Chapitre 414 - Séparation
Ragnarok / Taihellef Wars :: L'antre des écrivains :: Schlangan et la fine équipe - Saison 1 Complète :: Livre 48 - L'Exode des Dieux
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Chapitre 414 - Séparation
Petit à petit, les généraux divins se relevèrent, et Zanshikarah put faire de même. Ceux-ci se réunirent rapidement.
Zanshikarah : Bon, il est évident que nous ne sommes plus en sécurité ici.
Arushuta : Qu'allons-nous faire ? Ces titans sont beaucoup trop forts pour nous...
Holten : Nous devons quitter la planète avant deux jours, faute de quoi ils reviendront.
Zanshikarah : Oui, nous ne faisons pas le poids du tout, et nous n'avons pas d'autre choix que d'obéir. Egalement, notre sphère de protection a été scindée en plusieurs objets. Il nous faudra les retrouver. En synchronisant nos éléments sur le socle de la pierre, nous devrions pouvoir localiser les parties de la sphère.
Zakizare : Et qu'allons-nous faire ensuite ?
Zintaih : Tu veux que nous allions récupérer les parties de la sphère, c'est ça ?
Zanshikarah : Exactement. Pour ce faire, localisons tout d'abord ces éléments.
Hakirai : Très bien.
Les sept généraux s'approchèrent du socle et mirent les mains dessus, en activant chacun l'aura de niveau un correspondant à leur division. En se concentrant ils perçurent une position correspondant à l'emplacement de l'objet. Zanshikarah avait également mis ses mains dessus.
Bikari : Et maintenant ? Qu'allons-nous faire ?
Zanshikarah : Vous avez tous vu la position des huit objets, je vous demanderai d'aller avec votre division chercher cet élément.
Zakizare : Et comment allons-nous changer de planète ? Nous n'avons pas de vaisseau pour...
Zanshikarah : A l'époque où Agenusha est venu m'aider au Royaume des morts, il a employé une technique particulière lui permettant de changer de lieu. Je me suis entraîné jusqu'à réussir à reproduire cette technique, et je suis en mesure de vous envoyer là-bas. Je vais vous la montrer, et vous essaierez de la reproduire. Elle se nomme "Katemi Suzure".
Zanshikarah créa une brèche devant les yeux des généraux, et la brèche se referma rapidement.
Zanshikarah : Vous devez concentrer votre élément en visualisant l'endroit où vous voulez aller. Je vais vous aider à créer des brèches stables pour que vous puissiez tous partir avec vos divisions.
Hakirai : Et pour revenir ?
Zanshikarah : Je reviendrai vous chercher le moment venu. Allez rassembler tout le monde, il est temps de partir. Profitez de ce temps pour chercher l'objet et vous entraîner, si nous voulons revenir ici plus tard !
Zakizare : Et donc nous ramenons les objets ici ?
Zanshikarah : Je pense qu'il suffira de les activer. Un rayon de lumière devrait alors en repartir, et revenir ici. En vous concentrant sur l'élément, vous retrouverez sa position, vous saurez si il est revenu ici ou non.
Arushuta : C'est noté.
Ainsi, quelques heures plus tard, tous les dieux s'étaient rassemblés pour partir. Zanshikarah aida les généraux à créer des brèches suffisamment grandes pour que tout le monde puisse traverser, et ainsi le Royaume des Dieux fut abandonné. Les images cessèrent alors, et Schlangan rouvrit les yeux.
Zanshikarah : Alors, qu'en penses-tu ?
Schlangan : Ce titan Exodus vous a balayé, et c'est pour ça que vous êtes partis ? Incroyable... Mais les huit jets de lumière... c'étaient les talismans ?
Zanshikarah : Presque. Maintenant, je vais te permettre de voir l'histoire de chacun des généraux, pour que tu comprennes ce qu'ils ont traversé.
Schlangan : Hmmm... Ok.
Zanshikarah : Une fois que tu auras vu leur histoire, qui va répondre à certaines de tes questions, tu verras ce qui m'est arrivé, et tu verras ensuite le dénouement de cette exode.
Schlangan : Ça marche.
Zanshikarah : Alors, ferme les yeux, je commence l'histoire avec celle du général de la terre, Bikari.
Schlangan ferma donc les yeux et put visualiser le général de la terre arriver dans une forêt avec les membres de sa division, et la nuit commençait à tomber. Bikari se retourna, et s'adressa à tout le monde.
Bikari : Comme nous ne savons pas où peut être l'objet de notre quête, nous allons établir un campement ici. Une fois ceci fait, plusieurs d'entre nous partiront explorer les environs, pour commencer à découvrir l'endroit où nous sommes.
Le campement fut donc construit, et Bikari et d'autres hommes partirent explorer les alentours. Ils se trouvaient donc dans une forêt, mais rapidement Bikari repéra une rivière à proximité. Il vit quelques animaux de l'autre côté, lorsqu'il entendit un bruit derrière lui. Il se retourna et découvrit un grizzli de grande taille, qui semblait très agressif.
Bikari : Va-t-en, je ne te veux pas de mal.
Mais le grizzly ne semblait pas être intéressé par les commentaires de Bikari, et passa à l'attaque. Bikari se baissa, esquivant le premier coup de patte. Alors que le grizzli allait frapper à nouveau, Bikari l'attrapa au niveau de la gorge, et le renversa totalement en le projetant dans la rivière. Le grizzli, visiblement énervé, se releva, mais il s'interrompit brusquement, comme soudainement figé par la peur. Bikari entendit alors un bruit de sifflement derrière lui, et vit un serpent géant qui semblait être intéressé par lui. Le serpent passa soudainement à l'attaque, mais Bikari fit apparaître un mur de terre en tapant du pied, ce qui arrêta le serpent. Ne voyant plus la menace, le grizzli attaqua à nouveau, et Bikari tapa de l'autre pied, créant un bâton de terre qui frappa le grizzli dans le ventre, le faisant s'effondrer au sol. Le serpent qui avait contourné le mur fut alors emprisonné par des anneaux de terre créés par Bikari.
Bikari : Hmm... Il va falloir être prudent.
Un déplacement dans les fourrés fut soudainement perçu par Bikari, mais toute trace de présence s'effaça juste après. Créant un seau de terre, Bikari puisa de l'eau dans la rivière, et retourna au campement. Les autres personnes étant parties explorer étaient également de retour. La forêt semblait s'étendre à perte de vue, si bien que le groupe décida de rester sur place. Bikari et d'autres dieux créèrent des remparts en terre pour se protéger d'éventuelles attaques nocturnes. Des hurlements de loups se firent d'ailleurs entendre. Se relayant pour monter la garde, la nuit passa tranquillement. Alors que le ciel s'éclaircissait, preuve de l'aube approchante, les dieux rangèrent leurs affaires, et reprirent leurs marche à travers la forêt. L'inclinaison du terrain leur faisait penser à une colline, ou quelque chose du genre. Ils finirent par atteindre un gigantesque ravin, dont la profondeur dépassait des centaines de mètres.
Bikari : C'est trop haut pour que nous descendions par ici.
Femme : Général, n'est-ce pas un pont que nous pouvons voir par là-bas ?
Bikari : Où donc ? Mais oui, tu as raison. Cela veut donc dire que des gens sont venus ou sont encore sur cette planète. Allons-y.
Le groupe marcha donc jusqu'à atteindre le pont. Ils aperçurent alors une route pavée qui y menait. Mais au moment où ils atteignirent le pont, deux hommes émergèrent des fourrés, brandissant des lances, et mettant en joue le général.
Homme 1 : Halte-là ! Qui êtes-vous ?
Bikari : Nous sommes des voyageurs arrivés dans la région il y a peu.
Homme 2 : De quel clan venez-vous ?
Bikari : Nous appartenons initialement au clan de la terre.
Homme 2 : Qu'est-ce que c'est que ce clan ? Je n'en ai jamais entendu parler.
Bikari : C'est tout à fait possible, nous venons de très loin. Nous cherchons le village le plus proche pour nous y reposer.
Homme 1 : Et qu'est-ce qui nous prouve que vous n'êtes pas des soldats venu envahir notre territoire ?
Bikari : Regardez-mieux les personnes qui voyagent, il y a des femmes et des enfants. Avons-nous l'air d'une armée prête à envahir un territoire ?
Homme 1 : ... Effectivement. Mais nous sommes en temps de guerre, nous ne pouvons pas vous laisser entrer sans autorisation.
Bikari : Nous sommes prêts à attendre toute autorisation nécessaire, nous établirons un campement à proximité.
Homme 1 : La relève arrivera dans quelques heures, nous irons alors chercher l'autorisation que vous souhaitez. Cela vous convient-il ?
Bikari : Tout à fait. Je vous en remercie. Mais vous dites être en temps de guerre, contre qui vous battez-vous ?
Homme 2 : Nous ne pouvons pas vous le révéler. Pas sans autorisation.
Bikari : Je comprends bien, mais je souhaite juste savoir si nous risquons d'être pris entre deux feux en restant à proximité.
Homme 2 : Nous l'ignorons, pour le moment.
Bikari : Très bien. Nous resterons donc sur nos gardes, merci.
Le groupe de dieux s'éloigna de la route pour rejoindre la forêt, et établir un camp un petit peu plus loin. Les trois heures s'écoulèrent, et l'un des soldats remplacés fit signe à Bikari de venir.
Homme 1 : Je vais aller demander votre autorisation. Je reviendrai dès que nous avons la réponse.
Bikari : Je vous remercie.
Homme 1 : Comptez une vingtaine de minutes pour faire l'aller-retour.
Les deux soldats remplacés partirent donc, ayant visiblement expliqué la situation à la relève. Mais alors, quinze minutes plus tard, des secousses se firent sentir dans la forêt. Un gigantesque dinosaure fit alors son apparition, un brachiosaure.
Homme 3 : C'est pas vrai ! Ils en ont envoyé un ici !
Homme 4 : Espérons qu'il va repartir d'où il vient...
Bikari : Que se passe-t-il ?
Homme 3 : Voyez ce brachiosaure, il a été envoyé ici pour détruire ce pont... D'ordinaire ils n'en envoient pas aussi près des villages.
Bikari : Cela nous ennuierait si ce pont était détruit. Permettez-nous de vous assister à la défense de ce pont.
Homme 4 : Heu... Comme vous voulez, mais ils sont très dangereux.
Bikari : C'est la première fois que je vois ce genre de créature, mais je n'en doute pas.
D'autres dieux vinrent rejoindre Bikari, et ils encerclèrent le brachiosaure. Celui tourna sur lui-même en donnant un coup de queue que les dieux esquivèrent en ce baissant. Bikari créa une épée de terre qu'il envoya sur le brachiosaure, mais l'épée s'effrita en le touchant. Le brachiosaure attrapa alors un arbre avec sa gueule et le lança sur le groupe. L'arbre fut cependant dévié par des dieux qui créèrent des colonnes de terre.
Bikari : Bon, il va falloir utiliser toutes les techniques propres à la division de la terre... SUNANUMA !
Bikari mit sa main sur le sol, le transformant en sable. Le poids du brachiosaure le fit s'enfoncer dedans, et Bikari créa une gigantesque épée de terre, qu'il envoya à côté des autres dieux.
Bikari : Affutez-moi ça le temps que je retiens ce monstre !
Dieux : A vos ordres !
Les dieux commencèrent à affuter la lame de terre, et Bikari fonça vers le Brachiosaure qui se débattait. Celui-ci donna un coup de queue désespéré, fauchant plusieurs arbres, et les envoyant vers le pont. Bikari renforça son corps avec la technique Karada Kyôkô, et s'interposa devant les arbres, ceux-ci se brisant en le frappant. L'épée fut alors affûtée, et Bikari s'en saisit, pour trancher la tête du Brachiosaure quelques instants plus tard. Il augmenta la quantité de sable, qui engloutit ce qui restait du monstre.
Bikari : Et voilà.
Homme 3 : Incroyable...
A ce moment, les deux autres soldats revinrent, apportant la réponse de leurs supérieurs. Ils n'en crurent pas leurs oreilles lorsqu'ils apprirent que les étrangers avaient éliminé un brachiosaure sans difficultés.
Homme 1 : Je ne sais que dire...
Homme 2 : En tout cas nous avons la réponse. Nos supérieurs nous ont autorisé à vous escorter à proximité de notre village, pour que vous puissiez installer vos campements en toute sécurité.
Bikari : Voilà une nouvelle réjouissante.
Homme 2 : Maintenant, vous pouvez nous suivre, nous allons vous conduire à notre village.
La division de la terre se mit donc à suivre les soldats de l'autre côté du pont. Ils traversèrent un chemin en goulot d'étranglement, situé entre deux pans de falaises très escarpés. Après une dizaine de minutes de marche, ils atteignirent un camp militaire, qui semblait être l'endroit où l'autorisation avait été demandée. Un homme dans le camp leur fit ouvrir les portes, et la procession traversa le camp sans encombre. En marchant une vingtaine de minutes supplémentaires, un village apparut à l'horizon.
Homme 2 : Les habitants ont été mis au courant de votre arrivée, le chef du village vous recevra. Nous devons retourner au camp maintenant.
Bikari : Merci de nous avoir accompagnés. Soyez prudents.
Homme 1 : Merci de votre sollicitude.
Les deux soldats repartirent vers le camp militaire, tandis que la division de la terre se dirigea vers le village. Dès leur arrivée, un homme d'une trentaine d'années, possédant une cicatrice à l’œil gauche, s'avança.
???? : Soyez les bienvenus, je suis Tekit, le chef de ce village. Vous êtes des voyageurs venus de très loin, c'est cela ?
Bikari : Exactement. Nous cherchons un endroit où nous établir en toute sérénité.
Tekit : Je crains fort que la sérénité ne soit qu'éphémère en cette période. Vous serez toutefois plus à l'abri ici que dans la forêt.
Bikari : Nous avons entendu parler d'un guerre, que se passe-t-il exactement ?
Tekit : Hmmm, par où commencer... Que connaissez-vous de cet endroit ?
Bikari : Rien, hélas.
Tekit : Dans ce cas, vous devez savoir qu'il existait quatre tribus aux coutumes similaires dans cette région. Ces quatre tribus vivaient autrefois en harmonie, jusqu'à ce que l'incident majeur se produise.
Bikari : L'incident majeur ?
Tekit : C'est assez long à expliquer, toujours est-il que depuis ce moment, trois tribus sont en guerre. Une seule doit survivre.
Bikari : Et n'y a-t-il pas moyen de recourir à de la diplomatie pour cesser ceci ?
Tekit : Hélas non, c'est impossible. Mais si vous souhaitez en savoir plus, venez nous rejoindre ce soir, nous allons vous laisser vous installer à proximité du village. Nous avons certaines réserves de nourritures si vous en avez besoin.
Bikari : Nous avons pris de quoi survivre plusieurs semaines, mais merci. Je viendrai vous voir ce soir.
Tekit : Très bien. Rejoignez-moi ici à la tombée de la nuit.
Bikari : Soit.
Bikari et les autres dieux mirent donc à profit la journée pour installer un campement beaucoup plus solide. En allant couper des arbres dans les bois avoisinants, ils eurent tôt fait de construire les bases d'un nouveau village. Le soir, Bikari se rendit à l'entrée du village, et retrouva Tekit.
Tekit : Ah vous voilà.
Bikari : Oui.
Tekit : Suivez-moi, je vais vous expliquer.
Bikari suivit donc Tekit jusqu'à sa hutte. Tekit servit à boire du thé à Bikari, et commença à expliquer.
Tekit : Donc, l'incident majeur s'est produit il y a quelques mois de cela. Des étrangers sont arrivés sur cette planète, et ils disposaient de pouvoirs largement supérieurs à ce que vous avez pu montrer en construisant votre village.
Bikari : Des pouvoirs supérieurs ?
Tekit : Ces êtres, qui disent être des titans, nous ont intimé de nous entretuer, faute de quoi les quatre tribus seraient rayées de la carte.
Bikari : Quoi ?!
Tekit : Il est évident que nous avons refusé. Alors, pour montrer notre impuissance, ces titans ont anéanti complètement l'une des quatre tribus, si bien qu'il n'en reste plus que trois.
Bikari : ...
Tekit : Donc nous n'avons pas eu d'autres choix que d'enclencher une guerre. Alors qu'au début nous voulions faire semblant, les titans nous ont rappelés à l'ordre, si bien que ce combat est devenu notre seule possibilité de survie.
Bikari : Maudits soit-ils... Autant vous dire ce pourquoi nous sommes ici alors... Nous vivions sur une autre planète, mais un titan d'une puissance phénoménale nous a vaincus sans aucune difficulté. Il nous a intimé de partir de la planète avant deux jours, faute de quoi nous serions éliminés. Qui plus est, ce titan a brisé un artefact très puissant en huit parties, et chacun des clans de ma planète est parti à la recherche d'un morceau de cet artefact.
Tekit : Et quand cela s'est-il produit ?
Bikari : Hier pour nous.
Tekit : ... Donc l'étoile filante qui s'est abattue vers le palais des titans est un morceau de votre artefact.
Bikari : Huh ?
Tekit : Je crois que vous n'allez pas pouvoir le récupérer.
Bikari : ... Sauf si ces titans ne sont pas aussi puissants que celui qui nous a vaincu...
Tekit : Vous pensez faire le poids contre eux ?!
Bikari : Peut-être, il va d'abord falloir jauger leurs forces. En attendant, nous allons vous aider à garder cet endroit, c'est le moins que l'on puisse faire puisque vous nous abritez ici.
Tekit : Mais...
Bikari : Je vais réfléchir à un moyen de vous débarrasser de ces titans, nous n'avons pas le choix de toute façon.
Tekit : ...
Le lendemain, Bikari avait réuni les meilleurs dieux de son entourage, et il se rendit à la hutte de Tekit.
Bikari : Après y avoir réfléchi toute la nuit, nous n'avons trouvé qu'une seule possibilité.
Tekit : Et laquelle est-ce ?
Bikari : Je vais aller m’infiltrer chez les titans. Ils ne sont pas encore au courant de notre arrivée.
Tekit : Mais c'est de la folie !
Bikari : Je le sais bien, mais il n'y a pas d'autres possibilités. Si nous venions à échouer, si les titans viennent vous poser des questions, dites-leur que les gens qui sont ici font partie de votre village. Je ne veux pas qu'ils soient tués à cause de nous.
Tekit : Mais...
Bikari : Si nous réussissons, vous pourrez enfin cesser ces guerres. Si nous échouons, vous n'aurez qu'à continuer, et les gens de mon clan vous aideront autant que possibles. Bien que moins forts que ceux qui vont m'accompagner, ils vous seront d'une aide précieuse.
Tekit : ... Il n'y a vraiment rien pour vous faire changer d'avis ?
Bikari : Non. Nous n'avons pas le choix.
Tekit : Alors, soyez prudents. Je ne vous dirai pas adieu, j'espère que vous reviendrez.
Bikari : Nous l'espérons aussi.
Suite au prochain chapitre.
Zanshikarah : Bon, il est évident que nous ne sommes plus en sécurité ici.
Arushuta : Qu'allons-nous faire ? Ces titans sont beaucoup trop forts pour nous...
Holten : Nous devons quitter la planète avant deux jours, faute de quoi ils reviendront.
Zanshikarah : Oui, nous ne faisons pas le poids du tout, et nous n'avons pas d'autre choix que d'obéir. Egalement, notre sphère de protection a été scindée en plusieurs objets. Il nous faudra les retrouver. En synchronisant nos éléments sur le socle de la pierre, nous devrions pouvoir localiser les parties de la sphère.
Zakizare : Et qu'allons-nous faire ensuite ?
Zintaih : Tu veux que nous allions récupérer les parties de la sphère, c'est ça ?
Zanshikarah : Exactement. Pour ce faire, localisons tout d'abord ces éléments.
Hakirai : Très bien.
Les sept généraux s'approchèrent du socle et mirent les mains dessus, en activant chacun l'aura de niveau un correspondant à leur division. En se concentrant ils perçurent une position correspondant à l'emplacement de l'objet. Zanshikarah avait également mis ses mains dessus.
Bikari : Et maintenant ? Qu'allons-nous faire ?
Zanshikarah : Vous avez tous vu la position des huit objets, je vous demanderai d'aller avec votre division chercher cet élément.
Zakizare : Et comment allons-nous changer de planète ? Nous n'avons pas de vaisseau pour...
Zanshikarah : A l'époque où Agenusha est venu m'aider au Royaume des morts, il a employé une technique particulière lui permettant de changer de lieu. Je me suis entraîné jusqu'à réussir à reproduire cette technique, et je suis en mesure de vous envoyer là-bas. Je vais vous la montrer, et vous essaierez de la reproduire. Elle se nomme "Katemi Suzure".
Zanshikarah créa une brèche devant les yeux des généraux, et la brèche se referma rapidement.
Zanshikarah : Vous devez concentrer votre élément en visualisant l'endroit où vous voulez aller. Je vais vous aider à créer des brèches stables pour que vous puissiez tous partir avec vos divisions.
Hakirai : Et pour revenir ?
Zanshikarah : Je reviendrai vous chercher le moment venu. Allez rassembler tout le monde, il est temps de partir. Profitez de ce temps pour chercher l'objet et vous entraîner, si nous voulons revenir ici plus tard !
Zakizare : Et donc nous ramenons les objets ici ?
Zanshikarah : Je pense qu'il suffira de les activer. Un rayon de lumière devrait alors en repartir, et revenir ici. En vous concentrant sur l'élément, vous retrouverez sa position, vous saurez si il est revenu ici ou non.
Arushuta : C'est noté.
Ainsi, quelques heures plus tard, tous les dieux s'étaient rassemblés pour partir. Zanshikarah aida les généraux à créer des brèches suffisamment grandes pour que tout le monde puisse traverser, et ainsi le Royaume des Dieux fut abandonné. Les images cessèrent alors, et Schlangan rouvrit les yeux.
Zanshikarah : Alors, qu'en penses-tu ?
Schlangan : Ce titan Exodus vous a balayé, et c'est pour ça que vous êtes partis ? Incroyable... Mais les huit jets de lumière... c'étaient les talismans ?
Zanshikarah : Presque. Maintenant, je vais te permettre de voir l'histoire de chacun des généraux, pour que tu comprennes ce qu'ils ont traversé.
Schlangan : Hmmm... Ok.
Zanshikarah : Une fois que tu auras vu leur histoire, qui va répondre à certaines de tes questions, tu verras ce qui m'est arrivé, et tu verras ensuite le dénouement de cette exode.
Schlangan : Ça marche.
Zanshikarah : Alors, ferme les yeux, je commence l'histoire avec celle du général de la terre, Bikari.
Schlangan ferma donc les yeux et put visualiser le général de la terre arriver dans une forêt avec les membres de sa division, et la nuit commençait à tomber. Bikari se retourna, et s'adressa à tout le monde.
Bikari : Comme nous ne savons pas où peut être l'objet de notre quête, nous allons établir un campement ici. Une fois ceci fait, plusieurs d'entre nous partiront explorer les environs, pour commencer à découvrir l'endroit où nous sommes.
Le campement fut donc construit, et Bikari et d'autres hommes partirent explorer les alentours. Ils se trouvaient donc dans une forêt, mais rapidement Bikari repéra une rivière à proximité. Il vit quelques animaux de l'autre côté, lorsqu'il entendit un bruit derrière lui. Il se retourna et découvrit un grizzli de grande taille, qui semblait très agressif.
Bikari : Va-t-en, je ne te veux pas de mal.
Mais le grizzly ne semblait pas être intéressé par les commentaires de Bikari, et passa à l'attaque. Bikari se baissa, esquivant le premier coup de patte. Alors que le grizzli allait frapper à nouveau, Bikari l'attrapa au niveau de la gorge, et le renversa totalement en le projetant dans la rivière. Le grizzli, visiblement énervé, se releva, mais il s'interrompit brusquement, comme soudainement figé par la peur. Bikari entendit alors un bruit de sifflement derrière lui, et vit un serpent géant qui semblait être intéressé par lui. Le serpent passa soudainement à l'attaque, mais Bikari fit apparaître un mur de terre en tapant du pied, ce qui arrêta le serpent. Ne voyant plus la menace, le grizzli attaqua à nouveau, et Bikari tapa de l'autre pied, créant un bâton de terre qui frappa le grizzli dans le ventre, le faisant s'effondrer au sol. Le serpent qui avait contourné le mur fut alors emprisonné par des anneaux de terre créés par Bikari.
Bikari : Hmm... Il va falloir être prudent.
Un déplacement dans les fourrés fut soudainement perçu par Bikari, mais toute trace de présence s'effaça juste après. Créant un seau de terre, Bikari puisa de l'eau dans la rivière, et retourna au campement. Les autres personnes étant parties explorer étaient également de retour. La forêt semblait s'étendre à perte de vue, si bien que le groupe décida de rester sur place. Bikari et d'autres dieux créèrent des remparts en terre pour se protéger d'éventuelles attaques nocturnes. Des hurlements de loups se firent d'ailleurs entendre. Se relayant pour monter la garde, la nuit passa tranquillement. Alors que le ciel s'éclaircissait, preuve de l'aube approchante, les dieux rangèrent leurs affaires, et reprirent leurs marche à travers la forêt. L'inclinaison du terrain leur faisait penser à une colline, ou quelque chose du genre. Ils finirent par atteindre un gigantesque ravin, dont la profondeur dépassait des centaines de mètres.
Bikari : C'est trop haut pour que nous descendions par ici.
Femme : Général, n'est-ce pas un pont que nous pouvons voir par là-bas ?
Bikari : Où donc ? Mais oui, tu as raison. Cela veut donc dire que des gens sont venus ou sont encore sur cette planète. Allons-y.
Le groupe marcha donc jusqu'à atteindre le pont. Ils aperçurent alors une route pavée qui y menait. Mais au moment où ils atteignirent le pont, deux hommes émergèrent des fourrés, brandissant des lances, et mettant en joue le général.
Homme 1 : Halte-là ! Qui êtes-vous ?
Bikari : Nous sommes des voyageurs arrivés dans la région il y a peu.
Homme 2 : De quel clan venez-vous ?
Bikari : Nous appartenons initialement au clan de la terre.
Homme 2 : Qu'est-ce que c'est que ce clan ? Je n'en ai jamais entendu parler.
Bikari : C'est tout à fait possible, nous venons de très loin. Nous cherchons le village le plus proche pour nous y reposer.
Homme 1 : Et qu'est-ce qui nous prouve que vous n'êtes pas des soldats venu envahir notre territoire ?
Bikari : Regardez-mieux les personnes qui voyagent, il y a des femmes et des enfants. Avons-nous l'air d'une armée prête à envahir un territoire ?
Homme 1 : ... Effectivement. Mais nous sommes en temps de guerre, nous ne pouvons pas vous laisser entrer sans autorisation.
Bikari : Nous sommes prêts à attendre toute autorisation nécessaire, nous établirons un campement à proximité.
Homme 1 : La relève arrivera dans quelques heures, nous irons alors chercher l'autorisation que vous souhaitez. Cela vous convient-il ?
Bikari : Tout à fait. Je vous en remercie. Mais vous dites être en temps de guerre, contre qui vous battez-vous ?
Homme 2 : Nous ne pouvons pas vous le révéler. Pas sans autorisation.
Bikari : Je comprends bien, mais je souhaite juste savoir si nous risquons d'être pris entre deux feux en restant à proximité.
Homme 2 : Nous l'ignorons, pour le moment.
Bikari : Très bien. Nous resterons donc sur nos gardes, merci.
Le groupe de dieux s'éloigna de la route pour rejoindre la forêt, et établir un camp un petit peu plus loin. Les trois heures s'écoulèrent, et l'un des soldats remplacés fit signe à Bikari de venir.
Homme 1 : Je vais aller demander votre autorisation. Je reviendrai dès que nous avons la réponse.
Bikari : Je vous remercie.
Homme 1 : Comptez une vingtaine de minutes pour faire l'aller-retour.
Les deux soldats remplacés partirent donc, ayant visiblement expliqué la situation à la relève. Mais alors, quinze minutes plus tard, des secousses se firent sentir dans la forêt. Un gigantesque dinosaure fit alors son apparition, un brachiosaure.
Homme 3 : C'est pas vrai ! Ils en ont envoyé un ici !
Homme 4 : Espérons qu'il va repartir d'où il vient...
Bikari : Que se passe-t-il ?
Homme 3 : Voyez ce brachiosaure, il a été envoyé ici pour détruire ce pont... D'ordinaire ils n'en envoient pas aussi près des villages.
Bikari : Cela nous ennuierait si ce pont était détruit. Permettez-nous de vous assister à la défense de ce pont.
Homme 4 : Heu... Comme vous voulez, mais ils sont très dangereux.
Bikari : C'est la première fois que je vois ce genre de créature, mais je n'en doute pas.
D'autres dieux vinrent rejoindre Bikari, et ils encerclèrent le brachiosaure. Celui tourna sur lui-même en donnant un coup de queue que les dieux esquivèrent en ce baissant. Bikari créa une épée de terre qu'il envoya sur le brachiosaure, mais l'épée s'effrita en le touchant. Le brachiosaure attrapa alors un arbre avec sa gueule et le lança sur le groupe. L'arbre fut cependant dévié par des dieux qui créèrent des colonnes de terre.
Bikari : Bon, il va falloir utiliser toutes les techniques propres à la division de la terre... SUNANUMA !
Bikari mit sa main sur le sol, le transformant en sable. Le poids du brachiosaure le fit s'enfoncer dedans, et Bikari créa une gigantesque épée de terre, qu'il envoya à côté des autres dieux.
Bikari : Affutez-moi ça le temps que je retiens ce monstre !
Dieux : A vos ordres !
Les dieux commencèrent à affuter la lame de terre, et Bikari fonça vers le Brachiosaure qui se débattait. Celui-ci donna un coup de queue désespéré, fauchant plusieurs arbres, et les envoyant vers le pont. Bikari renforça son corps avec la technique Karada Kyôkô, et s'interposa devant les arbres, ceux-ci se brisant en le frappant. L'épée fut alors affûtée, et Bikari s'en saisit, pour trancher la tête du Brachiosaure quelques instants plus tard. Il augmenta la quantité de sable, qui engloutit ce qui restait du monstre.
Bikari : Et voilà.
Homme 3 : Incroyable...
A ce moment, les deux autres soldats revinrent, apportant la réponse de leurs supérieurs. Ils n'en crurent pas leurs oreilles lorsqu'ils apprirent que les étrangers avaient éliminé un brachiosaure sans difficultés.
Homme 1 : Je ne sais que dire...
Homme 2 : En tout cas nous avons la réponse. Nos supérieurs nous ont autorisé à vous escorter à proximité de notre village, pour que vous puissiez installer vos campements en toute sécurité.
Bikari : Voilà une nouvelle réjouissante.
Homme 2 : Maintenant, vous pouvez nous suivre, nous allons vous conduire à notre village.
La division de la terre se mit donc à suivre les soldats de l'autre côté du pont. Ils traversèrent un chemin en goulot d'étranglement, situé entre deux pans de falaises très escarpés. Après une dizaine de minutes de marche, ils atteignirent un camp militaire, qui semblait être l'endroit où l'autorisation avait été demandée. Un homme dans le camp leur fit ouvrir les portes, et la procession traversa le camp sans encombre. En marchant une vingtaine de minutes supplémentaires, un village apparut à l'horizon.
Homme 2 : Les habitants ont été mis au courant de votre arrivée, le chef du village vous recevra. Nous devons retourner au camp maintenant.
Bikari : Merci de nous avoir accompagnés. Soyez prudents.
Homme 1 : Merci de votre sollicitude.
Les deux soldats repartirent vers le camp militaire, tandis que la division de la terre se dirigea vers le village. Dès leur arrivée, un homme d'une trentaine d'années, possédant une cicatrice à l’œil gauche, s'avança.
???? : Soyez les bienvenus, je suis Tekit, le chef de ce village. Vous êtes des voyageurs venus de très loin, c'est cela ?
Bikari : Exactement. Nous cherchons un endroit où nous établir en toute sérénité.
Tekit : Je crains fort que la sérénité ne soit qu'éphémère en cette période. Vous serez toutefois plus à l'abri ici que dans la forêt.
Bikari : Nous avons entendu parler d'un guerre, que se passe-t-il exactement ?
Tekit : Hmmm, par où commencer... Que connaissez-vous de cet endroit ?
Bikari : Rien, hélas.
Tekit : Dans ce cas, vous devez savoir qu'il existait quatre tribus aux coutumes similaires dans cette région. Ces quatre tribus vivaient autrefois en harmonie, jusqu'à ce que l'incident majeur se produise.
Bikari : L'incident majeur ?
Tekit : C'est assez long à expliquer, toujours est-il que depuis ce moment, trois tribus sont en guerre. Une seule doit survivre.
Bikari : Et n'y a-t-il pas moyen de recourir à de la diplomatie pour cesser ceci ?
Tekit : Hélas non, c'est impossible. Mais si vous souhaitez en savoir plus, venez nous rejoindre ce soir, nous allons vous laisser vous installer à proximité du village. Nous avons certaines réserves de nourritures si vous en avez besoin.
Bikari : Nous avons pris de quoi survivre plusieurs semaines, mais merci. Je viendrai vous voir ce soir.
Tekit : Très bien. Rejoignez-moi ici à la tombée de la nuit.
Bikari : Soit.
Bikari et les autres dieux mirent donc à profit la journée pour installer un campement beaucoup plus solide. En allant couper des arbres dans les bois avoisinants, ils eurent tôt fait de construire les bases d'un nouveau village. Le soir, Bikari se rendit à l'entrée du village, et retrouva Tekit.
Tekit : Ah vous voilà.
Bikari : Oui.
Tekit : Suivez-moi, je vais vous expliquer.
Bikari suivit donc Tekit jusqu'à sa hutte. Tekit servit à boire du thé à Bikari, et commença à expliquer.
Tekit : Donc, l'incident majeur s'est produit il y a quelques mois de cela. Des étrangers sont arrivés sur cette planète, et ils disposaient de pouvoirs largement supérieurs à ce que vous avez pu montrer en construisant votre village.
Bikari : Des pouvoirs supérieurs ?
Tekit : Ces êtres, qui disent être des titans, nous ont intimé de nous entretuer, faute de quoi les quatre tribus seraient rayées de la carte.
Bikari : Quoi ?!
Tekit : Il est évident que nous avons refusé. Alors, pour montrer notre impuissance, ces titans ont anéanti complètement l'une des quatre tribus, si bien qu'il n'en reste plus que trois.
Bikari : ...
Tekit : Donc nous n'avons pas eu d'autres choix que d'enclencher une guerre. Alors qu'au début nous voulions faire semblant, les titans nous ont rappelés à l'ordre, si bien que ce combat est devenu notre seule possibilité de survie.
Bikari : Maudits soit-ils... Autant vous dire ce pourquoi nous sommes ici alors... Nous vivions sur une autre planète, mais un titan d'une puissance phénoménale nous a vaincus sans aucune difficulté. Il nous a intimé de partir de la planète avant deux jours, faute de quoi nous serions éliminés. Qui plus est, ce titan a brisé un artefact très puissant en huit parties, et chacun des clans de ma planète est parti à la recherche d'un morceau de cet artefact.
Tekit : Et quand cela s'est-il produit ?
Bikari : Hier pour nous.
Tekit : ... Donc l'étoile filante qui s'est abattue vers le palais des titans est un morceau de votre artefact.
Bikari : Huh ?
Tekit : Je crois que vous n'allez pas pouvoir le récupérer.
Bikari : ... Sauf si ces titans ne sont pas aussi puissants que celui qui nous a vaincu...
Tekit : Vous pensez faire le poids contre eux ?!
Bikari : Peut-être, il va d'abord falloir jauger leurs forces. En attendant, nous allons vous aider à garder cet endroit, c'est le moins que l'on puisse faire puisque vous nous abritez ici.
Tekit : Mais...
Bikari : Je vais réfléchir à un moyen de vous débarrasser de ces titans, nous n'avons pas le choix de toute façon.
Tekit : ...
Le lendemain, Bikari avait réuni les meilleurs dieux de son entourage, et il se rendit à la hutte de Tekit.
Bikari : Après y avoir réfléchi toute la nuit, nous n'avons trouvé qu'une seule possibilité.
Tekit : Et laquelle est-ce ?
Bikari : Je vais aller m’infiltrer chez les titans. Ils ne sont pas encore au courant de notre arrivée.
Tekit : Mais c'est de la folie !
Bikari : Je le sais bien, mais il n'y a pas d'autres possibilités. Si nous venions à échouer, si les titans viennent vous poser des questions, dites-leur que les gens qui sont ici font partie de votre village. Je ne veux pas qu'ils soient tués à cause de nous.
Tekit : Mais...
Bikari : Si nous réussissons, vous pourrez enfin cesser ces guerres. Si nous échouons, vous n'aurez qu'à continuer, et les gens de mon clan vous aideront autant que possibles. Bien que moins forts que ceux qui vont m'accompagner, ils vous seront d'une aide précieuse.
Tekit : ... Il n'y a vraiment rien pour vous faire changer d'avis ?
Bikari : Non. Nous n'avons pas le choix.
Tekit : Alors, soyez prudents. Je ne vous dirai pas adieu, j'espère que vous reviendrez.
Bikari : Nous l'espérons aussi.
Suite au prochain chapitre.
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