Le rat en personne civilisé qu'il est, frappa a la porte.
???? : Entrez !
Voice : Il y avait donc quelqu'un.
Le rongeur rentra alors dans la bicoque, et put voir qu'il s’agissait d'une salle à manger un peu miteuse, au centre de laquelle trônait une lourde et imposante table en chêne massif. Sur cette salle s'ouvraient deux portes, et de l'une de ces portes sortait une fumée blanchâtre. Des couverts et des assiettes était disposés, au total pour sept personnes. La voix reprit alors, venant de la pièce d'ou sortait la fumée.
Voix : bienvenue a vous, je vous attendais, veuillez m'excuser une minute, je fini de préparer le repas!
En attendant le mystérieux inconnu, Lauréline observa la pièce entière, cette dernière était peu spacieuse, ce qui expliquait la présence d'un seul meuble, une commode sur laquelle était posé un tissu sur lequel trônait une tabatière, et quelques sculptures faites mains. Le sol était fait de planches, tout comme les murs, sur lesquels étaient fixés quelques trophées de chasse. Les chaises étaient rustiques, faites de bois dégrossi. Enfin, sur la table était également posé un pot de fer dans lequel étaient conservées quelques fleurs. Le petit groupe s'était massé a la porte, et Lucien bon dernier avait fermé l'ouverture, et l'être qui avait parlé entra alors dans la pièce. C'était un petit vieux, d'environ un mètre soixante, courbé par le temps. Le vieillard portait des habits de peau, et ses cheveux blanc contrastait avec eux. Une petite barbiche blanche et des yeux gris très clair donnait à cet homme l'aspect d'un homme sans âge qui aurait pu connaitre le déluge, mais qui semblait pourtant garder toutes ses facultés. En voyant l'énergumène, le rat pencha légèrement la tête, l'air interloqué.
Inconnu : Eh bien alors ? Qu’attendez-vous pour vous asseoir ?
Lauréline : Nous vous attendions, il n'aurait pas été poli de s'asseoir sans même voir notre hôte.
Inconnu : En voila une jeune fille qui connait les bonnes manières, je vous en prie asseyez vous maintenant, j'ai presque fini.
Tous prirent donc place à la demande de l'inconnu, sauf le rat qui se contenta d'aller observer la tabatière. L'homme posa alors le plat qu'il avait apporté et refit plusieurs aller-retours vers la cuisine pour rapporter tous les mets qu'il avait préparé. Puis il s'assit et le rat fit de même, mais de sorte à ce qu'il soit en face de l'individu, pour des raisons qui restèrent obscures aux autres.
Inconnu : Bien nous voici enfin autour de cette table; je vous souhaite bon appétit!
Lauréline : Je vous remercie, vous de même.
Le repas commença, personne n'osant rompre le silence qui s'était abattu sur la petite salle, et le rongeur mangeait distraitement le repas, l'air plus intéressé par son hôte, que par la nourriture. Une fois que l'inconnu eut donc fini l'entrée, il haussa le sourcil (aussi blanc que ses cheveux), et fini par lancer :
Inconnu : Eh bien, je me plais a penser que le silence est le meilleur compliment pour un cuisinier, mais tout de même je le trouve relativement déprimant à cette minute. Vous ne vous demandez même pas qui je suis?
Lauréline : Il semblerait que vous attendiez que nous vous le demandions, mais nous, au contraire, attendions que vous nous le disiez, d'où l'origine de ce silence.
Inconnu (un grand sourire aux lèvres): Oh, je vois, le fait est que je pense que vous savez tous, ou plutôt que vous avez tous entendu parler de moi, sinon vous ne seriez pas là. Bien, comme vous vous en doutez mon nom est Mesna, et je suis un vieux fou perdu dans les forêts d'une planète inhabitée.
Mathias : Vous êtes donc l'homme dont l'explorateur parlait dans son récit.
Mesna : En effet, ca a été mon dernier visiteur, à l'époque ou j’étais encore jeune.
Voice : Quand nous sommes arrivés, il y'avait déjà le couvert mis pour 7 personnes, depuis quand saviez vous que nous étions arrivés ?
Mesna : Hum... Depuis que l’explorateur est venu je crois bien. Bien que j'ignorais combien vous seriez et surtout quand vous viendriez, cela je ne l'est su que lorsque vous avez atterri sur cette planète.
Antoine : Alors vous n'êtes sûrement pas un vieux fou simplement perdu.
Mesna : Cela dépend comment vous considérez le mot perdu. Perdu au sens géographique du terme, il est évident que non, mais perdu dans mes études et mon travail cela est, je le crois, assez vrai.
Voice : Et sur quoi travaillez-vous ?
Mesna : Hmmmm... Je pense que nous en discuterons après le repas, ou bien tout va refroidir.
Tout les monde recommença à manger, et des conversations s'amorcèrent, et continuèrent, mais Mesna et le rongeur restaient muets comme des tombes, le premier restant toujours focalisé sur le second. Puis le repas vint à son terme, et le rat fini par rompre le nouveau silence qui s'était fait.
Le rat : Bien, j'ai dans l'idée que vous savez pertinemment ce qui nous amène, et ce parce que vous même y avez eu déjà accès...
Mesna : Oui, j'ai en effet eu accès au visions d'Antoine, il y'a de cela fort longtemps, bien avant qu’il ne devienne mon successeur. Sur ce, vous m'aideriez bien a débarrasser la table non ?
Tout le monde aida le vieillard à débarrasser la table et à faire la vaisselle. Puis le vieil homme fit signe de le suivre dans la troisième et dernière pièce de la maison. C'était à la fois, une chambre, un cabinet de travail et une bibliothèque, en effet, un meuble remplit de livres couvrait le mur tout en longueur de la chambre faisant face a un lit spartiate, et d'une table de nuit. Une fenêtre s’ouvrait sur le troisième mur et sur le quatrième, un bureau couvert de paperasses jaunies était accolé a la paroi. Dans l'espace qu'il restait au centre, était posé un vieux rocking chair fait main, dans lequel l'homme s'assit.
Mesna : Bien voila : je suppose que vous avez des questions à me poser non?
Antoine : Vous dites que vous aviez accès à mes prémonitions ? Mais comment ça ? J'ai développé pendant un temps un pouvoir prémonitoire, mais depuis quelques temps je ne l'ai plus...
Mesna : Voila qui est étrange, vu que vous ne savez pas utiliser la flûte, vous ne devriez pas avoir de prémonition pour le moment...
Antoine : Donc vous savez pour la flûte...
Mesna : Eh oui, comme pour la tiare, la lance, l'épée, le fouet, les griffes, la double lame, l'arc et la hache.
Voice : Antoine a reçu son pouvoir de prémonition grâce à un être puissant qui nous a confié des pouvoirs avant de mourir.
Mesna : Je vois... Il devait être puissant en effet, pour pouvoir remplacer la flûte, car les pouvoirs sont source de deux choses, l'arme et l'âme.
Mathias : En effet, cette personne était vraiment puissante. Mais vous dites qu'il y a plusieurs objets qui ont des capacités spéciales, et trois sont réunis ici, la flûte, la tiare, et la lance...
Mesna : Oui, il y'en a huit dissimulés aux quatre coins de l'univers, aux capacités diverses et variées. Pourquoi huit je ne saurais le dire, mais que trois soient aujourd'hui sous mon toit relève du miracle...
Lauréline : Que savez-vous exactement des ces objets ?
Mesna : J'en sais ce que j'en ai appris par le mien, que j'avais jadis, et par quelques recherches que j'ai menées par la suite. C'est à dire peu de choses somme toute. La première de ces choses, je l'ai apprise lorsque je me suis retiré ici. Une fois que l'arme a choisi son possesseur, un lien les unis jusqu’à la mort, ou jusqu’à la désignation d'un autre maître. La seconde chose, je l'ai apprise il y'a fort longtemps, lorsque j'ai reçu ma flûte, on entend des voix, des voix qui proviennent de l'objet.
Antoine : En effet, une voix semble intervenir en cas de problème, pour donner des conseils...
Mesna : Eh bien je n'ai jamais su de qui elle venait... Jusqu'à il y'a peu de temps, ou j'ai découvert dans de vieux récits, que ces armes aurait appartenu a des héros antiques, héros qui auraient laissé en ses armes un moyen de "continuer de vivre tout en étant mort" selon l'ouvrage. La théorie la plus probable qui m'est venue à l'esprit est celle d'un contact avec les morts via le catalyseur qu'est l'arme... Enfin ce n'est qu'une supposition.
Mathias : En tout cas ces voix semblent connaître parfaitement l'arme, et peuvent donc aider à la maîtriser.
Lauréline : Mais dans le livre, l'explorateur disait que l'on risquait de devenir fou avec ces voix...
Mesna : C'est un risque, qui dépend souvent de l'arme que l'on possède, et donc de l'âme avec laquelle on est en contact. Certaines prennent un malin plaisir a martyriser le posesseur de l'objet, et c'est le cas de l'arme que recherchait cet homme...
Voice : Quel était l'arme qu'il recherchait ?
Mesna : La plus puissante. Mais aussi la plus dangereuse, la double lame...
Antoine : Avez-vous trouvé un moyen de joindre consciemment cette voix, ou bien n'est-elle toujours apparue que selon son gré ?
Mesna : Je n’ai trouvé aucun moyen de mon vécu lorsque j'avais la flûte, mais il parait qu'il y'a en effet un moyen de joindre cette âme. Mais je ne sais comment...
Un silence pesant se fit, et le vieil homme réfléchissait a la question lorsqu'il dit alors :
Mesna : Ah, j’oubliais quelque chose d'important. Il parait que certaines de ces armes sont des legs familiaux, qui restent de génération durant au cœur de famille qui gardent le secret.
Antoine : Au fait, vous disiez avoir eu la flûte, mais pourquoi ne l'aviez-vous plus ensuite ?
Mesna : Quelqu'un qui se disait un dieu, et qui en avait la puissance, a prétendu qu'il voulait débarrasser le monde des humains de reliques qui pouvaient s'avérer dangereuses pour le monde des humains. Je la lui ai donc donnée, car je ne faisais pas le poids, et je le savais.
Lauréline : Ça doit être Zintaih... Puisqu'il a caché la tiare et la flûte sur ma planète...
Mesna : J'ignore son nom...
Lauréline : Et bien il a tendance à se trimbaler avec un bandeau sur le front, une cigarette au bec, un pantalon large, des protège-poignets, ses cheveux sont en pétard, et...
Voice : Elle lui en veut tellement qu'elle serait capable de le dessiner...
Le rat : Bon en tout cas, tout ça n'a rien a voir avec le dédoublement de personnalité, finalement ça ne nous aide pas beaucoup...
Mathias : En effet, si l'arme n'est qu'un catalyseur, un genre de communicateur entre un esprit du royaume des morts et celui qui possède l'arme il ne s'agit d'un autre âme venant interférer dans un corps, donc nous ne pouvons pas en déduire un moyen de séparer les deux âmes se trouvant dans le corps du commandant, et...
Le rat : La FERME!
Mesna : Hélas, je ne suis pas expert en âme mais plutôt en antiquités... Juste une chose, il paraitraît que les armes ont chacune une âme experte dans un domaine précis, il vous faudrait trouver un moyen d'entrer en communication avec elles.
Antoine : Bien je crois que nous avons fait le tour. Je vous remercie de vos précieuses informations.
Lauréline : Si nous apprenons de nouvelles choses, nous reviendrons vous en faire part, mais enlevez vos gardiens la prochaine fois je vous prie.
Mesna : Ce n'étaient pas vraiment des gardiens, mais le fruit d'expérience que je mène ses dernier temps. Sur ce je vous souhaite un bon retour.
Et le petit groupe se dirigea vers la sortie, et chacun franchit la porte tour a tour, saluant le vieillard d'un signe d'adieu. Il finit par ne rester que le rat qui dévisagea longuement le vieil homme.
Le rat : Vous êtes sûr de ne pas savoir pourquoi il y'en a huit ?
Mesna : Oui, j'en suis sûr, mais vous vous êtes tenu bien silencieux durant ces entretiens, cacheriez-vous quelque chose, vous qui vous vous cachez des apparences ?
Le rat : Vous semblez en savoir long sur moi...
Mesna : Je gagerai que j'en sais moins sur vous, que vous sur moi...
Le rat : Eh bien dans ce cas : au revoir !
Et le groupe repartit en direction du vaisseau du rat.
Suite au prochain chapitre.
???? : Entrez !
Voice : Il y avait donc quelqu'un.
Le rongeur rentra alors dans la bicoque, et put voir qu'il s’agissait d'une salle à manger un peu miteuse, au centre de laquelle trônait une lourde et imposante table en chêne massif. Sur cette salle s'ouvraient deux portes, et de l'une de ces portes sortait une fumée blanchâtre. Des couverts et des assiettes était disposés, au total pour sept personnes. La voix reprit alors, venant de la pièce d'ou sortait la fumée.
Voix : bienvenue a vous, je vous attendais, veuillez m'excuser une minute, je fini de préparer le repas!
En attendant le mystérieux inconnu, Lauréline observa la pièce entière, cette dernière était peu spacieuse, ce qui expliquait la présence d'un seul meuble, une commode sur laquelle était posé un tissu sur lequel trônait une tabatière, et quelques sculptures faites mains. Le sol était fait de planches, tout comme les murs, sur lesquels étaient fixés quelques trophées de chasse. Les chaises étaient rustiques, faites de bois dégrossi. Enfin, sur la table était également posé un pot de fer dans lequel étaient conservées quelques fleurs. Le petit groupe s'était massé a la porte, et Lucien bon dernier avait fermé l'ouverture, et l'être qui avait parlé entra alors dans la pièce. C'était un petit vieux, d'environ un mètre soixante, courbé par le temps. Le vieillard portait des habits de peau, et ses cheveux blanc contrastait avec eux. Une petite barbiche blanche et des yeux gris très clair donnait à cet homme l'aspect d'un homme sans âge qui aurait pu connaitre le déluge, mais qui semblait pourtant garder toutes ses facultés. En voyant l'énergumène, le rat pencha légèrement la tête, l'air interloqué.
Inconnu : Eh bien alors ? Qu’attendez-vous pour vous asseoir ?
Lauréline : Nous vous attendions, il n'aurait pas été poli de s'asseoir sans même voir notre hôte.
Inconnu : En voila une jeune fille qui connait les bonnes manières, je vous en prie asseyez vous maintenant, j'ai presque fini.
Tous prirent donc place à la demande de l'inconnu, sauf le rat qui se contenta d'aller observer la tabatière. L'homme posa alors le plat qu'il avait apporté et refit plusieurs aller-retours vers la cuisine pour rapporter tous les mets qu'il avait préparé. Puis il s'assit et le rat fit de même, mais de sorte à ce qu'il soit en face de l'individu, pour des raisons qui restèrent obscures aux autres.
Inconnu : Bien nous voici enfin autour de cette table; je vous souhaite bon appétit!
Lauréline : Je vous remercie, vous de même.
Le repas commença, personne n'osant rompre le silence qui s'était abattu sur la petite salle, et le rongeur mangeait distraitement le repas, l'air plus intéressé par son hôte, que par la nourriture. Une fois que l'inconnu eut donc fini l'entrée, il haussa le sourcil (aussi blanc que ses cheveux), et fini par lancer :
Inconnu : Eh bien, je me plais a penser que le silence est le meilleur compliment pour un cuisinier, mais tout de même je le trouve relativement déprimant à cette minute. Vous ne vous demandez même pas qui je suis?
Lauréline : Il semblerait que vous attendiez que nous vous le demandions, mais nous, au contraire, attendions que vous nous le disiez, d'où l'origine de ce silence.
Inconnu (un grand sourire aux lèvres): Oh, je vois, le fait est que je pense que vous savez tous, ou plutôt que vous avez tous entendu parler de moi, sinon vous ne seriez pas là. Bien, comme vous vous en doutez mon nom est Mesna, et je suis un vieux fou perdu dans les forêts d'une planète inhabitée.
Mathias : Vous êtes donc l'homme dont l'explorateur parlait dans son récit.
Mesna : En effet, ca a été mon dernier visiteur, à l'époque ou j’étais encore jeune.
Voice : Quand nous sommes arrivés, il y'avait déjà le couvert mis pour 7 personnes, depuis quand saviez vous que nous étions arrivés ?
Mesna : Hum... Depuis que l’explorateur est venu je crois bien. Bien que j'ignorais combien vous seriez et surtout quand vous viendriez, cela je ne l'est su que lorsque vous avez atterri sur cette planète.
Antoine : Alors vous n'êtes sûrement pas un vieux fou simplement perdu.
Mesna : Cela dépend comment vous considérez le mot perdu. Perdu au sens géographique du terme, il est évident que non, mais perdu dans mes études et mon travail cela est, je le crois, assez vrai.
Voice : Et sur quoi travaillez-vous ?
Mesna : Hmmmm... Je pense que nous en discuterons après le repas, ou bien tout va refroidir.
Tout les monde recommença à manger, et des conversations s'amorcèrent, et continuèrent, mais Mesna et le rongeur restaient muets comme des tombes, le premier restant toujours focalisé sur le second. Puis le repas vint à son terme, et le rat fini par rompre le nouveau silence qui s'était fait.
Le rat : Bien, j'ai dans l'idée que vous savez pertinemment ce qui nous amène, et ce parce que vous même y avez eu déjà accès...
Mesna : Oui, j'ai en effet eu accès au visions d'Antoine, il y'a de cela fort longtemps, bien avant qu’il ne devienne mon successeur. Sur ce, vous m'aideriez bien a débarrasser la table non ?
Tout le monde aida le vieillard à débarrasser la table et à faire la vaisselle. Puis le vieil homme fit signe de le suivre dans la troisième et dernière pièce de la maison. C'était à la fois, une chambre, un cabinet de travail et une bibliothèque, en effet, un meuble remplit de livres couvrait le mur tout en longueur de la chambre faisant face a un lit spartiate, et d'une table de nuit. Une fenêtre s’ouvrait sur le troisième mur et sur le quatrième, un bureau couvert de paperasses jaunies était accolé a la paroi. Dans l'espace qu'il restait au centre, était posé un vieux rocking chair fait main, dans lequel l'homme s'assit.
Mesna : Bien voila : je suppose que vous avez des questions à me poser non?
Antoine : Vous dites que vous aviez accès à mes prémonitions ? Mais comment ça ? J'ai développé pendant un temps un pouvoir prémonitoire, mais depuis quelques temps je ne l'ai plus...
Mesna : Voila qui est étrange, vu que vous ne savez pas utiliser la flûte, vous ne devriez pas avoir de prémonition pour le moment...
Antoine : Donc vous savez pour la flûte...
Mesna : Eh oui, comme pour la tiare, la lance, l'épée, le fouet, les griffes, la double lame, l'arc et la hache.
Voice : Antoine a reçu son pouvoir de prémonition grâce à un être puissant qui nous a confié des pouvoirs avant de mourir.
Mesna : Je vois... Il devait être puissant en effet, pour pouvoir remplacer la flûte, car les pouvoirs sont source de deux choses, l'arme et l'âme.
Mathias : En effet, cette personne était vraiment puissante. Mais vous dites qu'il y a plusieurs objets qui ont des capacités spéciales, et trois sont réunis ici, la flûte, la tiare, et la lance...
Mesna : Oui, il y'en a huit dissimulés aux quatre coins de l'univers, aux capacités diverses et variées. Pourquoi huit je ne saurais le dire, mais que trois soient aujourd'hui sous mon toit relève du miracle...
Lauréline : Que savez-vous exactement des ces objets ?
Mesna : J'en sais ce que j'en ai appris par le mien, que j'avais jadis, et par quelques recherches que j'ai menées par la suite. C'est à dire peu de choses somme toute. La première de ces choses, je l'ai apprise lorsque je me suis retiré ici. Une fois que l'arme a choisi son possesseur, un lien les unis jusqu’à la mort, ou jusqu’à la désignation d'un autre maître. La seconde chose, je l'ai apprise il y'a fort longtemps, lorsque j'ai reçu ma flûte, on entend des voix, des voix qui proviennent de l'objet.
Antoine : En effet, une voix semble intervenir en cas de problème, pour donner des conseils...
Mesna : Eh bien je n'ai jamais su de qui elle venait... Jusqu'à il y'a peu de temps, ou j'ai découvert dans de vieux récits, que ces armes aurait appartenu a des héros antiques, héros qui auraient laissé en ses armes un moyen de "continuer de vivre tout en étant mort" selon l'ouvrage. La théorie la plus probable qui m'est venue à l'esprit est celle d'un contact avec les morts via le catalyseur qu'est l'arme... Enfin ce n'est qu'une supposition.
Mathias : En tout cas ces voix semblent connaître parfaitement l'arme, et peuvent donc aider à la maîtriser.
Lauréline : Mais dans le livre, l'explorateur disait que l'on risquait de devenir fou avec ces voix...
Mesna : C'est un risque, qui dépend souvent de l'arme que l'on possède, et donc de l'âme avec laquelle on est en contact. Certaines prennent un malin plaisir a martyriser le posesseur de l'objet, et c'est le cas de l'arme que recherchait cet homme...
Voice : Quel était l'arme qu'il recherchait ?
Mesna : La plus puissante. Mais aussi la plus dangereuse, la double lame...
Antoine : Avez-vous trouvé un moyen de joindre consciemment cette voix, ou bien n'est-elle toujours apparue que selon son gré ?
Mesna : Je n’ai trouvé aucun moyen de mon vécu lorsque j'avais la flûte, mais il parait qu'il y'a en effet un moyen de joindre cette âme. Mais je ne sais comment...
Un silence pesant se fit, et le vieil homme réfléchissait a la question lorsqu'il dit alors :
Mesna : Ah, j’oubliais quelque chose d'important. Il parait que certaines de ces armes sont des legs familiaux, qui restent de génération durant au cœur de famille qui gardent le secret.
Antoine : Au fait, vous disiez avoir eu la flûte, mais pourquoi ne l'aviez-vous plus ensuite ?
Mesna : Quelqu'un qui se disait un dieu, et qui en avait la puissance, a prétendu qu'il voulait débarrasser le monde des humains de reliques qui pouvaient s'avérer dangereuses pour le monde des humains. Je la lui ai donc donnée, car je ne faisais pas le poids, et je le savais.
Lauréline : Ça doit être Zintaih... Puisqu'il a caché la tiare et la flûte sur ma planète...
Mesna : J'ignore son nom...
Lauréline : Et bien il a tendance à se trimbaler avec un bandeau sur le front, une cigarette au bec, un pantalon large, des protège-poignets, ses cheveux sont en pétard, et...
Voice : Elle lui en veut tellement qu'elle serait capable de le dessiner...
Le rat : Bon en tout cas, tout ça n'a rien a voir avec le dédoublement de personnalité, finalement ça ne nous aide pas beaucoup...
Mathias : En effet, si l'arme n'est qu'un catalyseur, un genre de communicateur entre un esprit du royaume des morts et celui qui possède l'arme il ne s'agit d'un autre âme venant interférer dans un corps, donc nous ne pouvons pas en déduire un moyen de séparer les deux âmes se trouvant dans le corps du commandant, et...
Le rat : La FERME!
Mesna : Hélas, je ne suis pas expert en âme mais plutôt en antiquités... Juste une chose, il paraitraît que les armes ont chacune une âme experte dans un domaine précis, il vous faudrait trouver un moyen d'entrer en communication avec elles.
Antoine : Bien je crois que nous avons fait le tour. Je vous remercie de vos précieuses informations.
Lauréline : Si nous apprenons de nouvelles choses, nous reviendrons vous en faire part, mais enlevez vos gardiens la prochaine fois je vous prie.
Mesna : Ce n'étaient pas vraiment des gardiens, mais le fruit d'expérience que je mène ses dernier temps. Sur ce je vous souhaite un bon retour.
Et le petit groupe se dirigea vers la sortie, et chacun franchit la porte tour a tour, saluant le vieillard d'un signe d'adieu. Il finit par ne rester que le rat qui dévisagea longuement le vieil homme.
Le rat : Vous êtes sûr de ne pas savoir pourquoi il y'en a huit ?
Mesna : Oui, j'en suis sûr, mais vous vous êtes tenu bien silencieux durant ces entretiens, cacheriez-vous quelque chose, vous qui vous vous cachez des apparences ?
Le rat : Vous semblez en savoir long sur moi...
Mesna : Je gagerai que j'en sais moins sur vous, que vous sur moi...
Le rat : Eh bien dans ce cas : au revoir !
Et le groupe repartit en direction du vaisseau du rat.
Suite au prochain chapitre.
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