Ragnarok / Taihellef Wars
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Chapitre 039 - L'hôpital impossible

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Chapitre 039 - L'hôpital impossible Empty Chapitre 039 - L'hôpital impossible

Message  Schlangan Jeu 17 Sep 2015 - 13:06

Serge et son groupe venaient de quitter le monastère après avoir récupéré la quatrième clé. Leur prochaine destination était l'hôpital, si bien qu'ils tentèrent tout de même la borne de téléportation à proximité du monastère. Celle-ci était toujours fonctionnelle, ce qui leur permit d'atteindre l'hôpital instantanément, sans aucun problème. Devant eux se trouvait le gigantesque bâtiment correspondant à l'hôpital. A première vue, il possédait cinq étages. Le groupe entra dedans, et constata qu'il n'y avait personne. L'accueil était vide, et il n'y avait pas un bruit. Qui plus est, les lampes étaient éteintes, et la luminosité diminuait car la nuit approchait.

Serge : C'est plutôt bizarre. Personne dans un hôpital ?
Jeanne : C'est très étrange, en effet.
George : Si l'hôpital fait cinq étages, nous allons avoir du mal à trouver la clé.
Serge : Surtout qu'elle peut être n'importe où.
Jeanne : Que fait-on alors ?
Serge : Bonne question.

Un petit déclic résonna dans l'hôpital vide, suvi d'un petit sifflement. Serge et son équipe commecnèrent à chercher la provenance du sifflement, mais celui-ci cessa rapidement. Puis, l'hôpital s'illumina subitement, quelqu'un ayant allumé les lampes. Une femme déboucha de l'un des couloirs et se plaça à l'accueil.

Femme : Soyez les bienvenus à l'hôpital. Nous n'avons pas eu de visites depuis longtemps, donc veuillez nous excuser pour l'attente. Que puis-je pour vous ?
Serge : Eh bien voilà, nous sommes à la recherche d'un objet, se trouvant ici.
Femme : Ah je vois, vous cherchez la clé. Il y en a bien une dans cette hôpital.
Jeanne : C'est étrange comme tout le monde semble connaître l'existence de ces clés.
George : Je me disais la même chose.
Serge : Peu importe, où est cette clé alors ?
Femme : C'est très simple, il vous suffit de monter au 6ème étage. La clé se trouve dans une boîte sur le premier bureau que vous verrez.
Serge : Ça paraît presque trop simple.
Femme : Il n'y a qu'une seule difficulté. Il vous faudra quatre clés pour ouvrir la boîte, c'est le seule problème.
Serge : C'est tout ?
Femme : Oui. Cela n'a rien à voir avec les autres clés, qui sont compliquées à voir. C'est un hôpital, nous sommes là pour soigner les gens, pas pour les blesser ou leur compliquer la vie.
Serge : Très bien. Merci.
Femme : Je vous en prie.

Le groupe se dirigea donc vers l'un des ascenseurs. Ils appuyèrent sur le bouton pour aller au sixième étage, et l'ascenseur commença à monter. Mais Serge restait perplexe.

Serge : Hmm...
George : Un problème ?
Serge : Je ne sais pas, il y a quelque chose qui cloche. Il y a un truc... je n'arrive pas à mettre le doigt dessus, mais il y a quelque chose qui n'est pas logique.
George : Peut-être à force d'avoir des embrouilles, on finit par douter de tout, surtout quand ça paraît trop simple.
Serge : Peut-être.

Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent, amenant le groupe à l'étage désiré. Comme il leur avait été indiqué à l'accueil, il y avait un bureau en face du couloir dans lequel ils se trouvaient. Ils se dirigèrent donc vers le bureau en traversant le couloir. Mais celui-ci leur paraissait bien long.

Julie : C'est si loin que ça ?
Serge : Muh, normalement non.
George : Pourtant on a déjà marché pas mal, et on dirait que l'on ne se rapproche pas.
Jeanne : Pourtant si je regarde derrière, on a bien avancé.
Serge : ... Jeanne, reste là, nous allons vérifier quelque chose.

Jeanne resta donc sur place, tandis que le groupe avançait. Jeanne resta bien derrière, et les vit s'éloigner normalement. Cependant, elle n'eut pas l'impression qu'ils se rapprochaient de leur objectif. Serge, George et Julie s'arrêtèrent donc, et firent signe à Jeanne de les rejoindre. Elle mit autant de temps qu'eux pour arriver à cet endroit, mais ils avaient l'impression de ne pas avoir bougé.

Serge : ... Je me disais bien que c'était trop facile.
George : Que faisons-nous, alors ?
Serge : Déjà voyons, jusqu'où cela s'étend. DRAGON THUNDER.

Serge envoya un éclair dans la direction du bureau. Toutefois, aucun signe d'impact n'était visible.

Serge : ... Bon, dans ce cas. KATEMI SUZURE !

Serge essaya de créer une brèche spatiale, mais rien ne se produisit. Cela commençait à l'agacer.

Serge : Bon. Est-ce quelqu'un a une idée ?
Jeanne : Non, je ne vois pas du tout.
George : Moi non plus.
Julie : Moi non plus.
Serge : Bien. Résolvons ça différemment. RAGNAROK !

Lassé, Serge envoya l'attaque contre les murs, les détruisant complètement. Une fissure se propagea le long du sol, et Serge donna un coup de talon dessus, créant un trou menant à l'étage inférieur. Mais alors, ils purent constater qu'il n'y avait rien en-dessous.

Serge : NANI ?! Qu'est-ce que ça veut dire ?
Jeanne : Bonne question.
Serge : Retournons à l'ascenseur, il va falloir demander des explications.
George : Bonne idée.

Le groupe fit donc demi-tour, pour se diriger vers l'ascenseur. Mais de nouveau, celui-ci semblait inaccessible. Les dégâts occasionnés par Serge étaient cependant toujours visibles, bien qu'ils s'en éloignaient petit à petit.

Serge : Oh ! Je sais ce qui n'allait pas !
George : Quoi donc ?
Serge : Nous sommes au sixième étage, n'est-ce pas ?
Jeanne : Oui, pourquoi ?
Serge : Rappelez-vous, quand nous étions à l'extérieur. Il n'y a que cinq étages. Alors, où sommes-nous ?
George : ... C'est vrai, ça.
Julie : Pourtant l’ascenseur indiquait bien six ?
Serge : Exactement. Donc il y a quelque chose qui n'est pas net. Maintenant, il faut trouver comment se sortir de là.
George : Une idée ?
Serge : Voyons au-dessus. RAGNAROK !

Serge envoya l'attaque droit sur le plafond, le désintégrant complètement. Mais une fois encore, il n'y avait rien au-dessus. Cependant, Schlangan souriait.

Jeanne : Ne me dis pas que tu vas...
Serge : Et si. Il est temps de briser cette dimension ! DIMENSION BREAK !
George : Que ?

Sans ménagement, Serge envoya son attaque, dans le but avéré de détruire la dimension. L'air commença à se fracturer, et tout le décor autour du groupe vola en éclats, pour laisser paraître à la place le même couloir, où ils se trouvaient juste devant l'ascenseur.

George : Qu'est-ce que c'était ?
Serge : Nous étions vraisemblablement piégés dans une autre dimension. Je l'ai donc détruite pour nous permettre d'en sortir.
George : Détruire une dimension ? C'est assez inconcevable.
Serge : Bon voyons voir... L'ascenseur derrière nous indique que nous sommes au 5ème étage. Voilà qui est plus raisonnable. Et au fond du couloir se trouve un bureau. Allons-y, cette fois.

Le groupe traversa donc le couloir, sans encombres cette fois, et put arriver au bureau sur lequel se trouvait la boîte. Celle-ci était fermée, mais elle s'ouvrit difficulté. A l'intérieur se trouvait la clé, avec un six gravé dessus.

Serge : Bon, attendons-nous à une calamité je suppose. Parés à courir ?
Jeanne : Oui.
Julie : Oui.
George : Egalement.
Serge : Alors, c'est parti. Muh ? Une seconde, pourquoi y'a-t-il marqué six sur la clé, et non cinq ?
Jeanne : Et pourquoi n'avons-nous pas eu besoin des autres clés pour ouvrir la boîte ?
Serge : ... J'ai l'impression que nous ne sommes pas encore tirés d'affaire.

Aussitôt, les murs commencèrent à onduler, ainsi que le plafond. Le sol commença à trembler, et un mur apparut devant l’ascenseur, dans le couloir d'où le groupe provenait. Le mur se rapprochait peu à peu d'eux. Serge envoya l'attaque Ragnarok dessus, mais celle-ci fut aspirée. Il renvoya alors la technique Dimension Break, mais elle n'eut cette fois aucun effet.

George : Et maintenant ?
Serge : Il ne reste qu'une chose : courez !

Sans demander leur reste, Serge, Julie, Jeanne et George partirent en courant dans un autre couloir. Ils purent constater que le mur précédent continuait de les poursuivre. Serge créa une barrière d'énergie devant pour l'arrêter, mais elle fut absorbée sans le moindre problème. Le groupe dut donc continuer de s'enfuir.

Jeanne : Et on va-t-on comme ça ?
Serge : Je n'en sais rien, mais ça va nous faire gagner du temps pour essayer de trouver quelque chose !

Le groupe prit à droite dans un couloir, et continua de suivre le chemin tracé. Ce nouveau couloir tourna à droite une fois, deux fois, trois fois, et continua ainsi. Etrangement, il n'y avait plus aucune intersection, et le mur derrière eux avançait toujours. La même scène se reproduisit plusieurs fois, et le groupe continuait toujours à courir.

Serge : Comment se fait-il que nous tournions toujours à droite ? On aurait dû se retrouver bloquer depuis un moment !
George : J'avais remarqué ça, mais il y a autre chose d'étrange.
Serge : Quoi d'autre ?
George : Cela fait combien de temps que l'on court ?
Serge : Je n'en sais rien, cinq, dix minutes ? Vingt minutes ? Je ne saurais dire.
George : Nous courrons assez vite aussi, si je ne m'abuse.
Serge : C'est vrai, mais où veux-tu en venir ?
George : Comment se fait-il qu'aucun de nous ne soit fatigué ? Ou plutôt, comment se fait-il que je ne sois pas fatigué ?
Serge : Muh ? C'est vrai ça. Julie, tu n'es pas fatiguée ?
Julie : Non, pourquoi ?
Serge : Je vois, donc il y a bien un autre détail que nous avons raté. Arrêtons de courir.
George : Hein ?

Serge s'était effectivement arrêté, forçant ainsi ses équipiers à faire de même.

Serge : Voici ma conclusion. Le monde qui nous entoure est irréel, certaines techniques ne fonctionnent pas, et nous ne sommes pas fatigués. En d'autres termes, nous ne sommes pas dans nos corps physiques ici. Nous rêvons.
Jeanne : Vraiment ?
Serge : Et dans ce cas, le seul moyen de se réveiller est de s'en rendre compte.
George : Le mur va bientôt nous atteindre. Tu es sûr ?
Serge : Je dirais à 90%. Mais même si ce sont les 10% restants, je n'ai pas envie de courir pour le restant de mes jours. Ou alors, si vous ne me croyez pas, courez, et je vous réveillerai si je peux.
Jeanne : Je te fais confiance, comme toujours.
George : On dirait que nous n'avons pas beaucoup le choix.
Serge : Bien. Voyons voir.

Le groupe resta donc à attendre le mur qui se dirigeait droit sur eux. Puis, le mur les atteignit, et tout devint noir. Ils ouvrirent alors les yeux, et purent se redresser. Ils se trouvaient visiblement encore à l'hôpital, mais étaient sur des lits, tous les quatre. La femme qui les avait accueilli au rez-de-chaussée se trouvait là, en train de lire un livre.

Femme : Impressionnant. Je ne pensais pas que vous réaliseriez la nature de ce monde si vite.
Serge : Donc c'était bien un rêve.
Femme : C'est cela. Telle était l'épreuve de l'hôpital. Quand vous y êtes entrés, vous avez été plongés dans un sommeil profond à l'aide d'un gaz. Puis, vous avez été placés dans le monde de rêve que vous avez découvert. Et cela a été fait de manière à ce que vous oubliiez que vous aviez été endormis.
Serge : Je vois. Et la clé dans tout ça ?
Femme : Vous êtes ici au cinquième étage. Elle se trouve bien sur le bureau dont je vous ai parlé. Plus de rêves cette fois-ci, vous êtes de retour dans la réalité.

La femme se leva et ouvrit la porte. George, Jeanne, Julie et Serge se levèrent alors, et se dirigèrent vers la porte, pour redécouvrir le même couloir que précédemment. Mais cette fois-ci, le bureau était à côté, sur lequel se trouvait la même boîte. Cette fois-ci, les quatre clés en possession du groupe s'illuminèrent, et la boîte s'ouvrit, avec la bonne clé à l'intérieur. Serge prit la clé, et tout commença à trembler à ce moment.

George : Encore ?!
Serge : Ne traînons pas. RAGNAROK !

Serge explosa le mur du bureau, ouvrant un passage vers l'extérieur, puis il poussa George et Julie dehors, et sauta avec Jeanne. Il créa un courant d'air pour amortir leur chute. Une fois arrivés en bas, ils virent la femme leur faire signe d'en haut, puis l'hôpital se volatilisa complètement.

George : Que...
Serge : Forcément. Il n'y a pas besoin d'hôpital non plus dans cette ville.
Jeanne : Je commence à douter de ce qui est réel ou non.
Serge : Nous avons cinq clés, voilà ce qui est réel. Plus que deux.
Jeanne : Tu as raison.


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